Archives



Liens utiles

Liens que j’ai trouvés utiles et que je voulais partager.


Rechercher sur ce site

Étiquette : concours chant lyrique

  • Festival de chant lyrique de Canari : 2017 sera un grand cru !

    Lauréats 2016Concours international de chant lyrique de Canari. L'attribution des prix en 2016

     

    C'est du 28 août au 1er septembre que se dérouleront les épreuves du concours 2017. Rappelons que "Vivre le Marais !" et l'association amie "Culture & Patrimoine Paris-Marais" se sont associées pour qu'un prix spécial "Paris Marais" soit attribué cette année sur financement privé pour signifier la volonté de nos deux associations de militer pour la déconcentration de l'activité culturelle en France vers la province et promouvoir la musique vocale et instrumentale (notre article du 11 juillet 2017).

     

    Marinca

    Paysages majestueux du Cap Corse : Canari, le hameau de Marinca et la pointe de Minerbio (Photo RS)

     

    Aux dirigeants parisiens qui cherchent à s’accaparer les évènements pour satisfaire leur ego, nous répondons que la vie artistique et sportive ne doit pas être l'apanage de la capitale. En mettant en valeur les sites innombrables qui bénéficient d'une histoire, de paysages exceptionnels, d'une architecture remarquable, d'espace et de la volonté de leurs dirigeants de développer localement la vie culturelle, nous témoignons que des associations parisiennes sont prêtes à s'engager dans un processus de transfert des activités qui en découlent vers la province.

    La justice y trouvera son compte autant que la raison. Paris, ville surpeuplée, n'est pas en mesure de faire face seule au développement parabolique du tourisme de masse qui a commencé à investir les points chauds de la planète. La France a besoin du tourisme pour survivre mais il faut qu'elle sache le gérer. Cent millions de visiteurs par an, le double d'ici dix ans, concentrés sur le Mont St Michel, la place du Tertre, Notre-Dame de Paris et le Marais c'est impensable. Mais cent ou deux cents millions de visiteurs en France bien distribués sur le territoire, c'est à la fois possible et souhaitable.

    ScagliaJacques Scaglia, photo prise par Rita Scaglia, sa fille

     

    Canari se prépare à jouer sa carte dans la redistribution des rôles, sans prétention mais avec la détermination que lui insuffle son fondateur et directeur du festival Jacky Scaglia, ancienne basse à la Scala de Milan. Il se flatte que le magazine "Diapason" ait cité le concours de Canari parmi les trois plus grands concours français de chant lyrique…

    Les candidats retenus sont au nombre de 23 (contre 20 l'an passé) avec 9 sopranos, 4 mezzos, 4 ténors, 4 barytons et 3 barytons-basses. Les nationalités dessinent la carte du monde ! 7 français, 1 japonnais, 4 coréens (du sud…), 1 suisse, 2 argentins, 1 mexicain, 1 américain,  1 belge, 1 ouzbek, 1 allemand, 1 espagnol. Les organisateurs, un brin régionalistes, ajoutent : 1 basque et … 1 corse.

    Le répertoire (chaque candidat présente 6 morceaux) mélange airs connus ou pas, avec quelques morceaux de bravoure comme "Salut demeure chaste et pure" de Gounod et son contre-ut pour le ténor. Ils sont accompagnés par deux pianistes professionnels qui alternent : Magali Albertini et Olivier Cangelosi.

    Gérard Simonet

     

  • Bilan de l’édition 2017 de la fête de la musique dans le Marais

     

    AB1Des musiciens se préparant à jouer rue Pecquay (IVe) (photo VlM) 

     

     

    Beaucoup, beaucoup de monde (bas de la rue des Archives, une partie de la rue du Temple, devant les mairies d'arrondissement…  

    Beaucoup de bruit (énormes baffles aux fenêtres avec un niveau de décibels élevé souvent insoutenable …).

    Beaucoup d'alcool accentué par la canicule … Le lien entre ce dernier et la musique n'est pas évident ?

    Beaucoup de projecteurs  et de lumières, de matériels comme cette très grosse boule recouverte de petits miroirs pendue à un élévateur entre le Cox  et l'Open Café (établissement qui venait de rouvrir après des travaux suite à un incendie), des fumées type feux de Bengale, des brumisateurs attiraient le chaland  en sus des concerts organisés ou improvisés de tous styles avec des musiciens de tous niveaux.

    La police de son côté avait pris des mesures alignées sur l'enjeu sécuritaire actuel. Les secteurs "les plus chauds" étaient interdits à la circulation automobile comme l'an passé. Quelques débordements ont été constatés à certains endroits,  conséquence de forte alcoolisation.

     

    AB0Grosse boule recouverte de petits miroirs pendue à un élévateur entre le Cox et l'Open Café (photo VlM) 

     

    Les services de la propreté ont eu fort à faire eux aussi les déchets habituels abondaient de même que les épanchements d'urine et autres laisser-allers. De toutes façons les toilettes mobiles étaient en nombre trop limité.

    Curieux aussi pour ceux qui se rendaient au travail ce jeudi 22 juin de croiser encore des fêtards très avinés qui n'avaient d'autre solution que d'aller dormir.

    Il est dommage et navrant de constater que les fondements à l'origine de la fête de la musique aient été dévoyés au fil du temps. La fête de la musique était au début une musique essentiellement jouée par des amateurs, mais surtout de la musique vivante et pas enregistrée comme trop souvent aujourd'hui. 

    La musique n'est plus l'essence de cette manifestation mais le prétexte aux excès de décibels, aux excès éthyliques qui provoquent malpropreté,  bagarres, débordements qui vont bien au-delà des horaires limitant la manifestation. Ainsi en est-il du bruit infligé aux riverains !

    Si la musique est là pour nous élever, nous transcender, il est regrettable en revanche que la fête de la musique puisse justifier tant d'incivilités. 
     

    Dominique Feutry