Archives



Liens utiles

Liens que j’ai trouvés utiles et que je voulais partager.


Rechercher sur ce site

Étiquette : COX bar

  • Nouvelle facétie du COX : la saucisse pour métaphore de l’homo sapiens !

     

    Cox enseigneNouveau décor pour le COX-Bar 15 rue des Archives (IVe), nouvelle enseigne parallèle "A la bonne saucisse" et perpendiculaire "en drapeau", temporaires comme d'habitude, selon toute vraisemblance….

     

    Quand Victor Hugo, dans "Booz endormi" (La Légende des Siècles), parle de la lune comme d'une "faucille d'or dans le champ des étoiles", il compare nullement la lune à cet outil des travailleurs des champs mais il invite l'esprit à un rapprochement poétique qui est l'un des plus beaux de son œuvre.

    Quand le COX-Bar fait du saucisson le thème de son nouveau décor, quand il choisit pour enseigne "en drapeau" à sa proue une saucisse cambrée de deux mètres d'envergure, il communique sur l'homme de façon assez plaisante – et quelque peu présomptueuse ! A condition de ne pas prendre la chose trop au sérieux, et d'oublier que le règlement pour ces enseignes limite leur dimension hors tout à 80 x 80 cm, on peut admettre que l'initiative atteint son but : interloquer les foules en offrant cependant aux regards une devanture de pied d'immeuble décorative.

    Il est peu probable que l'ABF (architecte des bâtiments de France), pas plus que la Direction de l'Urbanisme de la mairie de Paris, en charge  du RLP (règlement local de publicité) qui régit les enseignes (le poste d'ABF du reste est actuellement vacant si nos informations sont exactes), aient eu à se prononcer sur cette nouvelle incartade du plus facétieux des débiteurs de boissons du Marais.

    GS

     

  • Le lamento du professeur Jean-François Bayart sur le comportement éco-irresponsable de plusieurs acteurs !

    Axel arigatoAxel Arigato, 86 rue Vieille du Temple (IIIe)

     

     

    Les commerçants du Marais se mobilisent pour la sobriété énergétique, avec le sens du civisme et du respect de la loi qu'on leur connaît !

    Le magasin de tennis de luxe Axel Arigato, 86 rue Vieille-du-Temple, continue d'allumer 24h/24 et 7jours/7 son écran numérique vidéo, dans sa vitrine, au mépris du règlement du secteur sauvegardé du Marais qui interdit la publicité lumineuse.

    Le camion de projection sauvage de publicités sur les murs aveugles continue d'écumer le Marais au même mépris de la réglementation, comme ce lundi 12 septembre à 23h00, dans une rue Vieille-du-Temple déserte, au niveau du square Leonor-Fini, au-dessus du café Le Saint-Gervais.

    Les bistrots commencent à fourbir leurs appareils de chauffage des terrasses dont l'interdiction est sans cesse reportée par le gouvernement en dépit de la recommandation de la Convention citoyenne, et dont l'usage est tarifé, donc institutionnalisé, par la très écologique mairie de Paris.

    Bref, Paris se met en ordre de bataille pour accueillir les Jeux olympiques les plus écologiques du monde. MDR, "morts de rire", comme disent les ados. Ou plutôt morts de pollution, dans l'obscurité de nuits sans plus d'électricité pour cause de pénurie ?

    Jean-François Leguil-Bayart

     

  • Le COX-Bar n’en rate pas une. Sa dernière complainte : « c’est long et dur ! »

     

    Cox devanture 12 03 21Devanture du COX-Bar, 11 rue des Archives (IVe) (Photos VlM)

     

     

    Il serait horripilant s'il n'était pas le champion de la facétie.

    Il est horripilant parce qu'il ne respecte rien. Alors que son droit de terrasse lui a  été totalement retiré par la mairie de Paris, en temps normal il réunit plusieurs centaines de consommateurs le soir sur le trottoir rue des Archives et square Ste Croix de la Bretonnerie dans le IVe. Mais c'est un champion à sa manière, car derrière chacune de ses facéties il y a indiscutablement du professionnalisme, un savoir-faire et du talent.

    On n'est pas dans les meilleurs termes avec lui. Pour avoir protesté il y a dix ans de son comportement en le chambrant un peu, il nous poursuivait en justice pour injure et diffamation. C'était un peu gros. Le tribunal n'a pas retenu sa plainte et l'a condamné pour nullité avec 2.000 € de dommages-intérêts en notre faveur. Qu'il a réglés sans sourciller.

