Vivre le Marais, Vivre Paris Centre !

Chronique de la vie au cœur et autour du centre historique de Paris

Étiquette : COX bar

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    Cox enseigneNouveau décor pour le COX-Bar 15 rue des Archives (IVe), nouvelle enseigne parallèle "A la bonne saucisse" et perpendiculaire "en drapeau", temporaires comme d'habitude, selon toute vraisemblance….

     

    Quand Victor Hugo, dans "Booz endormi" (La Légende des Siècles), parle de la lune comme d'une "faucille d'or dans le champ des étoiles", il compare nullement la lune à cet outil des travailleurs des champs mais il invite l'esprit à un rapprochement poétique qui est l'un des plus beaux de son œuvre.

    Quand le COX-Bar fait du saucisson le thème de son nouveau décor, quand il choisit pour enseigne "en drapeau" à sa proue une saucisse cambrée de deux mètres d'envergure, il communique sur l'homme de façon assez plaisante – et quelque peu présomptueuse ! A condition de ne pas prendre la chose trop au sérieux, et d'oublier que le règlement pour ces enseignes limite leur dimension hors tout à 80 x 80 cm, on peut admettre que l'initiative atteint son but : interloquer les foules en offrant cependant aux regards une devanture de pied d'immeuble décorative.

    Il est peu probable que l'ABF (architecte des bâtiments de France), pas plus que la Direction de l'Urbanisme de la mairie de Paris, en charge  du RLP (règlement local de publicité) qui régit les enseignes (le poste d'ABF du reste est actuellement vacant si nos informations sont exactes), aient eu à se prononcer sur cette nouvelle incartade du plus facétieux des débiteurs de boissons du Marais.

    GS

     

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    Cox devanture 12 03 21Devanture du COX-Bar, 11 rue des Archives (IVe) (Photos VlM)

     

     

    Il serait horripilant s'il n'était pas le champion de la facétie.

    Il est horripilant parce qu'il ne respecte rien. Alors que son droit de terrasse lui a  été totalement retiré par la mairie de Paris, en temps normal il réunit plusieurs centaines de consommateurs le soir sur le trottoir rue des Archives et square Ste Croix de la Bretonnerie dans le IVe. Mais c'est un champion à sa manière, car derrière chacune de ses facéties il y a indiscutablement du professionnalisme, un savoir-faire et du talent.

    On n'est pas dans les meilleurs termes avec lui. Pour avoir protesté il y a dix ans de son comportement en le chambrant un peu, il nous poursuivait en justice pour injure et diffamation. C'était un peu gros. Le tribunal n'a pas retenu sa plainte et l'a condamné pour nullité avec 2.000 € de dommages-intérêts en notre faveur. Qu'il a réglés sans sourciller.

     

    Cox attoupement 24 04 15 zoom 20h49Le COX-Bar, modèle économique : pas de terrasse mais des consommateurs en nombre…

     

    Plus tard, c'est lui qui obtenait gain de cause quand un collectif de riverains attaqua la préfecture de police pour tolérance coupable à l'égard des attroupements qui n'ont jamais cessé. Le tribunal administratif estima que l'attitude de la police était juste adaptée à la situation. Dont acte, quoiqu'on en pensa !

    Les riverains et habitants du Marais font depuis, à son endroit, contre mauvaise fortune bon cœur. A commencer par notre association dont certains membres, cependant, sont en conflit avec le gérant du COX devant la justice, au civil cette fois. Il s'agit d'un autre de ses établissements, le WHO's  rue St Merri (IVe), dont les activités de clubbing ont sévi jusqu'au confinement COVID avec de graves nuisances nocturnes.

    Dans ce contexte, face au nouveau décor du COX-Bar, on se prend à sourire d'un comportement qui use à merveille de l’impertinence. On doute qu'il ait sollicité l'accord comme il se doit de la direction de l'urbanisme de la mairie de Paris et le visa conforme de l'ABF. Cette devanture est attractive cependant, disons même sympathique, dépourvue de cette agressivité qu'on peut reprocher aux décors habituels de "street-art".

