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Étiquette : COX-BAR paris

  • Avec ou sans terrasse, le COX bat des records d’affluence

     Cox attoupement 12 04 14 à 20h42Le COX-BAR, 15 rue des Archives (IVe), samedi 12 avril 2014, à 20h42
     

    Tandis que la Mairie de Paris étudie une nouvelle demande de terrasse à la suite de l'essai qui s'est terminé le 9 mars, le COX avec ou sans terrasse prospère en occupant une part toujours plus vaste de l'espace public.

    On voit sur cette photo le peu de cas qui est fait du cordon censé reserver un couloir humanitaire aux piétons ordinaires et aux personnes à mobilité réduite. Ils sont tacitement priés d'emprunter le trottoir d'en-face ou de se hasarder sur la chaussée comme le font certains.

    Il n'est pas nécessaire de commenter davantage cette prise de vue qui parle d'elle-même. Tous ceux qui ont la charge de l'ordre public à Paris et dans l'arrondissement, en tireront les enseignements qui les concernent.

     

  • Le COX, dans une plainte auprès du Procureur de la République, met en cause les riverains pour « dénonciation calomnieuse » !

    Cox attroupement 18 12 13COX-BAR, 15 rue des Archives (IVe) décembre 2013. En haut, entrée de la rue dite square Ste Croix

     

    Le COX entonne "l'air de la calomnie" de Don Basilio ("le Barbier de Séville" – Rossini) !

    Dans une plainte déposée auprès du Procureur de la République, son gérant accuse les riverains qui se sont mobilisés contre son comportement, de "dénonciation calomnieuse". La réalité : un certain nombre d'entre eux qui vivent autour du carrefour Archives/Ste Croix, appuyés par trois associations dont la nôtre, ont déposé des plaintes en janvier 2012 auprès du commissariat de police du IVe pour dénoncer l'occupation tous les soirs de l'espace public et l'entrave à la circulation par les consommateurs du COX, rue des Archives et square Ste Croix. Un an après, en février 2013, constatant que rien ne changeait, ils formaient une requête en légalité contre l'Etat auprès du Tribunal Administratif.

    Cette requête est en cours d'instruction. Le Tribunal a reçu deux mémoires en défense, l'un de la Mairie de Paris qui déclare que le COX n'a pas d'autorisation de terrasse, l'autre de la Préfecture qui s'efforce de répondre aux critiques de non intervention de la police pour libérer l'espace public. Il convient d'ajouter que les attroupements qui caractérisent le mode de fonctionnement du COX tous les soirs, s'accompagnent de tapage dû à la musique et aux éclats de voix. On déplore aussi les soirs de grande fréquentation des épanchements d'urine sur le square Ste Croix qui rendent désagréable et insalubre la traversée de l'espace par les riverains qui rentrent chez eux.

    Cox attoupement square ste croix 29 03 14 à 20h45Extension de l'attroupement de consommateurs sur le square Ste Croix (29 mars 2014)

     

    Fidèle à notre attitude habituelle, nous répondrons à cette nouvelle provocation par la preuve objective de ce que nous avançons. Ce que nous observons tous les soirs, ce que constatent les gens qui circulent rue des Archives, ou essaient de rentrer chez eux square Ste Croix, n'a rien d'une illusion d'optique ou d'une hallucination collective. Les photos, les constats, les témoignages, entre autres, sont là pour le confirmer.

    Yvon Le Gall

     

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  • Echéance de la période d’essai pour la terrasse du COX : c’est pire que jamais !

    Cox attoupement 08 03 14 à 20h57
    Situation "dans l'impasse" (*) dans le IVe ! Attroupement sur la "terrasse" du COX-BAR, 15 rue des Archives, le 8 mars 2014 à 20h57

     

    Nous sommes au terme de la période d'essai consenti par la Mairie de Paris au COX-BAR pour lui permettre de démontrer qu'il est capable de gérer ses clients dans le respect des lois et règlements en vigueur.

