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Étiquette : déconfinement

  • Avec la technologie BRUITPARIF, la mairie peut connaitre le bruit en temps réel, son intensité, son origine… et agir si elle le veut !

     

    Méduse

    Quatre micros directionnels et une webcam au-dessus d'un site bruyant : la "Méduse" de BRUITPARIF est opérationnelle sur plusieurs dizaines de sites parisiens sensibles. (Photo Bruitparif)

     

     

    "La lutte contre les nuisances sonores revient en premier lieu au Maire. Il (elle) doit prévenir, atténuer ou faire cesser les troubles à la tranquillité publique. Il (elle) se doit de prendre toutes les mesures nécessaires à la lutte contre les nuisances sonores provoquées par des tiers du fait de ses pouvoirs de polices générale et spéciale. (Agence Régionale de Santé Grand-Est, 2 juin 2020).
     
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    Les niveaux sonores se mesurent en décibels. L'échelle des décibels est  logarithmique. Chaque fois que le bruit double en volume, le nombre de décibels (dB) augmente de 3 points. L'OMS (Organisation Mondiale de la Santé) recommande que le niveau sonore dans les villes ne dépasse pas 45 dB.
     
    On considère qu'un niveau de 50 dB est encore acceptable mais c'est déjà environ trois fois le volume sonore recommandé. Quand les niveaux atteignent 60 voire 70 dB (10 à 20 dB de plus) on se situe 10 à 100 fois au-dessus de la norme ! La santé n'y résiste pas.
     
    La mairie de Paris ne parait pas s'en préoccuper. C'est un indice : il existe désormais une "Délégation auprès de la Maire, en charge du tourisme et de la nuit". Frédéric Hocquard qui en a la charge était "Adjoint en charge de la nuit" dans la mandature précédente. On connait sa sollicitude à l'égard des industriels de la boisson, de la musique techno, de la nuit et de la vie festive par essence bruyante. On aurait aimé voir aussi auprès d'Anne Hidalgo un Délégué à la qualité de vie des parisiens, soucieux notamment de préserver leurs nuits…. On cherche un homme, comme se lamentait Diogène avec sa lanterne !
     
    La technologie BRUITPARIF et ses "Méduses" permettent pourtant à ceux qui se préoccupent de leurs concitoyens de mesurer objectivement le bruit et de le localiser. Pour en persuader nos lecteurs, nous les invitons avec Patrick Broders à visualiser les implantations de Méduses sur Paris et notamment au Carreau du Temple, aux Halles et sur la place du Marché Ste Catherine
     
    Allons-y !
     
    Cliquez sur le site de BRUITPARIF  et zoomez sur la carte qui apparaît. Vous pouvez y voir la pollution sonore en temps réel, de jour comme de nuit, partout où des « Méduses » ont été installées. La pastille de couleur sur la carte de Paris indique la mesure du son en dB. C’est pour cette raison que les chiffres qui apparaissent sont mouvants. 

     

    écran 7Application "Le bruit dans mon quartier" de BRUITPARIF

     

    Toujours sur la carte de Paris, cliquez ensuite sur la pastille de votre choix pour avoir accès au tableau des mesures du bruit relevées jour par jour, ¼  quart d’heure par ¼  d’heure, en temps réel. Dans le tableau qui apparaît, cliquez simplement sur une case colorée d’un ¼  d’heure déterminé  pour voir  une photo webcam des lieux indiquant la source exacte du bruit !

    Un simple mouvement de souris permet d’avoir une vue panoramique de type webcam (droite/gauche/haut/bas + zoom). Ceux qui sont responsables de l'ordre public ont connaissance en temps réel des établissements fautifs et du niveau de bruit qu'ils génèrent. Ils ont tout ce qu'il faut pour sévir, pour autant qu'ils le veuillent !

    Or  60/70dB,  c’est jour et nuit  Place du Marché Saint Catherine : c’est INSUPPORTABLE ! et BRUITPARIF confirme la totale fiabilité de ces mesures

    Nous attendons de la mairie de Paris qu'elle agisse pour une réduction immédiate du niveau sonore à 40/50 dB pour la Place du Marché Sainte Catherine. C’est facile et immédiat puisqu’il suffit, à minima, de revenir tout simplement aux espaces autorisés avant la Covid 19 ! (Des croix de Saint André, fixées au sol, en indiquent les limites)

    Gérard Simonet avec Patrick Broders et le Dr Bertrand Lukacs

     

     
  • Les déclarations d’Anne Hidalgo sur la sortie du confinement des cafés-restaurants soulèvent de vives protestations dans la population

    Archives 51 la terrasse tentaculaire

    Est-ce là ce qui nous attend ?

    Archives 43 piéton à la canne

    Halte ! On ne veut pas du retour à ces excès !!!

