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Étiquette : deux roues motorisées

  • Nouveau chantage des usagers de deux roues motorisés sur la Mairie de Paris. A quoi faut-il s’attendre ?

     MotoUn exemple d'incivilité boulevard Sébastopol : rouler en moto sur un trottoir  (Photo Le Monde)

     

    La nouvelle équipe municipale (Bruno Julliard et Christian Najdovsky) a reçu récemment les représentants de deux roues motorisées. La place de ces engins dans la ville avait fait débat lors de la dernière campagne et les candidats avaient promis qu’ils mettraient des mesures en place. Anne Hidalgo avait pour sa part fait preuve de bon sens en annonçant dans un premier temps que les motos devraient payer le parking comme tout le monde. Le chantage des "Motards en Colère" (qui sont institutionnellement "en colère", à quoi bon leur donner satisfaction ?) de manifester dans Paris l'avait fait renoncer dès le lendemain.

    Au lieu de cela, elle annonçait 20.000 places du parking supplémentaires pour 2020 et réitére sa promesse. Elle lance en outre avec les intéressés deux autres axes de réflexion sachant que la cohabitation entre les usagers de la rue et les motos n’est pas toujours bonne.

    Le premier consiste à actualiser la "charte des motards" afin de rappeler et peut-être renforcer en façade les bonnes pratiques à l’égard de l’espace public. Ce document, signé par Bertrand Delanoë et Denis Baupin avec les motards en 2007, avait été qualifié par nous de "charte scélérate" en cela qu'elle donnait aux motards des droits qui leur sont refusés par le code de la route, notamment la permission de stationner et de rouler sur les trottoirs pour s'y garer. Elle leur accordait également le droit contraire au code de "remonter les files". Une pratique pourtant très accidentogène, il convient de le rappeler au moment où les statistiques des accidents de la route sont en progression sensible particulièrement pour les deux-roues.

    Le second vise à associer la Préfecture de Police à des réunions de manière à échanger arrondissement par arrondissement sur la politique de verbalisation avec « le discernement qui doit la guider selon les instructions du Préfet de Police ». On peut craindre que la démarche ne vise qu'à étendre encore plus la tolérance de la police à l'égard du stationnement d'engins qui gènent la circulation des piétons. Nous nous y opposerons vivement, comme s'y est opposée l'association "Droits du Piéton", devant la justice, mettant en cause l'extrême tolérance dont font preuve généralement les agents du maintien de l'ordre.

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    Parc de stationnement motos

     

    Il n'est donc plus question de faire payer le stationnement et il est difficile d’imaginer ce qui ressortira des discussions sur la politique de verbalisation puisqu’il est déjà question dans  le « cahier des charges» de faire preuve de discernement. Si la Ville de Paris comme elle le dit « poursuit bien évidemment son travail mené avec la Préfecture de Police sur la sécurité routière, et notamment les actions de communication et de sensibilisation», il n’empêche que les incivilités concernant les deux roues motorisées comme les bicyclettes sont nombreuses.

    "Vivre le Marais !" comme d’autres associations attire régulièrement l’attention sur ce point y compris le fait qu'il s'agit de machines souvent bruyantes et qui polluent comme les automobiles (voir nos articles des 14 décembre 2013, 14 janvier, 29 mars et 20 mai 2014). La mairie a renouvelé sa subvention à l’achat d’un deux-roues électrique mais elle fait l'impasse sur le paiement du stationnement des deux roues.

    Pourtant la création de 20.000 places nouvelles de stationnement représente des coûts qui seront supportés par les parisiens dont beaucoup n’utilisent pas la moto….

    En attendant, il sera intéressant de suivre les résultats des échanges entre les représentants des deux roues motorisées et des pouvoirs publics. Nous refusons qu'ils débouchent sur des dispositions qui iraient à l'encontre de notre sécurité et de notre qualité de vie.

    Dominique Feutry

     

  • Polémique au sujet de la réhabilitation de la Tour Philippe Auguste mise au jour dans jardin Francs Bourgeois/ Rosiers (IVe)

     20140415_132739-734fdLa tour en restauration et le mur qui la cache dans le jardin situé entre la rue des Rosiers et la rue des Francs Bourgeois (Photo Eric Patry)

     

    Une Tour de l'enceinte de Philippe Auguste vient d’être mise au jour au 10 rue des Rosiers dans le futur jardin public qui sera ouvert prochainement. Une réhabilitation attendue depuis des années, à l'instar du long déroulement de l'aménagement du Jardin Anne Franck, impasse Berthaud (IIIe).

    Des habitants de la rue des Rosiers assistent de leur immeuble à l’avancement des travaux. Ils nous alertent sur les anomalies qu'ils constatent concernant la rénovation en cours de la Tour. Celle-ci est construite en grande partie sur des terrains appartenant à la Ville de Paris (futur jardin public) et une petite partie extérieure restante est sur une parcelle privative gérée par Paris Habitat. Or ce qui est surprenant, la restauration et la rénovation de ce vestige de l'enceinte de Philippe Auguste n'est pas reprise dans son intégralité. Rien ne semble prévu pour sa rénovation du côté de la partie privative.

    Alors qu’au début du projet, il était bien prévu que le mur (plus haut que la Tour) qui apparaît clairement sur la photo soit écrêté pour mettre en valeur le monument, il semble qu' une décision contraire semble avoir été prise depuis peu. Cette décision semble curieuse car la Tour sera en partie cachée par le mur en question qui est plus élevé.

    Nous nous trouvons donc face à un paradoxe, seule une partie du monument serait restaurée et le mur qui le cache ne sera pas abaissé pour mettre la tour en valeur. Curieuse situation ?

