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Étiquette : commissaire central IVe

  • Revue de mi-année avec le Commissaire Central du IVe

    Police 4 1De gauche à droite : Dominique Feutry, Commissaire Eric Moyse, Emmanuel Dubail, Major Chabbat

     

    Comme à son habitude le Commissaire Eric Moyse reçoit "Vivre le Marais !" avec beaucoup de sollicitude lors du point périodique qui nous réunit. Il est assisté du major Jacques Chabbat et par Emmanuel Dubail, qui dirige la police administrative (établissements, fermetures administratives, expulsions, autorisations spéciales …).

    Nous évoquons le comportement étonnant et nouveau de certains magasins qui souvent nouvellement installés connaissent un afflux de clients occupant sur une longue file l’espace public encadrés par des vigiles privés ne laissant plus de place aux piétions pour circuler et aux véhicules pour stationner. Sur cette question la réponse de nos interlocuteurs est claire, une autorisation préalable doit être demandée. Elle est délivrée par la préfecture de police sur avis du commissariat. Ce type d’infraction relève du tribunal de police dès lors que ne sont constatées ni bagarres, ni nuisances sonores …

    Nous soulignons la recrudescence de l’affichage sauvage qui a pris des proportions importantes à l’occasion de l’ouverture de magasins dans le quartier (voir nos articles des 23 et 30 avril 2016), affichage qui s’ajoute au foisonnement de pancartes annonçant la "vente de tapis d'orient" que l’on découvre le week-end sur les potelets et panneaux de signalisation. Ce type de comportement peut être verbalisé dès lors que les « fauteurs » sont pris sur le fait. Une action vis à vis des « loueurs » de salles dans des hôtels ou des locaux privés constitue une sensibilisation qui n'est pas inutile sur les conséquences que nous dénonçons. Il est à noter qu’il appartient aussi à la Direction de la Prévention et de la Protection (DPP) de la ville de Paris de « lutter » contre cette forme d’incivilité.

    En ce qui concerne les établissements de nuit, il nous est précisé que l’unité de police administrative de l’arrondissement effectue chaque semaine de nombreux contrôles (autorisations de terrasses, tapage, respect de l’heure de fermeture..) qui conduisent à des verbalisations. Nous insistons sur le cas de la place du Marché Sainte Catherine, celui de la place Bourg Tibourg et sur certains établissements.

    Nous sommes informés que lors de la fête de la musique le 21 juin et de la "Marche des Fiertés" (Gay Pride) le 2 juillet des dispositions ont été prises en concertation avec la mairie (augmentation du nombre de containers et de toilettes publiques). La fermeture à la circulation de plusieurs rues du secteur Archives (rues Saintes Croix de la Bretonnerie, de la Verrerie et des Archives) a été décidée. L’horaire de fermeture des établissements n’ayant pas d’autorisation de nuit devra s’effectuer impérativement à 0h30 et la police y sera très attentive.

    Les établissements qui ont suscité des protestations, très vives quelques fois, d'habitants qui ont senti leur immeuble (à pans de bois) trembler seront sensibilisés afin de limiter les décibels à une niveau raisonnable

    Les bienfaits des caméras de surveillance (plan 1.000 caméras) sont soulignés avec l’exemple récent d’un enfant tombé dans la Seine durant la crue et qui a pu être sauvé car sa chute a été ainsi visualisée en direct…

    Nous remercions le Commissaire et ses équipes, conscients que nos préoccupations n’ont pas la même acuité que les évènements sur lesquels la police est fortement mobilisée depuis de nombreux mois.

    Dominique Feutry

     

  • Loi « Création, Architecture, Patrimoine » : après le rejet par les députés de l’amendement exigeant l’avis conforme des ABF pour l’implantation d’éoliennes, le projet revient au Sénat

    St jean dAngly  Abbaye Royale St jean Baptiste patrimoine UNESCO-700pi Photo réelle St Jean d’Angély Charentes – Abbaye Royale St Jean Baptiste patrimoine mondial UNESCO

     

    Nous faisons suite à notre article du 28 mars 1016 pour préciser que le projet de loi, refusé par l'Assemblée Nationale au nom de "l'efficacité" dans la mise en place du programme d'installation d'éoliennes en France, repart au Sénat en deuxième lecture. En première lecture, le Sénat avait imposé l'avis conforme des ABF (architectes des bâtiments de France) pour l'implantation d'éoliennes dans un  environnement de monuments classés ou inscrits.

