Archives



Liens utiles

Liens que j’ai trouvés utiles et que je voulais partager.


Rechercher sur ce site

Étiquette : congés été

  • Long comme un jour sans pain…

    Boulangerie_m.1257518532

     

    « Long comme un jour sans pain » tel pourrait être l'un des nombreux proverbes relatifs au pain qui s'adapte le mieux à la situation de nos boulangeries en cette période de congés estivales ?

    En effet, peu d’entre elles sont restées en activité en juillet et surtout en août. Ainsi selon les chiffres de la Chambre professionnelle des artisans boulangers-pâtissiers, le IVe (hors l’Ile Saint Louis) n’en compte plus actuellement que 9 ouvertes, soit théoriquement une pour 2 800 habitants, et le IIIe seulement 10, soit environ une pour 3 400 habitants. Or à titre de comparaison, les Ier et IIe arrondissements ont un ratio respectif de 2900 et 3 000. Le nombre de commerces concernés semble dont tout à fait insuffisant pour le IIIe et mériterait d’être revu dans le futur !

    Si à Paris les congés des boulangeries sont réglementés par la Préfecture, la seule profession artisanale concernée par cette réglementation, c’est curieusement un héritage de la Révolution française, de l'Assemblée Constituante plus spécifiquement qui décida que les autorités pouvaient réquisitionner les boulangers afin de ne pas laisser Paris manquer de pain et éviter de ce fait les émeutes. Une loi de 1957 a même donné aux maires, dans le cadre de leur pouvoir de police municipale, le droit de réglementer, si nécessaire, les fermetures annuelles des boulangeries. Les boulangers de Paris et de la Petite Couronne sont donc tenus d'ouvrir un mois au minimum durant l'été, soit en juillet, soit en août, en alternance, selon l’année. La Chambre professionnelle est bien entendu partie prenante dans cette réglementation notamment en matière de dérogations toujours possibles.

      IMG00088-20130821-0820

     Une boulangerie fermée rue du Pas de la Mule (IIIe). Photo VlM!

    Il est bien normal et naturel que notre boulanger prenne ses congés dont il a grand besoin mais il est vrai aussi que ne plus trouver de pain près de chez soi est ennuyant. A l’avenir le IIIe arrondissement devra être rééquilibré comparativement aux autres arrondissements.

    Réglementer les congés peut paraître curieux aux non-initiés, pourtant dans les entreprises ou les administrations la continuité de service doit être assurée et des dispositions existent à cet effet. La France souvent décriée par les pays étrangers sur sa léthargie estivale ne peut pas en effet se trouver en arrêt complet sous prétexte des congés.

    Dominique Feutry

     

     

  • Nouveaux habits et nouvelle programmation pour la Maison de la Poésie

     

    64384499
    La salle principale de la Maison de la Poésie. Passage Molière (IIIe)

     

    La Maison de la Poésie, ancien Théâtre Molière situé dans le passage Molière, 157 rue Saint Martin (IIIe), qui avait repris du service en 1995, après une longue période d’abandon (voir article du 4 novembre 2012), vient de subir une cure de jouvence doublée d’une nouvelle programmation qui ne sera plus conçue façon théâtre mais dédiée aux auteurs, à la littérature et à son actualité.

    Fermé quelques mois, la réouverture récente du théâtre avec sa façade peinte en gris sobre et des couleurs intérieures gaies invitent les badauds à franchir le seuil de ce « temple des poètes ». Nous devons cette orientation à la nouvelle direction sous la houlette d’Olivier Chaudenson, l‘ancien directeur du Festival de Paris qui projette d’organiser 200 rencontres annuelles axées sur la poésie qui est certes le propre des lieux, mais aussi en accueillant des chanteurs, des musiciens, des romanciers qui interviendront sous forme de débats, de lectures ou de concerts littéraires, de projections… Le but recherché est de d’amener la poésie vers un large public et de montrer qu’elle n’est en rien élitiste.

    Un premier et récent événement a ainsi consisté à une lecture dégustation réunissant deux écrivains. Ceux qui y ont assisté rapportent que les spectateurs ont pu ainsi « manger des nuages »… tout un programme. Les jeunes ne seront pas oubliés, des spectacles leur seront spécialement dédiés. A l’automne, un restaurant sera installé, ainsi qu’une webradio.

    Une manière de montrer que Paris met les moyens (la subvention annuelle de la Ville est de 900 000 €) et s’intéresse à cette forme de littérature qui a fait la renommée de tant d’écrivains qui ont parcouru ses rues.

    Pour tous renseignements s’adresser au 01 44 54 53 00 ou sur le site www.maisondelapoesieparis.com

    Dominique Feutry