     

    Cox attoupement 24 04 15 zoom 20h49Le COX-Bar, modèle économique : pas de terrasse mais des consommateurs en nombre…

     

    Plus tard, c'est lui qui obtenait gain de cause quand un collectif de riverains attaqua la préfecture de police pour tolérance coupable à l'égard des attroupements qui n'ont jamais cessé. Le tribunal administratif estima que l'attitude de la police était juste adaptée à la situation. Dont acte, quoiqu'on en pensa !

    Les riverains et habitants du Marais font depuis, à son endroit, contre mauvaise fortune bon cœur. A commencer par notre association dont certains membres, cependant, sont en conflit avec le gérant du COX devant la justice, au civil cette fois. Il s'agit d'un autre de ses établissements, le WHO's  rue St Merri (IVe), dont les activités de clubbing ont sévi jusqu'au confinement COVID avec de graves nuisances nocturnes.

    Dans ce contexte, face au nouveau décor du COX-Bar, on se prend à sourire d'un comportement qui use à merveille de l’impertinence. On doute qu'il ait sollicité l'accord comme il se doit de la direction de l'urbanisme de la mairie de Paris et le visa conforme de l'ABF. Cette devanture est attractive cependant, disons même sympathique, dépourvue de cette agressivité qu'on peut reprocher aux décors habituels de "street-art".

    En somme, s'il était de l'intention du COX-Bar de nous scandaliser avec une nouvelle initiative, disons simplement qu'il n'a pas franchement réussi…

    GS

     

  • La mairie de Paris annonce en plein confinement « l’assemblée plénière du conseil de la nuit »…

     
     
    Fête clubbing 06 12 18Soirée de clubbing
     
     

    Alors que la propagation du coronavirus s'accélère, alors que les rassemblements en milieu fermé sont montrés du doigt comme l'une des causes majeures de son expansion, alors que la sécurité des français et des parisiens est plus que jamais menacée par le terrorisme, alors que les acteurs économiques traditionnels débordent d'efforts et d’initiatives pour que les entreprises gardent la tête hors de l'eau, à la mairie de Paris on s'intéresse toujours autant aux activités festives nocturnes.

    On apprend qu'une "assemblée plénière du conseil de la nuit" va se tenir. Comme précédemment, les représentants constitués des habitants ne sont pas explicitement conviés à la tribune. On espère toutefois que la personnalité représentant le Préfet de police de Paris, qui connait bien leurs souffrances, fera écho à leur voix et défendra leur droit à la tranquillité et au sommeil.

    Nous avons reçu de Thierry Charlois, chef de projet "vie nocturne", l'invitation qui suit et que nous relayons. Vous pouvez rejoindre la téléconférence si vous le souhaitez ou faire part sur ce blog de vos commentaires. Ils seront lus par les intéressés :

     
     
    J’ai le plaisir de vous inviter, de la part de Frédéric HOCQUARD, Adjoint à la Maire de Paris chargé du Tourisme et de la Vie nocturne, à la première Assemblée plénière du Conseil de la Nuit de cette nouvelle mandature.
     
    Celle-ci se tiendra comme prévu le jeudi 12 novembre à 18 h, mais compte tenu des circonstances elle sera organisée sous forme de visioconférence.
     
    Les points qui seront abordés sont les suivants :
     
    1.       Introduction par Frédéric HOQUARD et Frédérique CAMILLERI, Directrice adjointe du     cabinet du Préfet de Police
    2.       Présentation de la feuille de route de Frédéric HOCQUARD pour la Vie nocturne
    3.       Point sur les dispositifs de soutien de la Ville de Paris aux actrices et acteurs économiques par     la Direction de l’Attractivité et de l’Emploi
    4.       Présentation des conseils des chartes des Ports de la Gare/Bercy et Austerlitz/la Rapée par     Stéphane FERRIER, élu référent Nuit du 12ème arrondissement, David GRANDSIRE     Responsable de l'exploitation de l’Agence Paris Seine-HAROPA, Pascal BEAUMARD de     l’agence État d’Esprit Stratis et Laetitia NAVE de Bruitparif  
    5.       Présentation des projets Shotgun, Pitch Deck, Silence Event et Wanted Café par leurs     enthousiastes représentants
    6.       Questions diverses
     
     
    Pour participer à la réunion Zoom :  
    ID de réunion : 894 3850 3040
    Code secret : 7dXYdx
     
    Merci de désactiver votre micro à la connexion afin d’éviter les interférences et échos.
    Vous pouvez cliquer sur l’icône représentant une main pour demander la parole.
     