    La Fédération Environnement Durable <contact@environnementdurable.net> fournit la liste des députés qui ont demandé le retrait de l'amendement et demande de signer une pétition qui a déjà recueilli 10.371 signatures.

    Nous sommes intervenus auprès de notre Député des IVe, XIe et XIIe arrondissements, Patrick Bloche, président de la commission des affaires culturelles et de l'éducation, avec copie pour Seybah Dagoma, Députée des IIIe et Xe, en ces termes :

    Monsieur le Député [Patrick Bloche],

    Nous avions compris avec Dominique Feutry, lors de notre rencontre du 18 février à l'assemblée nationale, que l'amendement du Sénat serait validé par les Députés.
    Nous vous avouons notre déception de constater qu'il n'en est rien. Certes, votre nom de même que celui de Mme Dagoma n'apparaissent pas parmi les signataires du rejet mais le bon sens général n'a pas prévalu. L'avis conforme des ABF, sur les questions patrimoniales est l'assurance qu'une personne compétente et désintéressée puisse statuer sur un projet de modification d'un paysage. Je suis désolé de dire que ces qualité ne sont pas universellement répandues chez les responsables locaux.
    Vous savez que le patrimoine et les sites français sont une richesse dont la France est largement dotée et que ce capital n'est pas délocalisable. C'est un atout majeur dans la compétition internationale.
    Nous attendons un sursaut pour l'examen en deuxième lecture et comptons sur votre force de persuasion, dans votre position de président de la commission des affaires culturelles.
    Sincèrement vôtre

    Gérard Simonet

     

  • La Commissaire Centrale du IVe intervient sur le projet de boite de nuit géante rues Pierre au Lard – Saint Merri

    Primevert johanna commissaire central IVe red

    Johanna Primevert, Commissaire Centrale du IVe, dans son bureau, 27 boulevard Bourdon

                                                                                                      

    En compagnie de nos amis de l'association Aubriot-Guillemites, nous nous sommes entretenus avec la Commissaire Centrale du IVe à propos du projet de boite de nuit géante 3 rue Pierre au Lard – 14 rue Saint Merri. Nous lui avons remis à cette occasion la copie d'un courrier adressé par "Vivre le Marais !" au Préfet de Police de Paris.

    Elle nous a déclaré avoir elle-même saisi le Préfet du dossier fin juillet, en émettant un avis défavorable pour motif de troubles prévisibles à l'ordre public, en rappelant également l'existence d'écoles maternelle et primaire à proximité.

    Cette intervention fait écho à celle de la Maire Dominique Bertinotti, qui nous a déclaré le 13 juillet avoir pris la même initiative.

    Le danger n'est pas écarté pour autant. Le Procureur de la République sera informé de l'affaire dans les semaines qui viennent. Nous pourrions être amenés à nous manifester auprès de lui.

    De son côté, la Mairie de Paris a des moyens d'agir. La "translation de licence IV" du "Curieux Spaghetti" vers le nouveau bâtiment résultant du rapprochement des immeubles Pierre au Lard et Saint Merri, n'a de sens que si les permis de démolir et de construire sont accordés pour effectuer les transformations nécessaires.  explications article du 25 mai

    La Maire Dominique Bertinotti a donc elle aussi des leviers dans sa main.

                                                                

  • Rue Michel le Comte (IIIe) : l’évolution est en marche

    Michel le comte devanture cartons 

    3 rue michel le Comte : un grossiste en … cartons

     Michel le comte 5 linéaire

    Un peu plus loin, une succession de grossistes et, soudain …. une vitrine avec de jolies maquettes.

     

    Désormais, rue Michel le Comte, les vitrines se suivent mais ne se ressemblent plus. 

    La photo du haut illustre ce que nous voudrions cesser de voir. C'est heureusement une espèce en voie de disparition : vitrine et arrière-boutique délabrées, cartons à profusion et livraisons qui encombrent les trottoirs et embouteillent le quartier.

    La photo du bas est notre raison de croire que la diversification des activités est en marche : un cabinet d'architectes s'installe au numéro 5. Massimiliano Fuksas a loué le premier étage pour y installer ses bureaux, et la boutique pour exposer ses maquettes.

    A l'autre bout de la rue, à l'angle Beaubourg, un grossiste en maroquinerie procède à sa liquidation. Personne ne regrettera sa porte à l'angle Michel le Comte, régulièrement encombrée de cartons tels des pylônes de pacotille à l'entrée d'un faux temple égyptien.

    Beaubourg grossiste 

    Reste à savoir qui le remplacera. C'est là qu'on verra si le mouvement amorcé, encore fragile, se confirme.