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Étiquette : denis baupin

  • Prévention du bruit dans l’environnement : la Mairie de Paris prend enfin la chose au sérieux

    Bruit chuuut BD

                                                                                                                                                              

    Dans un article daté du 25 mars 2010 sur le sujet, nous annoncions que la Mairie de Paris abordait la dernière ligne droite avant l'échéance fin 2010, accordée par la Commission des Communautés Européennes aux grandes villes pour dévoiler un plan concret de lutte contre le bruit sous toutes ses formes.

    Denis Baupin, Maire-Adjoint en charge de l'environnement auprès de Bertrand Delanoë, vient de rendre publique une lettre adressée à Daniel Canepa, Préfet de Paris-Île de France, garant auprès de Bruxelles de l'exécution des obligations de Paris. La lettre annonce un colloque qui se tiendra le 14 juin à l'Hôtel de Ville avec tout ce que Paris et l'Île de France comptent d'autorités concernées.

    Ce colloque a pour but d'installer le processus qui doit conduire à un PPBE (plan de prévention du bruit dans l'environnement) comportant des mesures concrètes. Celles qui ont été annoncées en 2006 sont restées pour l'essentiel purement incantatoires. On passe désormais, nous semble-t-il, aux choses sérieuses.

    Il est étrange de constater que pendant que Denis Baupin construira son plan anti-bruit, d'autres élus organiseront les "états généraux de la nuit", que les instigateurs perçoivent comme une manière de lâcher la bride aux lieux de diffusion de musique tels que bars, discothèques et boites de nuit. Nous sommes engagés avec "Vivre Paris !" dans une démarche qui vise à protéger les riverains de tous excès. A ce titre, l'élaboration du PPBE et sa mise en oeuvre prochaine, sont une garantie que les conclusions qui découleront des "états généraux de la nuit", auxquels nous entendons participer, ne peuvent contredire les dispositions que nous sollicitons tous des pouvoirs publics, pour une meilleure qualité de vie, exempte de cette agression insupportable qu'est le bruit.

                                                                                                                                           

  • Camions dans Paris : record battu dans une rue étroite du Marais (IIIe)

    Haudriettes camion trois essieux

    23 décembre, 09h00, devant le n° 8 de la rue des Haudriettes (IIIe). Livraison du grossiste "Paris Boutons", 78 rue du Temple (IIIe)

     

    On pourrait penser que le "règlement marchandises" de la Ville de Paris interdise ce genre d'intrusion. On pourrait penser aussi que la police, qui gère la circulation, intervienne pour éviter les perturbations inévitables que ce semi-remorque trois essieux cause à la circulation pour accéder à son point de stationnement et en partir ensuite.

    Nous en avons informé le Commissaire Central du IIIe, Gabriel Millot et l'Adjointe au Maire de Paris, Annick Lepetit, dont dépend la réglementation sur la circulation de ces monstres dans la ville, ainsi que le Maire du IIIe M. Pierre Aidenbaum.

    Il existe un nouveau  règlement marchandises à Paris depuis le 1er janvier 2007. Il distingue les véhicules de moins de 29 m² de surface de plateau et ceux jusqu'à 49 m². Ces derniers doivent circuler la nuit seulement. Nous avons toujours demandé que le centre historique de Paris ait ses propres limites qui tiennent compte de l'exiguïté des voies. Sans succès. Denis Baupin, en charge à l'époque, avait admis sa faiblesse face au lobby des transporteurs et sollicité des témoignages de notre part. Nous espérons que Annick Lepetit appréciera que nous versions cette affaire au dossier.

    Dans l'affaire que nos rapportons, la disproportion entre la taille des rues et celle du véhicule est choquante. Il serait grand temps que la Mairie de Paris se préoccupe du problème. Quant au règlement – inapproprié – en vigueur, il n'est manifestement pas respecté avec ce semi remorque qui dépasse à l'évidence le seuil des 29 m².