    Thierry Charlois
     
  • Un an après son élection, le Maire du IVe n’a relevé aucun des trois défis sur lesquels nous l’attendions

    AfficheRue du Temple le 12 juin, affiches sauvages installées sur tout ce que la rue compte de poteaux et potelets (Photo VlM)

     

    Nous sommes naturellement conscients des diverses responsabilités qu'un Maire d'arrondissement doit assumer. Mais au-delà de la gestion ordinaire sur laquelle nous avons peu de raison de nous attarder, dans le IVe les citoyens attendent du Maire que des dossiers spécifiques à cet arrondissement, sensibles et bien identifiés soient pris à bras le corps et réglés. Ils ne sont certes pas simples, mais on n'élit pas un Maire pour ne traiter que des affaires banales.

    Lors de nos entretiens avec Christophe Girard, à la veille et après les élections municipales de 2014, nous les avons évoqués. Il nous avait assuré et même convaincus qu'il avait autant la volonté que la capacité de le faire. Certains nous ont mis en garde. Nous sommes restés confiants. Un an après, nous sommes obligés de constater que nous avons été abusés.

    Ces dossiers, nous ne cessons d'en parler. Le Maire une fois élu nous avait annoncé comment il entendait s'y prendre et il n'a jamais cessé de nous dire qu'il s'en occupait. Nous constatons sur le terrain que loin de se résorber, les problèmes s'intensifient.

    Il  s'agit pour commencer de l'affichage sauvage qui se traduit généralement en fin de semaine par des forêts de poteaux et potelets où des affiches sont agrafées, à l’image de cette publicité du "Gibus Club" qui a envahi l'espace Archives-Temple-Ste Croix (publicité à laquelle nous contribuons à notre corps défendant !). On connait l'identité du commanditaire. Il encourt de sérieuses amendes. M. Girard devrait peser de tout son poids pour obtenir de la Ville qu'elle les applique et qu'ainsi les auteurs soient dissuadés de récidiver…

     

    Cox attoupement 17 04 15à 21h13Consommateurs devant le COX-BAR le 3 mai 2015 à 21h13

     

    Dossier suivant : l’exploitation illégitime de l'espace public par certains bars de la rue des Archives qui occupent souvent tout le trottoir et d'autres portions de l'espace public alors qu'ils n'ont même plus d'autorisation de terrasse, et en font la rampe de lancement de clients, la nuit, vers d'autres établissements voisins. L'action auprès du Tribunal Administratif d'un collectif de riverains et d'associations a obtenu que la mairie de Paris retire l’autorisation de terrasse mais le tribunal a considéré que la préfecture de police avait agi comme il convenait en se limitant à des "avertissements" (aussi efficaces qu'un cautère sur une jambe de bois). Le Maire avait assuré qu'il chercherait la solution de son côté. On attend toujours qu'il la trouve.

    Dernier dossier, ces flyers qui prolifèrent sur les voitures et les rebords de fenêtres pour finir sur la chaussée, parfois collés sur le trottoir, but ultime de leur distribution par des donneurs d'ordre sans scrupules qui se soucient peu de propreté et n'ont aucune pensée pour la dignité des agents de la Ville qui doivent le matin ramasser dans le caniveau des cartons gluants qui collent aux doigts. La solution radicale est une modification du code de l'environnement interdisant le dépôt de tracts sur les biens meubles que sont les voitures. Une majorité existe au parlement pour faire aboutir un texte qui viendrait d'une personnalité de la même sensibilité politique. Rien pourtant n'a été fait.

     

    Flyers sur voiture 29 03 14Invasion d'une voiture par des flyers racoleurs

     

    Alors, un Maire conscient que la pollution due aux flyers est indigne du domaine exceptionnel dont il a la responsabilité désignerait deux personnes pour procéder les jeudis et vendredis soirs à la récupération et à la destruction de ces tracts. Des citoyens le font, de manière irrégulière et à leurs risques, pourquoi pas des agents de la mairie ?

    En résumé, sur ces trois dossiers nous avons fait confiance à Christophe Girard et nous sommes déçus. Qu'aurait fait l'opposition (qui a été à deux doigts de le battre) ? Au vu des positions qui sont défendues par son État Major sur plusieurs dossiers parisiens nous avons des raisons de craindre qu'elle ne se serait pas illustrée. Aussi que personne ne s'étonne, quand viendront les élections régionales de décembre, que la défiance à l'égard des partis politiques soit plus forte que jamais et que les extrêmes fassent le plein. Les exemples de Barcelone et Madrid sont édifiants. Si rien ne se passe d'ici là, nous n'aurons aucune envie d'appeler nos adhérents et lecteurs à la raison.