    On attend avec intérêt la conclusion de ce test. Dire qu'il est satisfaisant reviendrait à convenir qu'il est licite d'exploiter un bar de cette façon, dans cette partie du IVe et ailleurs. Retirer l'autorisation de terrasse, totalement dévoyée si on en juge par cette photo, n'aurait de sens que si des mesures appropriées sont prises pour que ce bar accepte enfin de respecter les règles du jeu, telles qu'elles ont été rappelées dans la "Charte des bons usages de la rue des Archives" signée le 25 mai 2010.

     

     (*) NB : le square Ste Croix ressemble à une impasse où s'entassent les consommateurs qu'on voit là-haut, mais il n'en est rien. C'est une rue passante qui donne accès à un restaurant et à plusieurs immeubles d'habitation. Quand les clients du COX-BAR le permettent !

      

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  • Dans une seconde, cet homme va tomber ….

    Flyers cette personne va tomber 01 03 14

     

    Il va glisser sur ces "flyers" répandus sur la voie publique et, à moins qu'il ne bénéficie d'un ange gardien vigilant, il va chuter et se casser la tête.

    La politique pratiquée par les "donneurs d'ordre" de cette forme de tracts publicitaires est particulièrement sournoise. il est de leur intérêt que ces bristols en papier glacé aillent sur la chaussée ou sur le trottoir car ils remplissent ainsi leur rôle de vecteur de communication. Les gens qui se déplacent regardent le sol et prennent connaissance du message qui leur est destiné sans avoir besoin de saisir le support pour le lire.

    C'est donc un objectif pour les commanditaires, généralement des boites de nuit plus ou moins interlopes, de faire en sorte que leurs flyers jonchent le sol.

    Sont-ils en infraction ? Oui, s'ils déposent leurs flyers sur un bien immobilier (appui de fenêtres, pas de porte, par exemple), oui aussi s'ils les jettent à terre ; non par contre si les biens sont meubles (typiquement des voitures). Le code de l'environnement est ainsi fait que les voitures en stationnement (biens meubles) deviennent la proie idéale. Il n'est pas rare, de ce fait, d'en voir des files le long des trottoirs, chargées d'une vingtaine de flyers chacune. Tous les points d'ancrage possibles sont mis à profit : essuie-glaces avant et arrière, interstices des glaces et des toits ouvrants, etc …

    Naturellement ils ne restent pas là. Quand les propriétaires reprennent leur voiture, les flyers tombent au sol. C'est le but recherché. Il en est de même de ceux qui sont placés en piles sur les appuis de fenêtres. Ils glissent les uns sur les autres comme des cartes à jouer car ils sont bien glacés et atteignent leur destination finale, à savoir le trottoir.

    Il est apparu au cours de nos discussions avec le Maire-Adjoint chargé de la propreté, François Dagnaud à l'époque, que nos moyens de lutte seraient renforcés si tout simplement on modifiait le code de l'environnement en étendant le champ de la répression aux biens meubles, donc les voitures. Il faut pour cela un vote législatif. Avant 2012, on nous opposait avec raison que l'assemblée nationale de droite serait peu sensible à une proposition de loi réclamée par la gauche à l'Hôtel de Ville.

    Depuis 2012 cette objection ne tient plus. Rien pourtant ne s'est passé. Pour autant que la gauche conserve la Mairie de Paris (non, ce n'est pas du chantage !) rien n'interdit que les députés soient saisis d'un dossier qui doit logiquement concerner d'autres villes au-delà de Paris. C'est à nos élus municipaux de prendre l'affaire en mains et de la faire aboutir.

    Attendons par conséquent le 30 mars 2014. Sur la base des données nouvelles, nous relancerons le débat. Si rien n'est possible du côté du Parlement, il reste un moyen à portée des mairies dont nous garantissons l'efficacité : mettre sur le terrain, tous les vendredis soir, une brigade de deux personnes de la mairie d'arrondissement, chargées de récupérer les flyers qui viennent d'être déposés, pour les mettre à la poubelle avant qu'ils n'aient atteint le sol. C'est généralement facile car ils sont en piles.