    En somme, s'il était de l'intention du COX-Bar de nous scandaliser avec une nouvelle initiative, disons simplement qu'il n'a pas franchement réussi…

    GS

     

  • AfficheRue du Temple le 12 juin, affiches sauvages installées sur tout ce que la rue compte de poteaux et potelets (Photo VlM)

     

    Nous sommes naturellement conscients des diverses responsabilités qu'un Maire d'arrondissement doit assumer. Mais au-delà de la gestion ordinaire sur laquelle nous avons peu de raison de nous attarder, dans le IVe les citoyens attendent du Maire que des dossiers spécifiques à cet arrondissement, sensibles et bien identifiés soient pris à bras le corps et réglés. Ils ne sont certes pas simples, mais on n'élit pas un Maire pour ne traiter que des affaires banales.

    Lors de nos entretiens avec Christophe Girard, à la veille et après les élections municipales de 2014, nous les avons évoqués. Il nous avait assuré et même convaincus qu'il avait autant la volonté que la capacité de le faire. Certains nous ont mis en garde. Nous sommes restés confiants. Un an après, nous sommes obligés de constater que nous avons été abusés.

    Ces dossiers, nous ne cessons d'en parler. Le Maire une fois élu nous avait annoncé comment il entendait s'y prendre et il n'a jamais cessé de nous dire qu'il s'en occupait. Nous constatons sur le terrain que loin de se résorber, les problèmes s'intensifient.

    Il  s'agit pour commencer de l'affichage sauvage qui se traduit généralement en fin de semaine par des forêts de poteaux et potelets où des affiches sont agrafées, à l’image de cette publicité du "Gibus Club" qui a envahi l'espace Archives-Temple-Ste Croix (publicité à laquelle nous contribuons à notre corps défendant !). On connait l'identité du commanditaire. Il encourt de sérieuses amendes. M. Girard devrait peser de tout son poids pour obtenir de la Ville qu'elle les applique et qu'ainsi les auteurs soient dissuadés de récidiver…

     

    Cox attoupement 17 04 15à 21h13Consommateurs devant le COX-BAR le 3 mai 2015 à 21h13

     

    Dossier suivant : l’exploitation illégitime de l'espace public par certains bars de la rue des Archives qui occupent souvent tout le trottoir et d'autres portions de l'espace public alors qu'ils n'ont même plus d'autorisation de terrasse, et en font la rampe de lancement de clients, la nuit, vers d'autres établissements voisins. L'action auprès du Tribunal Administratif d'un collectif de riverains et d'associations a obtenu que la mairie de Paris retire l’autorisation de terrasse mais le tribunal a considéré que la préfecture de police avait agi comme il convenait en se limitant à des "avertissements" (aussi efficaces qu'un cautère sur une jambe de bois). Le Maire avait assuré qu'il chercherait la solution de son côté. On attend toujours qu'il la trouve.

    Dernier dossier, ces flyers qui prolifèrent sur les voitures et les rebords de fenêtres pour finir sur la chaussée, parfois collés sur le trottoir, but ultime de leur distribution par des donneurs d'ordre sans scrupules qui se soucient peu de propreté et n'ont aucune pensée pour la dignité des agents de la Ville qui doivent le matin ramasser dans le caniveau des cartons gluants qui collent aux doigts. La solution radicale est une modification du code de l'environnement interdisant le dépôt de tracts sur les biens meubles que sont les voitures. Une majorité existe au parlement pour faire aboutir un texte qui viendrait d'une personnalité de la même sensibilité politique. Rien pourtant n'a été fait.

