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Étiquette : colère riverains carreau du temple

  • Manifestation de colère des riverains du Carreau du Temple contre l’inaction du Maire du IIIe.

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    Une vingtaine de banderoles suspendues sur les façades des immeubles et 150 pétitionnaires dénoncent le bruit provoqué par le Carreau du Temple et la mono activité des établissements avec terrasses qui se sont installés tout autour. Pour nombre de riverains,  la nuit est devenue un enfer et les premiers froids d'automne n'y changent rien car les terrassses sont chauffées.

     

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    Les habitants du quartier qui pourtant avaient validé en 2004, lors de la consultation sur le projet du Carreau, un programme « d’équipement de proximité dédié au sport et à la culture », constatent qu'au final ce sont davantage  les activités privées qui sont privilégiées afin de suppléer l'insuffisance de financement de la part de la Ville dans le budget de fontionnement du Carreau.

    Attirés par des manifestations "évènementielles" et l'affluence qui l'accompagne, nombre de bars cafés restaurants cherchent à s'implanter dans ce secteur et obtiennent facilement des autorisations de terrasse. C'est ainsi que la Pizzeria Saint-Joseph (angle Perrée / Picardie) va céder la place à un nouveau  bar à vins… Il y a peu nous relations le risque de voir s'installer, la décision est d'ailleurs toujours pendante,  une terrasse devant le Jules (notre article du 8 juillet 2014), le bar restaurant du Carreau.

    Il y a peu nous relations le calvaire que vivent les habitants de la rue de la Corderie (notre article du 9 novembre 2014). Nous nous souvenons aussi de l'épisode douloureux des bars restaurants de l'ilot Charlot-Picardie-Forez et la décision de justice qui a donné raison aux riverains (notre article du 15 novembre 2013), plusieurs établissements ayant dû fermer.

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    Le collectif "Carreau du Temple" vient donc d'adresser au Maire du IIIe une lettre en date du 12 novembre lui demandant d'agir vis à vis de ses administrés qui n'en peuvent plus et craignent le pire. Les signataires rappellent que le Maire du IIIe, Pierre Aidenbaum, est aussi le Président de la SPL(société publique locale) du Carreau du Temple. Extrait de leur lettre dont une copie nous a été adressée :

    "Nous voulons vous rappeler que si vous êtes Président de la SPL, vous êtes également maire du 3ème arrondissement, garant de la tranquillité publique et chargé de réprimer attroupements, bruits, troubles de voisinage, rassemblements nocturnes qui troublent le repos des habitants et tous actes de nature à compromettre la tranquillité publique".

    "Nous nous inquiétons de vous voir préférer la voix du commerce à celle de vos administrés qui vous alertent depuis des mois sur les nuisances engendrées par l’exploitation du Carreau et par le bruit insupportable pour eux des terrasses environnantes."

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    Personne ne peut rester indifférent face à une telle situation ! Nous en appellons à la sagesse de nos élus car nous voyons la colère de ces habitants qui assistent impuissants à la transformation inexorable de leur quartier en un lieu festif. Paris ne doit pas être livrée aux fêtards, notre capitale mérite mieux que cela. Nous voyons aujourd'hui ce qu'il en advient des autres capitales et villes que l'on nous citait pourtant si souvent en exemple (notre article du 9 novembre 2014).  

     

  • Dix années de procédures en tout genre pour notre association ont toutes fait droit à nos actions

    Palais justice 03 02 12Le Palais de Justice de Paris et la Sainte Chapelle (Photo VlM)

     

    La vocation d'une association de défense du patrimoine et de la qualité de vie des habitants n'est certainement pas de passer son temps dans les prétoires. Elle n'est pas non plus de réserver ses ressources, généralement modestes, à la défense de ses positions face à des tribunaux.

    Cependant, les évènements nous conduisent, assez souvent reconnaissons le, quand toutes les possibilités de conciliation ont été épuisées, à réagir pour défendre nos intérêts et ceux de membres de notre association.

