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Étiquette : demi-bicyclettes

  • Va-t-on attendre que la rouille détruise les demi-bicyclettes plantées dans nos murs ?

      20140923_08204123Demi-bicyclette au dessus d'un chat 80 rue des Archives (IIIe). Que font-ils là ? (Photo BP)

    Alors que nous dénonçons la saleté qui s’installe et s’incruste dans nos rues, sans doute ne soulignons nous pas assez les tavelures qui apparaissent subrepticement et petit à petit dans notre environnement quotidien.

    Dès 2012 (notre article du 19 novembre) nous signalions l’installation d’une demi-bicyclette sur le mur d’un hôtel particulier du XVIIe siècle, rue des Francs Bourgeois (IV°), une autre est apparue rue de la Perle (IIIe) (notre article du 18 avril 2014), ensuite une troisième place des Vosges (notre article du 3 juin 2014) sur la porte de sortie de la rue de Béarn (IIIe), puis une autre Impasse Guéménée (IVe) et  une cinquième au 80 rue des Archives (III°). Toujours la même signature, RIP comme Révoltant Insipide et Pitoyable pourrions-nous ajouter.

    Malgré nos interventions et celles d’habitants scandalisés par une telle audace, rien n’y fait. Non seulement ce qui est en place reste, mais le recyclage des vieux vélos se poursuit complétant ainsi le tableau de chasse de ce qui en résumé s’associe à une forme d’imposture artistique.

    PhotoCarrelages-mosaïques en forme de personnage 16, rue du Parc Royal (IIIe) (Photo VlM)

     

    Nous devons rester ouverts à l’art mais certainement pas benêts, passifs et béats. Est-il normal de voir fleurir toutes ces inscriptions publicitaires appelées « clean tags » sur nos trottoirs transformés en immenses planches à pochoir ? Le haut de la rue de Turenne vers la République en est jonché ! Est-il normal que les murs de nos immeubles soient de plus en plus carrelés de personnages qui n’ont rien à y faire comme cet immense pantin de couleur qui trône depuis peu à l’aplomb du mur du bar « La Petite Place » 16, rue du Parc Royal (IIIe) au début de la place de Thorigny (voir notre photo) et qui désespère les riverains.

    2014-09-25 08.43.345Un des "clean-tags" qui fleurissent sur les trottoirs de la rue de Turenne (IIe) (Photo BP)

     

    La propreté c’est aussi l’éradication de toutes ces scories qui polluent notre visuel quotidien et défigurent des bâtiments historiques. Les touristes sont venus chercher dans le Marais autre chose que ces témoignages imposés au regard.

    Nous demandons solennellement aux responsables et aux élus de mettre les moyens et de donner des instructions afin de faire cesser ces pratiques, sans se retrancher sur la nécessité de faire éclore de nouvelles formes d’expressions qui sont en fait une autre traduction de l’angélisme ambiant.

    L'apologie béate et sans discernement du "street art" crée le terreau sur lequel une manie regrettable se développe.

    Dominique Feutry

     

    IMPORTANT : Rejoignez l'association ! Notre force est dans le nombre. Pour devenir membre, cliquez ICI et complétez le bulletin d'adhésion.

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  • Musée Picasso (IIIe), nous attendons de bonnes nouvelles pour bientôt ….

     

    6a00d8341d8a0f53ef01a3fcfe908c970b XXXConcernant le devenir de la pergola nous espérons annoncer prochainement "…de bonnes nouvelles…" (Photo VlM)

     

    "Vivre le Marais !", les riverains et les amoureux du Marais ont manifesté leur étonnement lorsqu'ils ont constaté l’installation d'une pergola en acier galvanisé dans le jardin de l'Hôtel Aubert de Fontenay (dit Hôtel Salé) qui abrite le musée Picasso, lequel devrait enfin réouvrir à l'automne prochain.