     

    Flyers sur voiture 29 03 14Invasion d'une voiture par des flyers racoleurs

     

    Alors, un Maire conscient que la pollution due aux flyers est indigne du domaine exceptionnel dont il a la responsabilité désignerait deux personnes pour procéder les jeudis et vendredis soirs à la récupération et à la destruction de ces tracts. Des citoyens le font, de manière irrégulière et à leurs risques, pourquoi pas des agents de la mairie ?

    En résumé, sur ces trois dossiers nous avons fait confiance à Christophe Girard et nous sommes déçus. Qu'aurait fait l'opposition (qui a été à deux doigts de le battre) ? Au vu des positions qui sont défendues par son État Major sur plusieurs dossiers parisiens nous avons des raisons de craindre qu'elle ne se serait pas illustrée. Aussi que personne ne s'étonne, quand viendront les élections régionales de décembre, que la défiance à l'égard des partis politiques soit plus forte que jamais et que les extrêmes fassent le plein. Les exemples de Barcelone et Madrid sont édifiants. Si rien ne se passe d'ici là, nous n'aurons aucune envie d'appeler nos adhérents et lecteurs à la raison.

    Gérard Simonet

     

  • COX barils bière 05 05 15
    Les barils de bière (des futs de 50 litres chacun) occupent le trottoir. Sans parler de ceux qui sont à l'intérieur. Surprenant pour un bar qui n'a pas d'autorisation de terrasse et dont la salle ne peut contenir que 20 à 30 personnes (à conditions qu'elles se serrent debout).

    La réponse est dans la photo suivante :

     

    Cox 08 05 15 à 21h13Le COX-BAR 15 rue des Archives (IVe), le 8 mai 2015 à 21h10

     

    On peut faire mieux encore. Il reste un peu d'espace public à occuper sur le bord du trottoir des Archives, et la chaussée de la rue dite square Ste Croix qui débouche sur la gauche peut accueillir une bonne centaine de personnes supplémentaires. Avec les beaux jours, on est bien parti pour des records d'affluence, à la barbe des autorités qui font semblant de ne rien voir.

    Le marchand de hot-dogs qui est à droite, quant à lui, s'est fait souffler le comptoir de fortune qu'il a installé contre sa devanture.

    Le collectif Archives/Ste Croix

     

  • Cox 08 03 15COX-BAR, 15 rue des Archives (IVe), dimanche 8 mars 2015 à 21h44

     

    Nous sommes en hiver mais chaque soir l'essaim se forme autour de l'entrée du COX-BAR. La Mairie de Paris lui a refusé une autorisation de terrasse en août dernier, à l'issue d'une période d'essais de trois mois. Le gérant s'en plaint pour se victimiser mais consommateurs et exploitant n'ont rien changé de leurs comportements. N'en déplaise à ceux qui la leur refuse, leur terrasse, c'est le trottoir et la rue … et c'est gratuit !

    A voir ceux qui se pressent en hiver, qu'en sera-t-il aux beaux jours de mai et de juin ? On appréhende le pire.

    Ils n'ont plus de raison d'avoir des scrupules si tant est qu'ils en aient eu un jour : le Tribunal Administratif, saisi par des riverains et trois associations, a estimé dans son  jugement du 3 février 2015 que la préfecture de police avait pris les mesures adéquates. En effet, elle a donné "un avertissement" ! Non suivi d'effet, comme chacun le constate, mais la cour a relevé qu'elle avait agi.

    On peut faire appel de ce jugement jusqu'au 3 avril. Les riverains y réfléchissent. Il leur semble inconcevable que notre République et ses institutions laissent prospérer une situation qui défie l'équité et le bon sens. Le Maire du IVe, Christophe Girard avait annoncé qu'il trouverait une issue à ce que ses administrés ressentent comme une provocation permanente. Rien n'a bougé.

    Le Commissaire Central du IVe, Eric Moyse, en prenant ses fonctions, nous avait assurés qu'il serait intransigeant sur l'application de la loi dans son arrondissement. Visiblement ses supérieurs l'en ont dissuadé. Pourquoi ? Toute une population s’interroge. Leur perplexité a atteint des sommets avec le jugement du Tribunal Administratif.