    Gérard Simonet

     

  • Le COX-BAR : quand ce ne sont pas les consommateurs qui s’attroupent, ce sont les barils de bière qui s’entassent !

    COX barils bière 05 05 15
    Les barils de bière (des futs de 50 litres chacun) occupent le trottoir. Sans parler de ceux qui sont à l'intérieur. Surprenant pour un bar qui n'a pas d'autorisation de terrasse et dont la salle ne peut contenir que 20 à 30 personnes (à conditions qu'elles se serrent debout).

    La réponse est dans la photo suivante :

     

    Cox 08 05 15 à 21h13Le COX-BAR 15 rue des Archives (IVe), le 8 mai 2015 à 21h10

     

    On peut faire mieux encore. Il reste un peu d'espace public à occuper sur le bord du trottoir des Archives, et la chaussée de la rue dite square Ste Croix qui débouche sur la gauche peut accueillir une bonne centaine de personnes supplémentaires. Avec les beaux jours, on est bien parti pour des records d'affluence, à la barbe des autorités qui font semblant de ne rien voir.

    Le marchand de hot-dogs qui est à droite, quant à lui, s'est fait souffler le comptoir de fortune qu'il a installé contre sa devanture.

    Le collectif Archives/Ste Croix

     

  • Une visite exceptionnelle : l’Hôtel de la Païva

      Hotel_w641h478La façade de l'Hôtel de la Païva, côté Champs Elysées (VIIIe)  

     

    En association avec "Vivre le Marais !", Culture et Patrimoine inaugure de nouvelles visites intitulées « Paris secret et insolite » en vous invitant à découvrir,

    le dimanche 14 juin, le somptueux

    Hôtel de la Païva

    Notre guide, Philippe Brinas Caudie, nous expliquera comment une pauvre Polonaise, née à Moscou en 1819, est devenue une femme richissime possédant, entre autres,  une collection de diamants. Vous visiterez le salon, la chambre, la réception, la fameuse salle de bains avec sa baignoire en argent. Vous verrez l'escalier en onyx et tous les décors somptueux de l'hôtel particulier d'une femme d'exception et particulièrement avisée.

    L'hôtel qui appartient à un club anglais, le Travellers Club, ne peut être visité que sur réservation ferme et définitive et en groupe sachant que le nombre de places est limité.

     

    Capture-d’écran-2012-06-26-à-10_15_32Photographie de la Païva

     

    Aussi êtes-vous  invités, pour être sûr d'être retenus, à envoyer un chèque à l'ordre de "Culture et Patrimoine" de 25 euros (prix coûtant) pour les adhérents et de 30 euros pour les non adhérents à Culture et Patrimoine 41, rue des Francs Bourgeois 75004 Paris .

    N'oubliez pas d'indiquer le nom des personnes à inscrire. En cas de surnombre, les premiers inscrits avec leur paiement seront confirmés. Ne vous inquiétez pas si vous ne recevez pas une réponse immédiate, l'organisation de cette visite  demandant  un peu de temps.  

     
    Rendez-vous dimanche 14 juin à 10h45, devant le 25 Avenue des Champs Elysées (M° Franklin Roosevelt). Prévoir 2 heures de visite. 

             

  • EDF fait peau neuve rue des Archives (IIIe) !

    EDF ArchivesLe bâtiment ERDF, 49 rue des Archives (IIIe), qui fait face à l'Hôtel de Clisson, à ses tourelles et à son portail monumental (Photo VlM)

     

    Pour beaucoup, ce bâtiment qui vient d'être ravalé et resplendit d'un blond vénitien retrouvé et d'un portail vernis marqueté impressionnant, est un mystère. Percé de fenêtres, il semble abriter de nombreux logements.

    Il n'en est rien. Ceux qui sont passés par là un jour où les accès étaient ouverts ont dû être surpris de voir à l’intérieur un immense sarcophage de béton.

    C'est un  transformateur haute tension qui fournit le courant électrique au quartier. La façade est un trompe-l’œil, les fenêtres sont des leurres : elles donnent sur du vide ! Il y a en revanche de vrais logements à l'angle avec la rue de Braque au sommet de l'immeuble.

