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Étiquette : delton musée de la chasse et de la nature

  • Tagada, tagada, voilà les Delton !… au musée de la Chasse et de la Nature (IIIe)

     MataMata Hari descendant de calèche (Collection Hermès)

     

    Le Musée de la Chasse et de la Nature propose jusqu'au 26 janvier une exposition très particulière, une première, consacrée au studio photographique parisien de Louis-Jean Delton et des ses deux fils, Louis-Jean  et Georges. Tous trois se sont fait une spécialité du portrait équestre de la bonne société du Second Empire et de la Belle-Époque,.

    Ces témoignages du passé couvrent la période 1862 à 1914. Epoque où tout se qui tourne autour du cheval – transports de personnes et de marchandises, promenades, courses et paris –  emploie 60 000 personnes.  La capitale abrite pas moins de 80 000 chevaux.

     

    NicolasLe tsar Nicolas II à cheval (Collection France Galop)

     

    Le sutio est situé 83, avenue de l’Impératrice à Paris (actuelle avenue Foch). Les clichés constituent aujourd'hui une page d'histoire à la fois unique et très spécifique. Les commentaires relatifs à cette exposition présicent que "la centaine d’œuvres réunies pour l’exposition permet d’évoquer en images ce monde dépeint par Marcel Proust : princes des familles régnantes ou détrônées (Napoléon III, Eugénie, le prince Impérial, le duc de Chartres, Edouard VII d’Angleterre, le tsar Nicolas II, le roi de Prusse, le futur Alphonse XII d’Espagne, le prince héritier du Japon, Abd el Khader…), personnalités du monde, hommes politiques ou artistes (la duchesse d’Uzès, le prince Colonna, le général de Galliffet, Mata Hari, Emile de Girardin, le comte Greffulhe, Victor Hugo, Ferdinand de Lesseps, le maréchal de Mac Mahon, le prince Metternich, le prince Achille Murat, le comte Potocki, le prince Radziwill, le banquier Salomon, Sarah Bernhardt…)".

    Les photographies présentées au public sont issues de collections privées et publiques. A ne manquer sous aucun prétexte. 

     62, rue des Archives (IIIe)

    du Mardi au dimanche : 11h – 18h. Le Mercredi : nocturne jusqu’à 21h30.  Fermé les jours fériés

     

  • La fontaine délaissée de la rue Charlemagne

       Photo La fontaine muette de la rue Charlemagne (IVe) fin août 2014 (Photo VlM)

     

    Adossée au chevet l’église Saint-Paul-Saint-Louis, non loin du lycée Charlemagne (IVe), au 8 de la rue du même nom et à proximité d’un important vestige de l’enceinte de Philippe Auguste, se trouve une fontaine représentant un enfant (certains y verraient le visage du jeune Victor Hugo ?) portant sur ses bras levés un coquillage appelé bénitier. Il est installé au milieu d’une vasque que supportent trois dauphins.

    L’ensemble en fonte a été fabriqué par la Fonderie du Val d’Osne,à Osne le Val, non loin de Joinville en Haute Marne, un département qui comptait autrefois de nombreuses fonderies d’art réputées. C’est de cette fonderie que proviennent les lampadaires encadrant nombre de nos stations de métro, tels ceux de la station Saint-Paul.

    Le reste du monument dont l’architecte n’est pas connu est en pierre. Comme pour d’autres fontaines il est formé d'une niche avec une voûte comportant des motifs sculptés liés à l’eau, des plantes et des animaux aquatiques. Au sol un bassin est censé accueillir l’eau qui devrait jaillir des dauphins en fonte. Le fronton très néoclassique qui coiffe la construction repose sur deux pilastres doriques et rappelle en chiffres romains sculptés la date de la construction : 1840.  L'écusson aux armes de la capitale juste au-dessus indique qui fut le commanditaire. Cette édification fait partie du programme de la ville qui au XIXème siècle a souhaité doter Paris de davantage de fontaines publiques.

    La fontaine de Jarente rue de Turenne (articles des 8 avril 2013 et 1er juillet 2014) date de la même époque et est alimentée elle aussi par l’eau de l’Ourcq. Nous devrions en réalité écrire « était alimentée » puisque, comme la fontaine de la rue Charlemagne, toutes deux se sont tues et ont perdu leur fonction première… ? Curieuse situation amplifiée par l’arrivée de tags qui sont venus s’immiscer dans le décor, façon d’accentuer l’état d’abandon de la fontaine.

    La Mairie de Paris ne doit pas abandonner ses fontaines. Elles font le charme des lieux où elles sont implantées et leur chant plutôt agréable casse les bruits ambiant.

    Espérons que ces mises à l’arrêt sont provisoires et que ces fontaines ne sont pas sacrifiées sur l’autel des restrictions budgétaires.

    Dominique Feutry