    Gérard Simonet

     

     

  • La Commission du Vieux Paris s’oppose à l’aménagement d’un parking souterrain dans la cour de l’ex musée Bricard. La Mairie de Paris annonce en même temps la création de 18.000 places de parking motos en surface

    Perle 1 hôtel musée bricard ouvert Bien protégé derrière son mur d'enceinte, l'ex musée Bricard de la serrurerie, 1 rue de la Perle (IIIe) a été rendu à l'habitation après rénovation tout récemment. Un propriétaire privé en a fait l'acquisition. Admirez le tympan profane et les deux putti joufflus qui le décorent de part et d'autre de la rosace.

                                                                                                     

    Au cours de sa séance du 1er octobre, la "Commission du Vieux Paris" a adopté une résolution visant à interdire des travaux de creusement de la cour pour, notamment, l'aménagement d'un parking pour voiture.

    Elle invoque à ce propos le PLU (plan local d'urbanisme) de Paris qui restreint la réalisation de parkings souterrains dans la capitale. Le PLU n'est pas opposable au PSMV (plan de sauvegarde et de mise en valeur) du Marais mais c'est l'objet de la mise en révision du PSMV de les rendre compatibles. La commission anticipe en somme des décisions attendues mais pas encore entérinées.

    L'avis de la "Commission du Vieux Paris" n'est que consultatif mais ses recommandations sont généralement suivies par le Maire de Paris. Il ne faut pas le confondre avec l'avis conforme de l'Architecte des Bâtiments de France, au titre du PSMV, qui est exécutoire. 

    La construction de cet hôtel particulier date de la fin du XVIIème siècle. Il est connu sous le nom de son constructeur, l'architecte Libéral Bruand. Tout comme son voisin l'hôtel Salé (musée Picasso) qui abrita l'Ecole Centrale des Arts & Manufactures à sa création, celui-ci servit de cadre à l'Ecole Nationale des Ponts & Chaussées.

    Il y a cinquante ans environ, la société Bricard en fit l'acquisition pour le restaurer et y implanta le "musée de la serrurerie" qu'on pouvait visiter encore il y a dix ans. Une nouvelle rénovation est ensuite intervenue pour sa transformation en demeure habitable.

    Limiter la place de la voiture dans Paris est un objectif auquel nous adhérons volontiers. Nous constatons simplement mais amèrement que le-dit PLU ne s'attaque pas à la prolifération des deux-roues motorisés, source de bruit, de pollution, d'encombrement des trottoirs, d'incivilités et d'accidents. Mieux, nous apprenons que la Ville de Paris va offrir 18.000 places de plus en surface aux motos.

    Va-t-elle en même temps résilier la charte signée début 2007 avec l'association "Les motards en colère" (ils le sont restés, en dépit de cette faveur), qui les autorise, de manière illégale (le préfet de police n'a pas voulu cautionner cette initiative) à stationner et à rouler sur les trottoirs.

    Denis Baupin, Adjoint au Maire pour les déplacements, s'était justifié à l'époque en disant: "ces mesures sont transitoires en attendant qu'il y ait davantage de places de parking deux-roues." Nous y voilà et nous attendons maintenant que le Maire de Paris renonce à cette charte controversée. La vérité est qu'on en doute.

    On peut donc s'interroger sur l'inadéquation entre ces mesures du PLU qui visent à expulser quelques voitures du sous-sol de Paris, et une politique qui fait la part désormais trop belle aux propriétaires d'engins polluants qui se garent en surface, où ils veulent et sans payer.

    Bien sûr, la Commission du Vieux Paris n'a pas vocation à se préoccuper de la pollution et du cadre de vie. Le Maire, oui.

                                                                         

  • Le Maire du IIIe, Pierre Aidenbaum, engage les habitants du IIIe à une réflexion à long terme sur leur arrondissement

    Réaumur 39 art nouveau  

    Le IIIe, c'est pour les trois-quarts le secteur sauvegardé du Marais, avec son architecture majoritairement XVIIe et XVIIIe siècles mais c'est aussi, en lisière et sur les artères qui le quadrillent, une grande variété de styles, notamment "Art Nouveau", comme cet immeuble remarquable du 39 rue Réaumur (voir "album photos"), mais aussi haussmannien, "Art Déco" et ce qu'Alexandre Gady qualifie "d'architecture bavarde", à propos de la rue des Archives.