     

    Voilà dix ans maintenant les citoyens parisiens se mobilisaient dans le mouvement "Vivre Paris !", avec des associations dans tous les arrondissements, pour dénoncer l'invasion de l'espace public par les terrasses de cafés-restaurants et les nuisances sonores qui en résultent de jour et hélas la nuit. La Maire de Paris, en annonçant qu'elle allait donner plus d'emprise encore à ces établissements, sur les trottoirs et sur des rues entières, gratuitement, envoie un signal à l'opposé de ce que les parisiens attendent à la fin d'une crise sanitaire dont ils ont beaucoup souffert.

    Anne Hidalgo affirme que la mesure prendra fin en septembre. Qui peut croire que les débits de boissons, soutenus par les lobbies de l'alcool et les professionnels de la nuit, se résigneront à abandonner un privilège qu'ils réclament depuis toujours : la maitrise à leur avantage de l'espace public et sa marchandisation.

    Le  Dr Bertrand Lukacs, président d'Habiter Paris et de l'association des Riverains du canal St Martin (Xe), soutenu par d'autres forces vives, dans le XIe arrondissement très éprouvé, et partout ailleurs dans Paris-centre et dans Paris, s'exprime à propos de cette déclaration d'Anne Hidalgo qui a fait l'effet d'une bombe.

    GS

     

    Le nécessaire redémarrage de l’activité des bars et des restaurants doit bien évidement tenir compte des contraintes des gestes barrière, pour autant il ne doit certainement pas se faire sur le dos de la santé des riverains.

    Les parisiennes et les parisiens ont pris pleinement conscience de l’ampleur de la pollution sonore qu’ils subissaient au quotidien. Et ce sont dans les quartiers festifs que les parisiens souffrent le plus comme le montrent très bien les mesures de Bruitparif.

    La baisse de la pollution sonore, largement perçue comme un des rare bénéfices du confinement par les habitants doit absolument perdurer. Pour la santé des parisiens, cette lutte contre la pollution sonore, passablement oubliée jusqu’à présent, doit devenir une des priorités de la prochaine équipe municipale, à l’instar de la lutte contre la pollution atmosphérique.

    Les annonces d'Anne Hidalgo au quotidien "Le Parisien" hier matin sont de très mauvais augure : sans aucune concertation préalable avec les associations de riverains concernés, il est annoncé : "Pour les bars, cafés et restaurants : élargir l’emprise des cafés et bars sur l’espace public. Des rues entières pourraient leur être réservées à titre gratuit".

    Nous comprenons les enjeux mais nous ne pourrions comprendre et nous n’accepterons pas que le redémarrage de l’activité des bars et des restaurants ait pour conséquence directe une aggravation de la pollution sonore subie par les riverains.

    La situation que nous traversons, inimaginable il y a encore quelques mois, nous oblige à changer profondément et durablement nos comportements car nous devrons cohabiter un long temps avec le virus. Saisissons cette opportunité pour construite ensemble un lendemain meilleur, moins pollué, plus écoresponsable. Et ce qui est vrai pour tous est aussi vrai pour les bars, cafés, restaurants et établissements de nuit. Et c’est possible si nous avons cette ambition partagée. Le chemin n’est évidemment pas simple mais la première des conditions, essentielle au succès, c’est la concertation entre tous, et donc avec les riverains.

    Nous demandons une fois de plus à faire partie intégrante des discussions préparatoires avec les services de la mairie de Paris et de la préfecture de police de Paris. Nous avons des propositions à formuler pour minimiser au maximum le risque sanitaire qui reste prioritaire pour tous et ne pas aggraver la situation des riverains.

    Dr Bertrand Lukacs

     

  • Les associations « Vivre Paris ! » sollicitent un entretien (à distance) avec le « Ministre du déconfinement » Jean Castex

    Castex jean FR3Jean Castex (Photo France 3 Occitanie)

     

     

    Jean Castex est Maire de Prades (Pyrénées Orientales), la ville du Maître catalan du violoncelle Pablo Casals. Issu de la droite, il a été réélu aux dernières municipales avec le score élogieux de près de 76 %. Le gouvernement par la voix du Premier Ministre Edouard Philippe, a annoncé le jeudi 2 avril sur TF1 qu'il sera chargé de la "coordination d’un groupe de travail interministériel pour réfléchir à la stratégie de déconfinement". Haut fonctionnaire, élu local, énarque… L'homme semble avoir toutes les caractéristiques requises pour mener à bien cette tâche. Il connait nos institutions, notamment celles qui touchent à la Santé.

    Des associations parisiennes militent depuis 2010 sous l'étiquette "Vivre Paris !" pour le respect de l'espace public, la maitrise du tourisme festif, le contrôle de la consommation nocturne de boisssons alcooliques, la régulation du cadre de vie des espaces ouverts, le droit à la tranquillité et au sommeil des habitants. Ces associations souhaitent partager avec ce haut fonctionnaire leur analyse de la situation et leurs recommandations pour l'avenir.