    Cette intervention "à la base" éviterait que les balayeurs qui interviennent le dimanche n'aient à assumer la charge indigne et pénible de décoller ces papiers du sol et de les enlever. Ce serait une façon de dire le respect que nous avons pour leur rôle si utile à la collectivité.

    Pour faire bonne mesure, les nouveaux Maires devraient leur donner comme mission aussi de retirer des potelets et autres poteaux les affiches sauvages qui y sont régulièrement aggrafées à la veille des week-ends. Certains d'entre nous l'ont déjà fait dans une démarche citoyenne, c'est a fortiori dans les cordes de la mairie d'arrondissement.

     

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  • Le Trésor de l’abbaye Saint-Maurice d’Agaune exposé à Notre Dame !


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    Coffret-reliquaire du prêtre Teudéric (VIe siècle). Trésor de l'abbaye Saint-Maurice d'Agaune

     

    Après le tapis de Louis Philippe, Notre-Dame s'apprête à accueillir en avant première, avant le Musée du Louvre, une exposition encore plus exceptionnelle, puisqu'il s'agit du célèbre trésor de l'abbaye suisse de Saint Maurice d'Agaune. L'abbaye la plus ancienne d'Europe occidentale située dans le canton du Valais qui fêtera ses 1 500 ans en 2015. Ce haut lieu spirituel, fait rare, n'a depuis lors jamais cessé d'être occupé par des moines. 

    Aussi la communauté des moines a-t-elle pu ainsi conserver des pièces de tout premier ordre qui, chose encore plus remarquable, n'ont jamais quitté leur lieu d'origine.

     

    Vase_sardonxyVase en sardonyx (IIe -Ier siècle avant JC)

     

    Le samedi 1er et le dimanche 2 mars les principales pièces (une vingtaine sur les cent que compte le trésor) seront exposées à Notre Dame avant de rejoindre le Louvre où elles pourront être admirées du 14 mars au 16 juin (espace Richelieu). Des châsses, des reliquaires, des coffrets, des crosses et des vases, mais aussi des manuscrits, des chartes, constituent l'essentiel de la collection. Les plus anciens objets sont antérieurs à l'ère chrétienne, tel ce vase de sardonyx ou contemporaines de la fondation de l'abbaye au VIe siècle.

    Une conférence sur ces reliquaires d'exception est programmée le samedi 1er mars à 10h30 à Notre Dame. 

    Dominique Feutry

     

  • La face cachée des égouts de Paris à la mairie du IVe

       1les_eg7  Egoutiers en action dans les égouts de Paris

     

    Nous avons parlé à plusieurs reprises des égouts de Paris et des importants travaux qui étaient entrepris dans notre quartier pour les rénover (voir notre article du 17 mai 2013). Il s'agit, rappelons le, du plus important réseau au monde, avec près de 2 500 km de galeries. Son origine remonte aux romains, puis aux aménagements opérés par Philippe Auguste et surtout 5 siècles plus tard par le Baron Haussmann et l'ingénieur Belgrand. Ces derniers sont à l'origine de la création du double réseau, eau potable-eaux uséee. 

    Pour ceux qui ne souhaitent pas entreprendre une visite guidée sous terre (en barque) à partir de l'entrée qui se trouve  Pont de l'Alma (VIIe), une très intéressante exposition photographique itinérante dénommée "Ici-bas, les égouts de la capitale" est consacrée à ce sujet, un peu mystérieux, dans plusieurs mairies de Paris.

    Depuis le  28 novembre et jusqu'au 14 mars, elle est installée dans la mairie du IVe (accés 2, place Baudoyer).