    Il est vrai que cette instance ne juge pas une situation sur le fond mais s'attache à des textes, des formes et des procédures. Le sens commun et la "justice de paix" n'ont pas leur place dans leurs jugements. Tant pis si les citoyens voient leur espoirs déçus par une institution dans laquelle ils plaçaient leur confiance.

    Il est possible toutefois qu'ils ne se laissent pas abattre par ce qui pourrait n'être qu'une péripétie. Les jours et les semaines qui viennent nous le diront.

    Collectif Archives/Ste Croix

     

  • Cox 07 11 14 à 22h02Le COX-BAR, 15 rue des Archives (IVe) – Le vendredi 7 novembre 2014 à 22h02

     

    Résumé des épisodes précédents :

    Janvier 2012 : des riverains déposent des plaintes contre l'occupation abusive de l'espace public par le COX-BAR

    Le Commissariat Central du IVe instruit les plaintes et sollicite du Préfet de Police le feu vert pour demander à la Direction de l'Urbanisme de la Mairie de Paris que l'autorisation de terrasse soit retirée.
    Le Préfet de Police ne donne pas suite

    Constatant la carence de l'Etat, six riverains décident  en janvier 2013 de former un recours en légalité devant le Tribunal Administratif de Paris, contre l'Etat représenté par la Préfecture de Police de Paris et la Mairie de Paris, qui se partagent les responsabilités en matière de respect de l'ordre public. Trois associations dont "Vivre le Marais !" s'y associent

    Dans son mémoire en défense, la Mairie de Paris découvre et révèle que le COX-BAR ne dispose pas d'autorisation de terrasse en règle.

    Dès lors, rien n'empêche le Commissariat de Police d'agir mais le COX-BAR dépose une nouvelle demande de terrasse auprès de la Direction de l'Urbanisme

    La Direction de l'Urbanisme décide d'une autorisation  "à l'essai" du 9 décembre 2013 au 9 mars 2014

    Un élément nouveau cet été :

    A l'issue de cette mise à l'épreuve, la Mairie de Paris refuse la demande d'autorisation de terrasse, par lettre motivée datée du 19 août 2014 qui spécifie : "en l'espèce l'activité de l'établissement est de nature à perturber la tranquillité des riverains" et que par conséquent "l'autorisation demandée ne peut qu'être refusée"

    Il est clair dès lors que le COX-BAR n'a plus de terrasse.

    Nous en discutons le 22 octobre 2014 avec le Directeur de Cabinet du Préfet de Police, les Directeurs d'Administration Centrale et le Commssaire Central du IVe, en soulignant le fait que le COX-BAR crée chaque soir des attroupements et délivre des boissons alcooliques à des consommateurs qui occupent l'espace public rue des Archives et square Ste Croix de la Bretonnerie (IVe). Il y a manifestement incompatibilité avec l'arrêté préfectoral de décembre 2009 qui réglemente dans le périmètre concerné la vente à emporter et la consommation de boissons alcooliques sur l'espace public. Nous attendons du Préfet de Police qu'il prenne les dispositions qui s'imposent en attendant l'audience au Tribunal Administratif.

    De son côté, le COX-BAR s'installe dans sa nouvelle situation en supprimant le cordon qui délimitait sur le trottoir rue des Archives un mince corridor humanitaire pour le passage des piétons, il baisse son store, éclaire et chauffe l'espace pour le confort de ses consommateurs. Bien malin celui qui pourrait deviner que sa  terrasse est fictive….

    A ce jour :

    On est curieux de savoir comment les autorités concernées vont se sortir d'une situation qui les met face à leurs responsabilités, sous l'oeil attentif de leurs administrés.

