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Étiquette : Déplacements sur la Seine

  • Les déplacements sur la Seine encouragés

       BatobusBatobus à quai à la station Notre Dame

     

    Depuis peu, il est possible d’utiliser son pass Navigo, à raison de 40 € d’abonnement annuel contre 60 € antérieurement,  pour se déplacer en Batobus sur la Seine. Les 8 bateaux desservent les 9 stations existantes  entre le Jardin des Plantes et Beaugrenelle Un partenariat a été conclu entre signé le Syndicat des transports d'Ile-de-France (Stif), et la société Batobus qui gère les navettes. A l’occasion de la signature de ce partenariat  il a été rappelé, la volonté d’aller plus loin en développant le trafic fluvial au quotidien en faisant de la Seine un véritable axe de déplacement.

    Compte tenu des lieux desservis, c’est à-dire les grands monuments dont pour notre quartier l’Hôtel de Ville et Notre Dame, ce sont surtout les touristes qui utilisent ce mode de transports et non ceux qui se rendent à leur travail d’autant que les horaires (10h00 à 17h00 le plus souvent) et le nombre de navettes ne sont pas adaptés. Des études ont semble-t-il été lancées par le Stif pour étendre ce type de service dans l’Oise et la Marne.

    Seabubble-voiture-ecologique-eau-750x400Photomontage d'un "Sea Bubble" se déplaçant sur la Seine prés de Notre Dame

     

    Rappelons, enfin comme nous l’annoncions dans un article du 26 octobre 2016 l’arrivée prochaine en expérimentation sur la Seine des « Sea Bubbles », sorte de taxis « volants » au-dessus de l’eau dont l’objectif est de traverser la capitale en moins d’un quart d’heure.

    La Seine risque fort de se trouver davantage encombrée et d’être transformée en autoroute avec les dangers inhérents en termes de sécurité et de bruit, outre son aspect qui n’aurait plus rien de romantique.

    Quid alors du devenir de son classement au patrimoine mondial de l’UNESCO ?

     

  • Forte pollution aux particules depuis deux jours à Paris !

     Pollution air panthéon 02 12 16Paris fortement polluée aux particules  le 1er décembre 2016 (photo L'Obs)

     

     

    Avec un pic de pollution aux particules qui atteint, aujourd’hui, 100 à Paris, et au-delà dans l’agglomération, sur une échelle ce 0 à 100 d’Airparif, les parisiens et franciliens sont soumis à rude épreuve ce jeudi après un mercredi calamiteux.

    Certes le stationnement résidentiel est gratuit, certes la préfecture de police a pris la décision de baisser toutes  les vitesses autorisées de 20  km/h et les poids lourds en transit doivent contourner Paris en empruntant la francilienne, mais des voix s’élèvent pour mettre en cause la fermeture des berges rive droite.  Décision qui amplifierait le phénomène climatique que nous vivons actuellement. Rien ne le prouve cependant. Le débat  à ce sujet n’est pas près d’être clos…

    Quant à l’arrivée prochaine de la vignette antipollution présentée comme prioritaire pas la Mairie de Paris en termes de santé publique, elle permettra en effet de décider (mairie et préfecture) en cas de  pic de pollution des véhicules qui pourront  circuler, elle est déjà considérée comme « une contrainte supplémentaire et discriminatoire » pour l'association 40 millions d'automobilistes. Une association qui laisse entendre présomptueusement qu'elle représente tous les conducteurs et qui ne propose rien pour réduire les effets néfastes des véhicules à moteur dans les villes.

    Bien difficile d’y retrouver son latin alors que la pollution s’abat de plus en plus souvent sur les citadins que nous sommes.