    Egoutsdeparis-8-300x225Une galerie des égouts de Paris 

    Tout le parcours proposé magnifie le travail essentiel, effectué pour notre confort quotidien, par les égoutiers de Paris (près de 260 personnes, hommes et femmes) qui veillent sur ce réseau où s'écoulent 870 000 m3 d'eau usées chaque jour.

    Les photographies sont l'oeuvre de Sélène de Condat qui durant 6 mois a réalisé des clichés en accompagnant les équipes dans leur travail. Une exposition très réussie et très instructive.

    Dominique Feutry

                 

  • Révélation inattendue de la Mairie de Paris : le COX n’a pas d’autorisation de terrasse !

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    Cox attroupement 12 04 13

    Physionomie habituelle du COX BAR, 15 rue des Archives dans le IVe ; un peu plus de monde, un peu moins suivant l'heure, le jour, la date, le temps mais toujours beaucoup de consommateurs qui occupent le trottoir et la chaussée rue des Archives et square Ste Croix de la Bretonnerie.

    Riverains et associations se sont groupés pour demander des comptes à l'Etat qui a peu fait jusqu'à présent pour mettre de l'ordre à cette situation choquante. Une requête en légalité a été déposée au Tribunal Administratif (notre article du 5 mars 2013). Mettant à profit son délai de deux mois pour répondre à une première et simple demande, la Mairie nous fait une surprenante révélation.

    Dans un courrier datant du 15 avril 2013, la Direction de l'Urbanisme nous dit ceci :

    "La SARL TRIBORD, ancienne exploitante du COX BAR, était titulaire d'une autorisation de terrasse ouverte de 9,00 m x 0,80 m au 15 rue des Archives à Paris 4ème depuis le 12 août 1996. Cette société ayant été radiée du RCS (registre du commerce et des sociétés – NDLR) le 4 décembre 2003, cette autorisation est désormais caduque et la société BRV (exploitante du COX BAR – NDLR) ne peut s'en prévaloir. Un courrier a été adressé au gérant de cette dernière afin de l'inviter à retirer l'affichette apposée sur sa devanture".

    On se souvient que le Commissaire Central du IVe avait demandé au Préfet de Police, au printemps dernier, d'obtenir de la Mairie de Paris que l'autorisation (présumée, on vient de l'apprendre) de terrasse lui soit retirée, et que le Préfet n'avait pas jugé opportun de donner suite (notre article du 22 octobre 2012). Voilà un noeud qui se défait tout seul ! C'est de bon augure pour la suite de notre démarche, qui n'a d'autre but qu'obtenir de l'autorité compétente la résolution d'un problème aigu d'occupation de l'espace public, dénoncé avec insistance depuis cinq ans par les riverains et habitants du Marais.

    Dominique Feutry

                     

    Post scriptum, 6 mai 2013 :

    Nous apprenons que ce bar a été victime tout récemment pendant la nuit d'un acte de vandalisme contre sa devanture. Nous condamnons vigoureusement ce geste violent, et ce genre de comportement qui n'a pas sa place dans nos quartiers où tout doit être mis au service du  "vivre ensemble".

     

  • L’Ambroisie, le « trois étoiles » du Marais

    Vosges 9 ambroisie entrée 18 02 13 

    Sobriété et distinction. Sous les arcades de la place des Vosges, ce restaurant, qui fait partie du patrimoine du Marais, est digne en tout point du cadre exceptionnel qui l'entoure (photo VlM)

     

    Bernard Pacaud crée l'Ambroisie en 1981 quai de la tournelle dans le Ve. Très vite, ce chef surdoué s'attire les faveurs d'un public de connaisseurs. Dix mois plus tard il obtient sa première étoile Michelin, un an après sa deuxième.

    En 1986, il se déplace au 9 place des Vosges dans le IVe, où il prend possession du local d'un joaillier. Il obtient sa troisième étoile en 1988 et ne l'a jamais quittée depuis. Au sein du club prestigieux des trois étoiles de Paris (ils sont 10 à Paris et 27 en France), il est le plus ancien dans cette distinction.