     

    Le collectif Archives – Ste Croix

     

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    Cox attroupement 18 12 13 Mercredi 18 décembre 20h45, 15 rue des Archives (IVe)

           

    Nouvel épisode de l'existence mouvementée du COX. Nous révélions en octobre que la Mairie de Paris, en réponse à la requête "en légalité" déposée par les riverains et trois associations devant le Tribunal Administratif contre l'Etat pour sa passivité face à l'établissement, faisait l'aveu dans son mémoire destiné au Tribunal que le COX ne disposait plus d'autorisation de terrasse depuis 2003.

    Voilà qu'une autorisation en règle vient de lui être donnée par la Direction de l'Urbanisme, mais "à l'essai" pour trois mois ! A dater du 9 décembre 2013. Pour une décision aussi insolite, l'avis du Maire de l'arrondissement Christophe Girard et du Préfet de Police ont été sollicités et visiblement obtenus.

    Le COX s'est empressé de montrer tout le cas qu'il fait de cette mise à l'épreuve. Il n'a changé en rien son comportement et nous a gratifiés le 18 décembre 2013 d'une célébration comme aux plus beaux jours. Il n'est pas nécessaire de la décrire, les photos parlent d'elles-mêmes.

     

    Cox attroupement vapeur 18 12 13Enfumage des utilisateurs de la voie publique, qu'ils soient consentants ou non, projection de logo publicitaire sur la façade monumentale du Cloître des Billettes, édifice cultuel de l'autre côté de la rue, le tout dans un tapage de circonstance (Photos VlM)

     

    Le lendemain 19 décembre se tenait la réunion de suivi des "états généraux de la nuit" à l'Hôtel de Ville. Les facéties du COX, faute du recul suffisant, n'ont pas été rapportées. Heureusement. L'atmosphère constructive dont nous nous sommes réjouis, aurait beaucoup souffert de cette nouvelle provocation.

    Il reste aux autorités publiques, Mairie de Paris et Préfecture de Police, à tirer les conclusions d'un comportement inapproprié quand viendra l'échéance du 9 mars 2014, fin de la période d'essai. Dans l'immédiat, c'est un pied-de-nez qui leur est adressé, à moins que ce ne soit ce "doigt d'honneur" de très bon goût, arboré par le COX sur sa devanture du square Ste Croix.

      COX doigt d'honneur  23 12 13
    Le collectif Archives/Ste Croix

     

  • Cox od 24 05 11Occupation de l'espace public, rue des Archives (IVe)

     

    Six riverains, qui résident autour du carrefour Archives-Ste Croix de la Bretonnerie, soutenus par trois associations, "Marais-Quatre", "Les Droits du Piéton" et "Vivre le Marais !" sont signataires d'une requête en légalité déposée par leur avocat devant le Tribunal Administratif, contre la carence des pouvoirs publics à faire respecter l'ordre public autour de certains établissements du Marais.

    Cette action fait suite à une série de plaintes contre le comportement du "COX-Bar", qui sert ses clients bien au-delà de sa terrasse de 7,2 m² sur la rue des Archives et jusqu'aux trottoirs et chaussée du square Ste Croix de la Bretonnerie. Ces plaintes avaient été déposées fin 2011 par des riverains auprès de la police du IVe. Elles avaient conduit le Commissaire Central à soumettre au Préfet de Police une demande de retrait d'autorisation de terrasse à la Mairie de Paris. Le préfet n'a pas donné suite.

    L'Hôtel de Ville aurait pu décider seul de cette mesure. L'entourage de Bertrand Delanoë n'a pas souhaité le faire. On a d'ailleurs senti dans cette affaire que chacun se renvoyait courageusement la balle.

    Il ne restait qu'une issue aux citoyens qui dénoncent une situation inacceptable depuis plusieurs années et regrettent l'inaction des pouvoirs publics : porter cette constatation de carence devant la justice administrative. Il y a plusieurs fondements à cette action, notamment le règlement concernant les terrasses et étalages de la Ville de Paris et l'arrêté préfectoral interdisant la consommation d'alcool sur la voie publique et la vente à emporter, mais aussi des dispositions des Codes applicables et une série de décisions en Conseil d'Etat.

