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Étiquette : crustacés

  • Poissons, coquillages et crustacés de qualité rue Rambuteau (IIIe-IVe), à portée de nos bourses !

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    "Le Homard Parisien", 21 rue Rambuteau  (IVe) – 01 83 91 95 93 (Photos VlM)

     

    Il  semble contredire ceux qui dénoncent la disparition des commerces de détail, de bouche et de proximité. Omar Franka, qui n'hésite pas à jouer sur les mots en mêlant avec humour son nom à son enseigne, a ouvert récemment "Le Homard Parisien" au 21 rue Rambuteau dans le IVe.

    Ceux qui expriment régulièrement leur insatisfaction à propos de l'évolution de nos quartiers diront qu'il n'y a rien de nouveau puisque cette poissonnerie existait déjà. C'est vrai et c'est faux. Une poissonnerie était bel et bien là mais les clients, en dehors de quelques victimes expiatoires souvent étrangères et ignorantes qui s'y laissaient piéger, repartaient tous plumés tant les prix étaient hauts.

    Nous avions fini par considérer que la poissonnerie Lacroix, qui  nous fournissait en poissons, crustacés et coquillages de qualité à un prix convenable et qui faisait autorité au début des années 2000, n'avait pas été remplacée, ce qui a contribué à alimenter l'opinion que les commerces de bouche disparaissaient.

    Homard étalageA l'étalage : bouquets, St Jacques, gambas, homards, pinces de crabes, king crabe….

     

    Omar, dit "Le Homard Parisien" a choisi de relever le gant de la qualité et de la compétitivité. Ses produits, qu'il s'agisse des poissons ou des crustacé/coquillages sont de première fraîcheur et les prix sont dans la même veine que ceux pratiqués au Marché des Enfants Rouges par exemple. A titre d'exemple, la douzaine d’huîtres spéciales Marennes-Oléron n° 2 est à 19,00 € et la Gillardeau n° 3 à 25,00 €. Signe d'excellence, on y trouve du king crabe, une énorme araignée de mer hors de prix mais extrêmement savoureuse. Faire l'essai quand on perçoit le bonus de fin d'année….

     

  • Tourisme de masse : le quotidien « Le Monde » reprend les thèmes que nous avons soulevés il y a deux ans

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     Le syndrome du tourisme de masse touche Venise, Dubrovnik, Prague, Barcelone, Santorin. Prochaine victime Paris ?

     

     

    La France a des sujets tabous dont on ne peut parler qu'avec des pincettes. Condamner le tourisme, c'est porter atteinte aux touristes, à des étrangers donc et ce n'est pas conforme à la doctrine humaniste que nos pays européens brandissent à toute occasion.

    Nous nous sommes pourtant hasardés sur ce terrain il y a deux ans en déclarant que certains sites ont dépassé les limites soutenables. Parmi eux Venise évidemment, mais aussi Pompéi, et bien d'autres où les responsables locaux cherchent des solutions pour faire face au sinistre.

    Nous nous sommes posé la question à propos de Paris, conscients dès cette époque de la proximité d'une vague prête à déferler. Aujourd'hui c'est le quotidien "Le Monde" qui y répond, en des termes qui ressemblent de près à ceux, prémonitoires, que nous utilisions. Dans son éditorial du 5 octobre 2018, il analyse la situation et nous livre des réflexions qui n'ont pas fini d'alimenter les débats, à commencer par ceux qui vont animer la campagne des élections municipales de Paris. A lire avec attention :

     

    "La France n’est pas seulement championne du monde de football, elle l’est aussi en tant que destination touristique. Ce mantra des pouvoirs publics a été une nouvelle fois répété, mercredi 3 octobre, par Jean-Baptiste Lemoyne, le secrétaire d'Etat chargé du tourisme, lors de la présentation du bilan de la dernière saison estivale, en annonçant que le cap des 90 millions de visites devrait être dépassé cette année.

    Cette « troisième étoile » mérite toutefois d’être relativisée. D'abord, du fait de la situation géographique centrale de la France en Europe, un visiteur sur cinq ne passe qu’une nuit sur notre territoire, avant de rejoindre sa destination finale dans un autre pays. Par ailleurs, lorsqu’on prend en compte les dépenses des touristes, l'Hexagone n'occupe que la troisième place, derrière les Etats-Unis et l’Espagne.

    L'enjeu économique reste néanmoins essentiel. Même si le secteur éponge 27 % de notre déficit commercial, cette activité a été longtemps négligée, le luxe, l'agroalimentaire ou l'automobile étant considérés comme des piliers plus respectables de notre économie. Certes, l'approche est en train de changer, mais les recettes touristiques ne représentent toujours que 2,3 % du PIB, contre 5,2 % en Espagne, selon les statistiques d’Eurostat. I1 y a donc une marge de progression.

    Cette nécessaire course à l'attractivité ne doit toutefois pas faire perdre de vue la montée des conséquences négatives du tourisme de masse. Comme la plupart des destinations les plus courues, la France est désormais confrontée a un phénomène que les professionnels désignent sous le néologisme de « surtourisme ».

    Le développement des voyages à bas coût, l'accession d’une part de plus en plus grande de la population mondiale a la classe moyenne et l'arrivée d'Internet ont généré une croissance exponentielle du nombre de touristes, qui, en 2017, a dépassé 1,3 milliard de personnes, dont la moitié à destination de l'Europe. Le premier secteur économique mondial n'est plus l'industrie pétrolière ou l'automobile, mais le tourisme.

    Le fait que davantage de gens puissent voyager est plutôt une bonne nouvelle pour la croissance et l'emploi. Le problème est que ces foules de voyageurs ont tendance à se concentrer sur un nombre limité de destinations, au point de saturer les infrastructures de transport et d’accueil et de créer d’importants déséquilibres au niveau local.

    Un peu partout, les autochtones expriment leur ras-le-bol face a cette invasion incontrôlée, alors que la manne financière apportée par les touristes a du mal a compenser les dégâts collatéraux. Les prix de l'immobilier s'envolent, l'emploi se concentre sur des métiers saisonniers et mal payés, l’environnement se dégrade, les villes se transforment en musées, en parcs d'attractions ou en lieux de beuverie permanente.

    Au-delà de l’objectif louable de faire venir plus de touristes, il devient urgent de réfléchir à la canalisation de flux de visiteurs qui commencent à inquiéter les professionnels. Il ne s’agit pas de contester aux Chinois ou aux Indiens le droit de prendre part à cette démocratisation du voyage. Toutefois, une régulation relève du bon sens. Certaines villes ont commencé à mieux encadrer les plates-formes Internet de location saisonnière. La promotion de nouveaux points d'attraction ou l'étalement de la fréquentation grâce à l’organisation d'événements hors saison peuvent aussi contribuer a ce que les vacances des uns ne deviennent pas un enfer pour les autres."