    Bernard et son fils Matthieu (32 ans) règnent sur la cuisine. Danièle est à l'accueil et veille sur la salle avec le maître d'hôtel M. Vetaux.

    Vosges 9 ambroisie danièle pacaud et vetaux 20 02 13
    Vosges ç ambroisie pacaud bernard

     Danièle Pacaud et le maitre d'hôtel à gauche (photo VlM), Bernard Pacaud à droite

     

    La carte est sompteuse. Renouvelée tous les trois mois, elle s'appuie sur les produits de saison. Entrées et plats recourent à la truffe en ce moment : oeuf en île flottante sur coulis de truffe, aspic de foie gras à la truffe, feuilleté de truffe et salade de mâche, Mont d'Or à la truffe. Les crustacés occupent aussi une place de choix : feuillantine de langoustines, noix de Saint-Jacques, fricassée de homard, matelote de baudroie aux écrevisses….

    La carte des vins fait tourner la tête avant même d'y goûter. Un choix de dix millésimes de Montrachet, le plus grand des blancs de Bourgogne, donc du monde ! Un Pétrus 1995, dans les Pomerol. De la Romanée-Conti, dans la Côte de Nuits, réputée introuvable …. Des vins inaccessibles au commun des mortels mais nous sommes ici dans la demeure des Dieux de l'Olympe, dont le nectar était la boisson et l'ambroisie la nourriture, à ce qu'on dit.

    Il faut bien sûr casser sa tirelire avant de s'y rendre. Les entrées sont à 100 € en moyenne, les plats varient de 95 à 240 €, les fromages/desserts autour de 30 €. Pour les vins, il n'y a pas de limite. Si une bouteille honorable peut coûter autour de 300 €, les plus prestigieux dépassent 10.000 € !

    Il ne faut pas s'en offusquer. Ces artistes de la table travaillent pour le rayonnement de la France et pour l'équilibre de nos échanges. Leurs clients viennent du monde entier. S'il existe encore une clientèle locale, on assiste au déferlement de ressortissants de pays qui sont devenus nos créanciers, tandis que la vieille Europe s'essouffle. Tant mieux dans le fond s'ils sont prêts, par snobisme souvent, à dépenser 30.000 € pour s'offrir un vin mythique qui est hors de notre portée. Cet argent entre dans notre économie et nous en avons bien besoin.

    Il convient d'ajouter que plus de vingt personnes extrêmement qualifiées sont nécessaires au fonctionnement de l'établissement. Un restaurant qui est condamné à l'excellence, faute de quoi les étoiles s'éteindraient les unes après les autres. Dire qu'il est cher n'a pas de sens : il coûte le prix de la perfection.

    La décoration participe au plaisir du repas. On le doit à François-Joseph Graf. Il respecte l'environnement XVIIème siècle de la place des Vosges mais ne s'en sent pas prisionnier. C'est ainsi qu'il n'a pas hésité à mélanger les genres pour le mobilier : l'art déco côtoie les styles anglais et viennois. Les tapisseries sont classiques et donnent au cadre de la chaleur et le sentiment d'être "chez soi", dans un décor irréel cependant, en attendant que résonnent les douze coups de minuit pour un retour à la réalité.

    Vosges 9 l'ambroisie-1Une des salles à manger (photo VlM)

    Dans ce restaurant d'exception, un évènement exceptionnel s'est produit. En 1997, Jacques Chirac alors président de la République, y a emmené son invité Bill Clinton. C'était une dérogation à la règle qui veut que les chefs d'Etat étrangers soient reçus à l'Elysée. Mais Jacques Chirac l'a voulu ainsi. Danièle Pacaud raconte que le quartier était envahi de gardes US armés, de fonctionnaires de la CIA, et les cuisines investies par une armée de goûteurs inquiets des risques que leur président soit empoisonné !

    Gérard Simonet