    Le "conseil de rue des Archives" qui avait été constitué par la Maire Dominique Bertinotti pour le suivi de la "charte des bons usages de la rue des Archives" s'est avéré totalement inopérant. Le nouveau Maire Christophe Girard a abordé le sujet avec nos représentants il y a quelques mois et s'est engagé à proposer des solutions. Nous attendons toujours de les connaitre.

    Yvon Le Gall

    Vice-président IVe

     

  • Cox attroupement 23 03 12 recadRue des Archives et square Ste Croix (IVe) occupés, vendredi 23 mars 2012

     

    Le cabinet d'avocats retenu par les riverains, dans un courrier adressé en fin de semaine dernière au Préfet de Police de Paris avec copie au Maire d'arrondissement Christophe Girard, rappelle que quatre plaintes pour troubles réguliers à l'ordre public avec occupation des trottoirs et de la chaussée et tapage nocturne ont été déposées courant janvier 2012 auprès du Commissaire Central du IVe.

    Une de ces plaintes a fait l'objet de suites. Il s'agissait de tapage nocturne émanant du FREEDJ, un bar de nuit du 35 rue Ste Croix. Après constatation, la Préfecture lui a infligé neuf jours de fermeture administrative, ramenés à six par souci de conciliation.

    Les trois autres qui concernent le COX-BAR et l'occupation du trottoir de la rue des Archives et des trottoir et chaussée du square Ste Croix (une rue qui débouche sur la rue des Archives), ont été instruites par le Commissariat du IVe qui a conclu sur une demande de retrait de l'autorisation de terrasse. Cette information a été confirmée par le Commissaire du IVe en réunion de mairie avec les conseils de quartiers le 9 octobre. Depuis le mois d'avril, la mesure proposée est bloquée par la Préfecture de Police, qui n'a pas jugé bon de s'en expliquer avec les riverains.

    Les riverains attendent désormais une réponse concrète de la Préfecture pour que cesse enfin une situation choquante qui donne le sentiment d'une démission de l'Etat. A défaut, ils envisagent  de saisir la juridiction administrative d'une demande de réparation formée contre lui.

    Nous sommes à leurs côtés pour les soutenir, en compagnie de l'association-amie "MARAIS QUATRE" et de l'association "Les Droits du Piéton", toutes membres de "Vivre Paris !".

    Dominique Feutry

     

     

  • Tribunal paris filmage M6 14 02 12

    Gérard Simonet, président de "Vivre le Marais !" et son conseil Me Ilana Soskin à la sortie du bureau du Juge d'instruction, filmés par la chaîne de télévision M6, qui a souhaité couvrir l'évènement

                     

    Le président de l'association "Vivre le Marais !" s'est rendu ce jour au Palais de Justice de Paris sur convocation d'un juge d'instruction.

    Accompagné de son conseil Me Ilana Soskin, il a répondu à la convocation du juge qui lui a signifié qu'une information avait été ouverte par le Parquet pour diffamation et injure publique envers un particulier, Frédéric Hervé (gérant du COX), et la société BRV(exploitante du COX).

    Sont mis en cause certains articles et une série de commentaires. Après avoir décliné son identité, Gérard Simonet a répondu aux questions du juge et complété l'information en sa possession. Cette comparution pourrait déboucher sur une mise en examen (c'est la procédure habituelle en droit de la presse) et une audience au fond devant la 17ème chambre correctionnelle du Tribunal de Grande Instance de Paris.

    Nous envisageons cette éventualité avec sérénité.

    Rappelons que le juge des référés a déjà statué sur cette affaire en prononçant la nullité de deux assignations à l'encontre de "Vivre le Marais !" et de son président, et condamné in solidum M. Hervé et la société exploitante du COX à verser 2.000 € à Gérard Simonet en application du CPC