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Étiquette : concerts classiques

  • La fin ne justifie pas les moyens ….

    Affiches sauvages ste chapelle 

    Affiches au pied du 32 rue des Archives (IVe). Cliquez dans l'image pour l'agrandir.


    Amoureux du Marais, et aussi passionné de musique, je supporte difficilement les affiches sauvages, aussi racoleuses que géantes, qui fleurissent dans le Marais et ailleurs pour signaler des concerts dans des lieux prestigieux comme la Saint Chapelle ou l'église de Saint Germain des Prés.

    Nous sommes plusieurs à partager cette phobie qui n'est après tout que l'expression d'un droit reconnu, celui qui nous protège de l'agression visuelle d'un affichage non sollicité et non autorisé, qui enlaidit le paysage de la rue.

    L'autre jour pourtant, ayant vu une de ces affiches, je me suis rendu à la Sainte Chapelle pour écouter un violoniste de qualité, exécuter une partie des suites et partitas pour violon seul de Bach. Au moment où il donnait la Chaconne en ré mineur de la deuxième partita, oeuvre monumentale dont je connais chaque note pour l'avoir moi-même déchiffrée et jouée (on peut dire, plus modestement, massacrée), je me disais que leur publicité n'est pas à la hauteur de l'objectif prestigieux qui est le leur.

    Ces affiches, placardées partout où s'offre une place, scotchées aux descentes d'eau jumelles, ont un statut de chat de gouttière qui n'est pas digne des chefs-d'oeuvre dont elles font la promotion.

    Alors il me vient une idée. Au lieu d'attiser le zèle de certains d'entre nous qui enlèvent méthodiquement ces affiches indésirables, convenons d'une chose avec les organisateurs : ils épargnent le Marais, secteur sauvegardé, et nous faisons l'annonce de leurs concerts sur ce blog. Ils retrouveront ainsi la légalité, l'honorabilité et bénéficieront de l'impact de notre média, qui est considérable si on en juge par le nombre de pages lues chaque jour. J'ajoute aussi que les messages seront de ce fait mieux ciblés.

    Je leur adresse cette proposition sous forme de lettre ouverte. J'espère qu'ils voudront bien y répondre et y répondre bien. En attendant, nous leur offrons bien volontiers cette publicité gratuite.

       

  • Dominique Bertinotti dessine le nouveau visage des terrasses de la rue des Archives-sud (IVe)

    Terrasse fermée (2)

    Terrasse semi fermée, avec cloisons métalliques qui délimitent l'emprise au sol de l'autorisation délivrée au commerce.

    La Maire du IVe, Dominique Bertinotti a réuni le 8 octobre le "bureau du conseil de rue des Archives", auquel nous participons en qualité d'association d'habitants aux côtés du SNEG (syndicat national des entreprises gay).

    Une expression étrangère résumerait parfaitement les décisions que Mme Bertinotti, avec quelque solennité, nous a annoncées : "back to basics". Ces fondements que nous avons toujours mis en avant sont (I) l'équité : traitement égal de tous les établissements, (II) la loi et les règlement de la Ville de Paris : l'espace public appartient à la collectivité, son occupation n'est pas un droit mais une tolérance qui obéit à la règle de 1/3 pour la terrasse et 2/3 pour les piétons et (III) le traitement complet de la rue coûterait trop cher, alors que les caisses de l'Hôtel de Ville, désormais vides, doivent faire appel aux contribuables par une hausse massive des impôts locaux. Il n'en est donc plus question.

    La réunion s'est tenue dans une ambiance sereine, seulement perturbée un instant par le trublion de service. La Maire nous invite dès maintenant à une discussion sur la rédaction d'une charte articulée sur la délimitation physique des terrasses, jardinières ou cloisons fines. Dans cette perspective, on pourrait voir les consommateurs du COX respecter enfin les limites qui leur sont octroyées. Ils n'ont pas exulté, mais on les espère disposés à céder à la raison.

    Nous avons exprimé quant à nous notre satisfaction sur ces décisions de bon sens. Nous avons reconnu, à l'adresse de Mme Bertinotti, que les craintes que nous avions eues à propos d'une démarche que nous jugions biaisée, étaient désormais balayées. On a senti dans notre groupe comme un parfum de confiance retrouvée.