    Cox attoupement square ste croix 29 03 14 à 20h45

    Jean pierre timbaud soirée privée sept 2012

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Rassemblements nocturnes et alcoolisation dans les IVe et  XIe arrts….

     

    Il n'est pas question de s'acharner sur des établissements à terre aujourd'hui, condamnés avec le confinement à fermer leurs portes, et d'exploiter dans notre rhétorique les aberrations constatées et dénoncées hier, notamment les rassemblements de foules de consommateurs à l'intérieur, sur les trottoirs et sous les fenêtres des habitants qui ont vécu l'enfer de nuits sans sommeil. Peut-être fallait-il que ces excès se produisent et se révèlent pour que les yeux se décillent ?

    Nos amis du XIe arrondissement très affectés par les méfaits des activités festives nocturnes et de l'alcool s'expriment en ces termes sur le sujet :

    "Citoyens engagés, responsables associatifs, nous sommes des observateurs avisés et modérés, constants (nous travaillons dans la durée, depuis plus de dix ans), raisonnablement objectifs (sensibles à ce qui relève de l'intérêt général qui est notre unique boussole), nous représentons la fameuse "société civile" qui ne s'exprime que très rarement, et trop souvent dans des sondages d'opinion aux questions généralement biaisées. Nous sommes reconnus en tant que tels par un grand nombre des décideurs."

    A ce titre, nous les rejoignons pour nous exprimer auprès de Jean Castex sur les enjeux des modes de déconfinement dans nos quartiers caractérisés par une surpopulation, l'indiscipline des exploitants et des consommateurs, une certaine discordance dans l'attitude des autorités : préfecture de police et mairie de Paris. Nous craignons un encouragement au laxisme, un manque d'effectifs de contrôle, le rejet social des mesures de déconfinement, leur mauvais décodage par les populations, la difficulté de leur mise en œuvre réelle, et pour finir les résistances à l’application d'une politique efficace de déconfinement avec un risque d'échec et de rebond dévastateur.

    Il est conseillé à ce propos de s'inspirer des expériences de pays voisins qui travaillent sur des modes de sortie du confinement qu'ils ont eux-mêmes instaurés (Italie, Autriche, Allemagne, Espagne, Danemark …)

    Nous voulons quant à nous que la sortie du confinement réussisse. Nous sommes demandeurs d'une visio-conférence entre des représentants de nos associations de notre mouvance "Vivre Paris !" et Jean Castex, pour nous en entretenir.

    Vivre le Marais ! Vivre Paris-centre !

     

  • La flèche d’une grue géante au secours de la flèche de Notre-Dame !

    Notre dame grue géante 26 12 19
     Vue du chevet de Notre-Dame et de la grue géante  Potain (entreprise Manitowoc – USA) depuis le pont de l'Archevêché (Photo VlM, clic gauche dans la photo pour agrandir)

     

     

    Avec ses 80 mètres de haut, cette "grue à tour" domine Notre-Dame. Elle est là pour que soient extraits les milliers de tubes d'échafaudages qui, plus ou moins fondus, sont restés prisonniers de l'incendie et se sont entremêlés avec le plomb en fusion pour former un lourd carcan qu'il va falloir découper et retirer morceau par morceau pour soulager la structure et permettre la reconstruction des parties détruites et de la flêche.

    La structure de cette grue gracile parait bien frêle. Elle donne l'impression qu'une charge agissant au voisinage de l'extrémité de la flèche la ferait inexorablement plier et précipiterait l'engin au sol. Il est vrai que le moment de flexion agissant alors sur l'embase de la tour est extrême. Mais il est compensé par le contre-poids qu'on aperçoit à l'arrière de la flèche. Sur des valeurs  de charge moyennes, il efface en totalité le moment de flexion sur la base de la tour, qui subit alors un effort de compression simple, plus facile à maitriser, pour autant que le moment d'inertie de la section de la tour lui assure de résister au flambement (*). 

    Pas de panique. Les ingénieurs de Potain ont fait tous ces calculs. Et s'il est exact, comme nous l'apprend "Le Parisien" d'aujourd'hui, que la société fournit gratuitement la grue, c'est à deux titres qu'elle mérite notre admiration et notre gratitude : pour son expertise (unique en Europe) et pour sa générosité face au désarroi des amoureux urbi et orbi de Notre-Dame qui ont vécu comme un déchirement le désastre du 15 avril 2019.

    GS

     

    (*) Flambement : un élément élancé, c’est à dire ayant une grande dimension par rapport à au moins une des deux autres, soumis à un effort de compression axial, peut se déplacer transversalement de façon catastrophique et céder sous de faibles charges. 

     

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