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Étiquette : Derain Centre Pompidou

  • « André Derain, 1904-1914. La décennie radicale » au Centre Pompidou

     

    A1Bateaux dans le  port de  Collioure. Auguste Derain 1905 (Merzbacher Kuntstiftung)

      

     

    Dans le cadre de son quarantième anniversaire, le Centre Pompidou consacre une grande et « éblouissante » exposition au peintre  André Derain avec l'ambition de porter un regard neuf sur l’œuvre de cet artiste majeur du XXe siècle qui a participé « aux mouvements d’avant-garde les plus radicaux. »  

    Ce sont 70 peintures, un ensemble d’œuvres sur papier (aquarelles, dessins, carnets de croquis), des gravures et des sculptures ainsi qu'une cinquantaine de photographies qui sont ainsi proposées au public.

    Au début de sa carrière, Derain « copie les maîtres au Louvre dessine abondamment et réalise des tableaux de facture réaliste, » .

    « Avec Matisse, à Collioure, il ­découvre Gauguin et se libère d'un style encore néo-impressionniste. Ensemble, ils inventent le fauvisme, un nom donné en 1905 par un critique d'art à un mouvement jugé scandaleux, dont les couleurs vous mordent toujours l'âme. » Des œuvres de cette époque sont présentées dont la fameuse et grande toile « La Danse », une scène représentant un paradis perdu.

    L'artiste s'est intéressé aux arts primitifs, au cubisme avec la série des « Baigneuses ». Quant à ses portraits présents dans l'exposition, certains n'ont pas hésité à parler de « réalisme magique » .

    A voir absolument

    Jusqu'au 29 janvier 2018

     

  • Le portail remarquable du 91 rue Quincampoix (IIIe)

     

    IMG_0965Le portail aux lions à visages humains 91 rue Quincampoix (IIIe) (photo VlM)

      

    Dans cette voie étroite, non loin de l'entrée du passage Molière, la porte d'entrée avec sa voûte "en anse de panier" et imposte ouvragée du 91 rue Quincampoix (IIIe) arrête le regard.

     

    Sous l’imposte, les 2 grilles sont séparées par une guirlande de fleurs surmontée d'une coquille,  sont représentés deux trophées figurant une couronne et des feuilles de palmier. Au centre deux magnifiques lions sculptés tiennent dans leur gueule l’anneau du heurtoir. Le lion est souvent utilisé sur les marteaux de porte. Ici sa physionomie a pris une allure presque humaine, regard farouche et chevelure folle, les deux têtes sont particulièrement expressives.

       Cc  L'immeuble XVIIe 91 rue Quincampoix (photo VlM)

     

    L'immeuble du XVIIe siècle est très sobre et de facture classique sans aucune fioriture. On peut noter les garde-corps du 2éme étage particulièrement ouvragés et les belles fenêtres lucarnes du toit. L'édifice a été classé en 1974 en même temps qu'une cinquantaine d'autres bâtiments de la même rue ! 

    Certains voudraient voir au 91 la maison du célèbre banquier Law, comme l'indique une photo du XIXe siècle due au célèbre Eugène Atguet,  mais il n'en est rien puisque la banque éphémère se trouvait en réalité au n° 65…

     

    ALa boutique de nœuds papillon "Le colonel Moutarde" 84 rue Quincampoix (photo VLM)

     

    Presqu'en vis à vis au n° 84,  est installé un commerce inhabituel "Le colonel Moutarde" qui propose des nœuds papillon  "cousus à Lille "  précise la publicité. Ce type de boutique pourtant récente est devenue une rareté à Paris. Ce sont deux créateurs lillois qui ont eu l'idée de relancer cet attribut et ont pu bénéficier d'un loyer "étudié" pour s'implanter à Paris car le local appartient à la Mairie. L'an passé un autre magasin a été ouvert à Londres.

    Dominique Feutry