    Nous avons écrit plusieurs articles sur notre blog dont ceux des 6 mai et 3 juin 2014 annonçant ces péripéties et notre incompréhension qui s'est traduite par un recours gracieux adressé par des riverains au Préfet et auquel s'est joint "Vivre le Marais !" Recours pour défaut de permis qui permet pendant les deux mois suivants son dépôt de lancer une procédure contentieuse.

    A la suite des changements intervenus à la Direction de l’établissement nous avons rencontré à plusieurs reprises le nouveau Président Laurent Le Bon et des membres de son équipe qui nous ont reçu avec une grande courtoisie. Nous avons pu exposer nos « griefs » au nom de nos adhérents dont certains sont des riverains.

    Tout d'abord concernant la pergola métallique qui coupe la perspective et semble pour beaucoup inappropriée à cet endroit. Nous avons aussi souligné les problèmes de circulation et de stationnement qui vont se poser si d’aventure il était prévu d'amener par autocar au pied du musée les milliers de visiteurs qui se presseront quotidiennement dans les lieux alors que les rues ne s'y prêtent  pas.

      Photo-28  Le bâtiment technique du musée, triste et métallique, le long du square Léonor Fini (Photo VlM)

     

    Le Président du musée, en réponse à nos questions, nous a manifesté une forte volonté d'apaisement, de dialogue et cela en vertu du fait nous a t-il été souligné que le musée est «….notre musée, le musée de tous les parisiens et de tous les français ».

    Sur la question des autocars nous sommes convenus que cette question ressortissait de la Mairie de Paris et en particulier du Maire de IIIe arrondissement. Contacté par nos soins, Pierre Aïdenbaum a accepté d'organiser une réunion avec "Vivre le Marais !" dès le début de la rentrée afin de discuter de ce dossier sensible et des moyens à mettre en œuvre pour éviter les nuisances qui ne manqueraient pas de se produire pour les habitants des zones limitrophes du musée si rien n'était fait préalablement à la réouverture.

    En ce qui concerne la pergola la confirmation explicite ne nous a été faite quant à son enlèvement que nous avons réclamé avec force, enlèvement dans son entier et non pas partiel comme l'avait spécifié dans un courrier aux habitants Pierre Aidenbaum qui s'est trouvé confronté à une réaction de rejet de cette installation. Néanmoins nous ramenons de nos entretiens que de bonnes nouvelles pourront être annoncées prochainement au sujet du devenir de cette pergola. Nous restons pour ce faire en contact avec la Direction du musée et nous ne manquerons pas d’informer nos lecteurs des prochaines évolutions sur le devenir de cette implantation, à cet endroit historique, qui semble condamnée à disparaître compte tenu du tollé qu'elle soulève.

    Pour l'instant notre recours contentieux est d'ailleurs toujours possible.

    Photo-30Les services administatifs du musée seront installés dans les deux immeubles aux 18 et 20 rue  de la Perle (IIIe), juste à côté de la créche.(Photo VlM)

     

    Signalons enfin que les travaux semblent avancer rapidement désormais. Les constructions modulaires (algecos) qui empiétaient sur la rue Vieille du Temple ont été enlevés car le bâtiment « technique » à deux niveaux qui se trouve sur le côté du jardin Léonor Fini avec entrée sur la même rue est en voie de finition. Son aspect métallique et moderne (il est recouvert de plaques de zinc vieillies) contraste avec l'Hôtel du XVIIe qu'il dessert. Il se pourrait que dans le futur il soit caché par de la verdure si un aménagement plus global comprenant le square et le jardin de musée était entrepris.

    Des cameras de protection sophistiquées avec système infra rouge qui ne sont pas du plus bel effet ont été installées sur de hauts piquets sur le toit de cette construction moderne. Sur ce point il nous a été précisé que la sécurité primait avant tout. Le mur côté rue des Coutures Saint Gervais a été remis en ordre. Quant au petit immeuble de la rue de la Perle qui abritera les services administratifs, l'aménagement est en cours de finition.

    Pour ce qui porte sur l’agencement du musée proprement dit, l’accrochage des œuvres et l'ordonnancement général, le voile sera levé en octobre prochain.

    Dominique Feutry