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Étiquette : Collectif contre couverture du stade rue Neuve Saint-Pierre Marais Paris IVe

  • Le collectif « Beautreillis – Charles V – Saint Paul – Neuve St-Pierre » (IVe) dépose un recours et écrit à la Maire de Paris

      IMG_2557 Vue du terrain d'éducation physique qui pourrait être recouvert d'une énorme bâche en PVC. Photo prise de la rue Beautreillis, en arrière plan l'école de la rue Neuve Saint-Pierre (IVe)  avec la cour et ses arbres (photo VlM)

     

    Le collectif "Beautreillis – Charles V – Saint-Paul – Neuve St-Pierre" qui défend le patrimoine, l'environnement et la qualité de vie autour du Terrain d’Éducation Physique (TEP) de  la rue Neuve St-Pierre vient de nous informer qu’il avait écrit à la Maire de Paris.

    Nous avions relaté cette affaire dans un article daté du 9 juin 2016 dans lequel nous expliquions que des travaux allaient être engagés sur cet ilot et qu’il était « prévu de recouvrir le terrain de sport d'une sorte de bâche en matière plastique aux proportions impressionnantes, 30 m par 20 m et 7 m de  hauteur minimum…. » ! Depuis nous avons appris que la hauteur serait même de 9,22 m ! Les riverains et des parents d'élèves reprochent à la mairie du IVe d’avoir mené ce dossier sans véritable concertation.

    Dans son courrier de recours gracieux le collectif demande l'annulation du permis de construire d'un grand gymnase pérenne sur le TEP,  Une copie de cette demande  a été envoyée à le Direction de l’Urbanisme, une autre à la Direction du Patrimoine et de l'Architecture bénéficiaire du permis de construire et une troisième copie à destination du Maire du IVe arrondissement accompagnée de la pétition le concernant qui a circulé dans le quartier.

    Les élus parisiens mettent souvent en avant la concertation avec les habitants dans leur mode d’action. Cet exemple montre que celle-ci ne s’entend pas toujours au sens littéral du terme et qu’il peut exister des entorses pour passer en force. A ce titre, le projet ainsi biaisé provoque la colère des riverains bien déterminés à être entendus.

     

  • Le réseau « Vivre la Ville ! » rencontre les journalistes

    Vagenende
    De gauche à droite : Gilles Pourbaix (ACCOMPLIR), Rafaële Rivais (SOS-Conso
    Le Monde), Gérard Simonet (Vivre le Marais !), Eric Le Mitouard (le Parisien), Christophe Mietlicki (Bruit-Parif), Dominique Feutry (Vivre le Marais !). De dos : Anne Penneau (Riverains de la Butte aux Cailles)

     

    En prélude aux assises des associations européennes membres de "Vivre la Ville !" qui se tiennent ce 31 mai 2016 dans le IIe arrondissement, un groupe de dirigeants d'associations de province (Strasbourg, Marseille, Nantes, Toulouse, Biarritz, Tours, Montpellier …),  et de plusieurs pays d'Europe (Italie, Portugal, Espagne, Belgique, Suisse …) se sont retrouvés pour un  déjeuner avec des journalistes de la presse parisienne.

    Présente parmi nos invités étrangers, Simonetta Chierici, présidente de la coordination nationale en Italie : "No Degrado e Mala Movida " * et Caterina Rodino de la ville de Naples ainsi que l'avocat catalan de Barcelone Me Lluis Gallardo.

    Il est important que les médias s'intéressent de près à la détresse de ceux qui souffrent des méfaits de l'agitation et du tapage nocturne dans les centres-villes. Des dérives qui sont directement liées au développement d'un tourisme de masse mal maitrisé. Les grandes villes, celles notamment qui exercent une forte attractivité, en font les frais. Il faut une prise de conscience générale des acteurs du tourisme et des pouvoirs publics pour que nous trouvions chez nous les solutions qui assurent une promotion raisonnée de la fête, soucieuse du respect des besoins vitaux des citoyens, notamment leur droit au sommeil. De ce point de vue, la contribution des médias au débat sera capitale. C'est pourquoi nous avons tenu à les rencontrer.

     

    * Les italiens ont emprunté aux espagnols le mot "movida" (mouvement) en l'affublant du péjoratif "mala" qui le transforme en vacarme détestable. "Degrado" évoque ce qui l'accompagne, à savoir les dégradations de l'environnement : déchets et urine sur la voie publique, vomis, tags, affiches sauvages et incivilités diverses à l'égard du mobilier urbain.