     

    Sociologiquement, aussi, le IIIe est diversifié. Les classes moyennes et modestes y sont très présentes, en dépit d'un mouvement de "gentryfication" rampante, tandis que l'activité économique s'oriente vers le luxe et la valeur ajoutée, au détriment d'un artisanat qui appartient de plus en plus au passé, et de commerces de proximité qui souffrent autant de la désaffection des ménages, dont le mode de vie et de consommation change, que de la concurrence d'autres acteurs.

    Dans cet arrondissement très dense (jusqu'à 450 hab/ha dans le secteur Beaubourg-Temple c/240 en moyenne à Paris - source ETUDE APUR 2007 ), l'immobilier est devenu cher. Le IIIe ne rivalise pas encore avec les VIe, VIIe ou son proche parent le IVe, mais on a vu le m² neuf dépasser les 11.000 € et l'ancien, qui valait à peine 1.200 € en 1982, atteindre 6 à 7.000 € aujourd'hui.

    Ceux qui ont acheté au bon moment, des logements "à rafraîchir", ont la satisfaction (toute théorique car s'ils vendaient ils devraient se reloger aux conditions actuelles) de disposer d'un patrimoine, mais ceux qui n'ont pas la chance d'être logés par la Ville de Paris dans les différents immeubles qu'elle gère, ont vu leurs loyers augmenter comme le prix de l'immobilier et doivent souvent s'exiler pour habiter un logement en rapport avec leurs moyens ou la taille de leur famille.

    Les tendances constatées pour l'arrondissement soulèvent donc des interrogations qui s'ajoutent, dans le IIIe, aux nuisances causées par le monopole des commerces de gros dans sa partie nord-ouest, au gel de plus de 100 logements au profit de l'entreposage de marchandises, et aux dérives festives qui ne se cantonnent plus désormais au points chauds du secteur Archives-Sainte- Croix (IVe) qui s'est vidé en quelques années d'une population qui ne supportait plus la foule et le bruit. Les activités nocturnes se sont étendues vers le IIIe pour s'installer le long de l'axe La Perle, Quatre-Fils, Haudriettes et Michel le Comte et sont considérées par la population comme une menace croissante pour leur tranquillité.

    La zone touristique, symbolisée par la rue des Francs-Bourgeois, vit actuellement une expérience de "piétonnisation" le dimanche. Les riverains se divisent en deux camps : ceux qui approuvent et ceux qui combattent la mesure. La décision finale, en mars, fera nécessairement un perdant. Il faut imaginer pour l'avenir une formule où chacun s'y retrouve.

    Le Maire Pierre Aidenbaum a pris la décision d'organiser un débat général sur le thème de l'avenir à long terme de l'arrondissement. La question posée aux habitants est celle-ci : comment voyez-vous le IIIe dans dix ans ?

    Cette question simple en apparence en contient deux très différentes en réalité, à savoir : à votre avis, où va le IIIe ?  et  dans quel sens voudriez-vous qu'il aille ? Avec un corollaire : comment façonner le changement ?

    Le sujet en tout cas est intéressant. Pour le traiter, le Maire a rassemblé ses proches dans un "premier cercle" : élus de la majorité de l'arrondissement, membres du parti socialiste, atelier local d'urbanisme du IIIe et présidents des anciens conseils de quartiers. Ce premier cercle a produit un "mémoire" bien construit autour de scénarios qui vont du plus conservateur au plus déjanté. Il va servir de cadre aux ateliers-débats qui se tiendront d'ici fin avril.

    Nous y apporterons notre contribution avec l'indépendance d'esprit, l'absence de doctrine et le pragmatisme qui nous caractérisent. En ne perdant pas de vue ces vérités apprises en entreprise que le long terme n'est que la somme des courts termes et que prédire est un art difficile, surtout lorsqu'il s'agit de l'avenir.

    Mots-clés : avenir IIIe arrondissement, Maire Pierre Aidenbaum, urbanisme, Beaubourg Temple, activités festives, mono activité, entreposage