    C'est ainsi que dès 2005, à la suite de procès-verbaux dressés par la Direction de l'Urbanisme de la Mairie de Paris et par l'Architecte des Bâtiments de France, nous nous portions partie civile devant le Tribunal de Grande Instance de Paris, dans une affaire de construction sans permis, aux côtés de membres d'une copropriété de la rue au Maire (IIIe). Le prévenu condamné en première instance, fut condamné à nouveau en appel et sa demande rejetée en cassation. Nous ne savons pas s'il s'est acquitté de ses amendes à l'Etat, assez lourdes au demeurant (plus de 20.000 €), mais il a réglé au début de cette année (sic) les dommages-intérêts qu'il avait été condamné à nous verser et apuré avec élégance sa dette à notre égard.

    Justice femme balance et glaiveLa Justice : le glaive et la balance

     

    Nous avons eu affaire ensuite à diverses plaintes de riverains victimes de nuisances nocturnes de la part d'établissements recevant du public. Des procès-verbaux dressés par la police d'arrondissement ou par le Bureau d'Action contre les Nuisances (BACN) de la Préfecture de Police conduisirent leurs exploitants devant le Tribunal de Police de Paris. Les plaignants ont souhaité que nous nous portions là aussi partie civile. A deux reprises, dans le IIIe, nous obtenons satisfaction et les prévenus écopent d'amendes de 1.000 à 2.000 € tandis que le Tribunal nous attribue des dommages-intérêts de plusieurs centaines d'€ qui, à ce jour, ont tous été payés.

    Pour ceux qui ne sont pas familiers avec le langage des tribunaux, précisons qu'on se porte "partie civile" dans les affaires qui relèvent du droit pénal (infractions et délits). Notre association peut y prétendre car nous apportons aux juges la matérialité de notre "intérêt à agir", en rappelant l'objet de nos statuts, notre couverture géographique et "l'Agrément" du Préfet de Paris-Île-de-France dont nous bénéficions au titre du code de l'environnement.

    Autour du projet de création d'une grande boite de nuit rue Pierre au Lard, nous avons joué un rôle d'observateur, très concerné certes, mais non impliqué. Le collectif de riverains qui s'est constitué à cet effet y a pourvu avec beaucoup de compétence et de détermination. On sait que le Tribunal Administratif leur a donné raison en annulant le permis de construire que la Mairie de Paris avait accordé en première analyse puis rejeté un recours des pétitionnaires contre le refus signifié par la Mairie de Paris, d'une cinquième demande de permis de construire.

     

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    Le COX-BAR, 15 rue des Archives (IVe). Une vision de matin calme, peu comparable à celle des soirées (Photo VlM)

     

    Par ailleurs, dès 2010, le COX-BAR déposait une plainte en "diffamation et injures publiques" contre le Directeur de la Publication du site Internet "Vivre le Marais !", moi-même, Président en exercice de notre association. Une première assignation en référé devant le Tribunal de Grande Instance fut déclarée nulle et l'exploitant du COX-BAR condamné à verser des dommages-intérêts, dont il s'acquitta sans délai. Sans se décourager pour autant, il confirmait dans la foulée sa plainte devant le Parquet de Paris, pour les mêmes motifs, en sollicitant un jugement "au fond".

    Il fallut attendre fin 2013 pour que la Cour statue. Une fois de plus, notre adversaire était débouté pour nullité de la procédure. Condamné à nous verser des dommages-intérêts, par ordonnance de janvier 2014, il s'est acquitté de sa dette et des frais afférents, sans trop d'empressement, ces jours derniers.

    Le volcan n'est pas éteint et le feu couve toujours. Exaspérés par les attroupements journaliers du COX-BAR et les nuisances qu'ils engendrent, plusieurs riverains et trois associations dont la nôtre ont déposé une réquête devant le Tribunal Administratif contre la Mairie de Paris et la Préfecture de Police, en légalité, pour défaut de maintien de l'ordre. Des mémoires ont été échangés entre les parties et le tribunal. L'audience est attendue avec intérêt par tous ceux qui de près ou de loin ont eu affaire à ce dossier, que la Mairie d'arrondissement n'a pas encore su régler

    Gérard Simonet

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