    Ce bâtiment n'obéit à aucun style. Pourtant, reconnaissons le, il était difficile de faire mieux dans l'environnement exigeant qui est le sien. Il nous rend des services et se fait oublier … Que demander de plus, si ce n'est qu'ERDF continue à l'entretenir avec le soin auquel ce grand service public nous a habitués.

     

  • COX-BAR : après le soutien du Tribunal Administratif au refus d’agir de la préfecture de police, les riverains doivent-ils se résigner ?

    Cox 08 03 15COX-BAR, 15 rue des Archives (IVe), dimanche 8 mars 2015 à 21h44

     

    Nous sommes en hiver mais chaque soir l'essaim se forme autour de l'entrée du COX-BAR. La Mairie de Paris lui a refusé une autorisation de terrasse en août dernier, à l'issue d'une période d'essais de trois mois. Le gérant s'en plaint pour se victimiser mais consommateurs et exploitant n'ont rien changé de leurs comportements. N'en déplaise à ceux qui la leur refuse, leur terrasse, c'est le trottoir et la rue … et c'est gratuit !

    A voir ceux qui se pressent en hiver, qu'en sera-t-il aux beaux jours de mai et de juin ? On appréhende le pire.

    Ils n'ont plus de raison d'avoir des scrupules si tant est qu'ils en aient eu un jour : le Tribunal Administratif, saisi par des riverains et trois associations, a estimé dans son  jugement du 3 février 2015 que la préfecture de police avait pris les mesures adéquates. En effet, elle a donné "un avertissement" ! Non suivi d'effet, comme chacun le constate, mais la cour a relevé qu'elle avait agi.

    On peut faire appel de ce jugement jusqu'au 3 avril. Les riverains y réfléchissent. Il leur semble inconcevable que notre République et ses institutions laissent prospérer une situation qui défie l'équité et le bon sens. Le Maire du IVe, Christophe Girard avait annoncé qu'il trouverait une issue à ce que ses administrés ressentent comme une provocation permanente. Rien n'a bougé.

    Le Commissaire Central du IVe, Eric Moyse, en prenant ses fonctions, nous avait assurés qu'il serait intransigeant sur l'application de la loi dans son arrondissement. Visiblement ses supérieurs l'en ont dissuadé. Pourquoi ? Toute une population s’interroge. Leur perplexité a atteint des sommets avec le jugement du Tribunal Administratif.

    Il est vrai que cette instance ne juge pas une situation sur le fond mais s'attache à des textes, des formes et des procédures. Le sens commun et la "justice de paix" n'ont pas leur place dans leurs jugements. Tant pis si les citoyens voient leur espoirs déçus par une institution dans laquelle ils plaçaient leur confiance.

    Il est possible toutefois qu'ils ne se laissent pas abattre par ce qui pourrait n'être qu'une péripétie. Les jours et les semaines qui viennent nous le diront.

    Collectif Archives/Ste Croix

     

  • La place du Bourg Tibourg (IVe) martyrisée ….

    Photo-67Vue de la place du Bourg Tibourg prise de la rue du Roi de Sicile (IVe) (Photo VlM)

     

    Dans un article du 6 novembre dernier, nous dénoncions l'installation incongrue de contre terrasses sur la place du Bourg Tibourg, entre la rue de Rivoli et la rue du Roi de Sicile (IVe), en précisant que "si nous ajoutions « l’encombrement » des arbres, des bancs, des corbeilles, des pots de plantes disposés en sus et  les nombreuses motos qui stationnent en plein milieu et sur les côtés,  que restait-il de cette partie de la place pour y vaquer ?".

    Eh bien non contents de savoir que nombre d'habitants partagent cette position et sont outrés par l'occupation qui est laissée sur cette place, nos élus n'ont rien trouvé de mieux que d'y autoriser l'installation d'un manège ! Nous nous demandons si celui-ci ne sera pas permanent même si nous nourrissons encore l'espoir, peut-être naïvement, qu'il sera enlevé les fêtes étant passées  …Il n'empêche que des manéges il y en a dans le secteur, ne serait-ce que ceux devant l'Hôtel de Ville et place Saint-Paul où nos bambins peuvent s'amuser.

    Photo-68Le manége installé entre les contre terrasses place du Bourg Tibourg (IIIe) (Photo VlM)

     

    Nous serions curieux de connaître les raisons qui ont poussé à ce laisser-faire. Pour le moment les passants et les habitants en sont réduits à faire du gymkhana car nous ne l'avons pas mentionné mais le manége est en plus entouré d'une kyrielle de barrières de protection ! C'est ubuesque !

    Dominique Feutry