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Étiquette : dagnaud francois

  • Au secours ! Le contrat d’enlèvement des tags est interrompu par la Ville de Paris

    Tags rupestres 
    S'il sagit "d'art de la rue", l'art est tombé bien bas (et la rue aussi)

                                                                        

    N'appelez plus STOP' GRAFF au 0 800 800 557 ; le numéro de la Ville de Paris pour l'enlèvement gratuit des tags ne répond plus. Ou plutôt si, il répond que la "Société Urbaine de Travaux" qui en était chargée, a terminé son contrat avec la Mairie de Paris le 28 février et qu'il convient désormais d'appeler le 3975. 0 800 004 626

    Nous l'avons fait. On tombe sur un standard téléphonique robotisé, du genre qu'on aime, qui dit "tapez 1, tapez 2" puis "je n'ai pas compris votre réponse". On exagère un peu : c'est un être humain qui a fini par nous répondre … qu'il n'avait pas de réponse.

    Quand les éboueurs font grève, on est envahi par les ordures. Quand il y a vacance d'enlèvement des tags, le fléau se déploie comme un nénuphar dans un bassin : en un jour, la surface couverte double.

    Nénuphars

    Magnifiques nénuphars nymphéas, pour faire passer le goût détestable de la photo du dessus (Photo Wikipédia)

     

    La prolifération était notable depuis quelques jours. Chacun se demandait ce qui se passait. On a la réponse maintenant.

    Sans doute y a-t-il de bonnes raisons de remettre en cause les contrats actuels. On le saura la semaine prochaine au cours d'un entretien dans le cadre de "Vivre Paris !" avec François Dagnaud, Maire Adjoint de Bertrand Delanoë pour l'environnement. Ce qui est certain c'est que la situation ne doit pas durer car les dégats seraient irréversibles.

    Enlèvement des tags, services mairie gratuit : 0 800 004 626

     

     

  • Règlement des étalages et terrasses à Paris : les Maires d’arrondissements s’invitent au débat

    Boutault réunion terrasses

    15 septembre 2010, "La Cantine" (IIe), réunion du réseau "Vivre Paris !", Le Maire du IIe, Jacques Boutault, s'exprime devant une salle archi-pleine. Camille Montacié, première adjointe au Maire du IIIe, était également dans la salle. Absents du débat, les Maires du 1er et du IVe.

                                                                                                                                                       

                                                                                                                                                          

    Plus de cent personnes se sont retrouvées hier à "La Cantine", à l'appel du réseau "Vivre Paris !" pour une présentation de l'avant-projet de règlement élaboré par la Direction de l'Urbanisme de la Ville de Paris.

    Anne Penneau (Riverains de la Butte aux Cailles, XIIIe), Elisabeth Bourguinat et Gilles Pourbaix (ACCOMPLIR, 1er, IIe), Philippe Jacquinot (Quartier Latin Passionnément, Ve et VIe) et Laurent Jeannin-Naltet (Drois du Piéton) se sont succédé pour montrer les dangers pour les habitants, usagers de l'espace public, des mesures nouvelles qui sont proposées. Face à leur nocivité, les "avancées" contenues dans le texte nous paraissent bien minces.

    Le débat descend maintenant dans les arrondissements. Outre le Maire du IIe, Camille Montacié, au nom du Maire du IIIe, a pris également la parole pour inviter les habitants, directement et à travers leurs associations, à exprimer leur sentiment sur la situation actuelle et sur les changements proposés.

    Le "Comité de Pilotage" des "états généraux de la nuit, qui s'est tenu trois heures plus tôt à l'Hôtel de Ville sous la présidence du maire-Adjoint de Paris Mao Péninou, s'est également saisi du dossier en en faisant le thème d'un des ateliers.

    Les membres de "Vivre Paris !", dont "Vivre le Marais !" fait partie, avaient devancé l'appel en proposant cet été une version du règlement qui favorise une meilleure distribution de l'espace public entre exploitants et riverains. Les services de la Ville de Paris n'ont sans doute pas eu le temps de l'examiner car les dispositions de leur avant-projet ne s'en inspirent guère.

    Les présentateurs ont mis le doigt, par ailleurs, sur une anomalie qui s'apparente à du conflit d'intérêt. C'est l'Adjointe au Maire de Paris, Lyne Cohen-Solal, chargée du commerce, qui arbitre les autorisations de terrasses, contre l'avis le cas échéant des Maires d'arrondissements, bien placés pourtant pour apprécier la sensibilité des situations. Le visa d' Anne Hidalgo, (Urbanisme), d'Annick Lepetit,  (Déplacements, Espace Public), et de Véronique Dubarry, (Personnes Handicapées), n'est pas davantage requis. On comprend dans ces conditions que le nombre et la surface des terrasses aient explosé cet été. On comprend aussi l'amertume des riverains dont la satisfaction passe après les intérêts marchands.

    Le texte "powerpoint" de la présentation peut être consulté ICI. Nous vous incitons à vous rendre aux réunions-débats en mairies d'arrondissements, aux dates que nous nous ferons un plaisir de vous indiquer dès qu'elles seront établies. De notre côté, nous sommes invités le 8 octobre à une réunion d'échanges avec Lyne Cohen-Solal, à l'Hôtel de Ville.