    L'architecte des Bâtiments de France et des élus, ainsi que des historiens ont été informés par des riverains. Il faut absolument en effet que la Tour soit restaurée dans son intégralité et qu'elle soit totalement visible dans le jardin.

    "Vivre le Marais !" va intervenir de son côté auprès des décideurs afin d'apporter sa pierre dans la résolution de ce dossier assez surprenant à vrai dire.

    Dominique Feutry

     

    A la suite de remarques d'une de nos lectrices nous précisons les points suivants: 

    " Si l'on observe attentivement le plan Bretez/Turgot, on la distingue très
    précisément, cette tour. L'historien Alexandre Gady s'appuie certainement, entre autres, sur ce document, pour affimer que la tour se trouvait alors dans le jardin de l'Hôtel d'Albray. Elle aurait été
    transformée au XVIIème siècle en chapelle, il en donne même une photographie
    datant de 1990. Est-ce encore visible actuellement ? Ce serait une raison supplémentaire d'en
    obtenir la restauration.
    Il y avait aussi un fragment de l'enceinte de Ph A dans l'immeuble de la
    Société des cendres, a-t-il été conservé!"

    La presse a relayé ce dossier et nous avons appris, le 06 mai, qu'il avait été décidé de restaurer toute la tour et non une partie,ce dont nous nous réjouissons. Nous restons nénamoins attentifs à l'évolution de ce dossier.  

    Nouis signalons qu'il est possible de signer la pétition qui a été lancée à propos de cette restauration à l'adresse  mail  ericpatry@free.fr

     

    IMPORTANT : Rejoignez l'association ! Notre force est dans le nombre. Pour devenir membre, cliquez ICI et complétez le bulletin d'adhésion.On peut aussi se retrouver et partager sur Facebook !

     

  • L’association « Les Droits du Piéton » saisit le Tribunal Administratif pour obtenir le stationnement payant des deux-roues motorisés

       ImagesCAC53YQ9Explosion des deux-roues motorisés à Paris : "on ne l'avait pas vu venir !" (Denis Baupin, Adjoint au Maire de Paris pour la circulation et la voirie de 2001 à 2008, signataire de la "charte du motard", aujourd'hui Député Europe Ecologie-Les Verts)

     

    L'association "Les droits du Piéton" qui fait partie du réseau "Vivre Paris !" dont "Vivre le Marais !" est membre, vient de saisir le Tribunal Administratif de Paris à l'encontre de la Préfecture de Police et de la Mairie afin que soit mieux réglementé le stationnement des deux roues motorisés et qu'il devienne payant avec des zones de stationnement dédiées.

    Ce sujet n'est pas nouveau et depuis plusieurs années déjà il se pose à Paris comme à d'autres agglomérations. La question du stationnement des deux roues tient au fait qu'il existe 45 000 places qui leur sont réservées alors que 150 000 de ces véhicules circulent quotidiennement dans la capitale… le manque de places est criant.

    Cette insuffisance d'emplacements dédiés explique l'existence de la circulaire du 1er avril 2008 de la Préfecture de Police recommandant à ses services de "faire preuve de discernement dans la verbalisation des deux roues en stationnement en appréciant s'ils occasionnent ou non une gêne au cheminement des piétons". De fait le stationnement sur les trottoirs est toléré si le fonctionnaire de police en juge ainsi. Or il est vrai que des abus sont constatés et qu'à l'inverse les motards estiment que le nombre de PV à leur encontre ne cesse d'augmenter depuis 3 ans … comme ne cesse d'augmenter le nombre de motards.

      Logo-DDP

    "Vivre le Marais !" est saisi régulièrement de protestations contre la présence de deux roues motorisées gênant les piétons dans le quartier et nous les relayons au travers d'articles (26 février 2011, 20 août 2012, 19 février 2013) et auprès des autorités pour dénoncer ces situations. Les "machines" incriminées, souvent encombrantes, entravent la circulation et touchent plus particulièrement les piétons âgés, les personnes handicapées  et les mères de famille avec des poussettes.

    S'il y a verbalisation, le motocycliste risque au maximum de payer la mise en fourrière, soit 35 € auxquels s'ajoutent 45,70 € d'enlèvement plus 3 € par jour de gardiennage (JO du 8 mai 2012)!

    La Mairie de Paris n'était pas favorable au paiement du stationnement des scooters et des motos, la preuve de son acquittement étant, selon elle, difficile à afficher sur ce type de véhicules. Elle semble changer d'avis si l'on en croit une déclaration récente de la candidate Anne Hidalgo. Il est vrai que le Maire de Paris a signé en 2007 avec les "Motards en colère" (qui n'ont pas décoléré pour autant depuis), une charte scélérate que la préfecture de police n'a pas voulu cautionner, grâce à laquelle les motards se sentent autorisés à remonter les files et à rouler/stationner sur les trottoirs.

    De son côté, le groupe EELV a émis en décembre dernier, au Conseil de Paris, un voeu demandant l'interdiction du stationnement. Font-ils amende honorable eux aussi ? Il sera donc intéressant de connaître la décision du Tribunal Administratif. De toute manière la réglementation devra à l'avenir évoluer.

    Dominique Feutry

     

  • Fin programmée du cloaque de l’hôtel d’Argenson (IVe)

    Hôtel d'argenson impasse rg 26 10 13L'impasse de l'hôtel d'Argenson, à hauteur du 20 rue Vieille du Temple (IVe) –

    Cliquez jusqu'à deux fois dans l'image pour savourer le caractère exécrable du décor

     

    Nous osons à peine en parler car nous avions claironné sa réhabilitation il y a deux ans déjà … et voilà où nous en sommes aujourd'hui ! On finira pourtant par avoir raison. On nous assure que cette fois est la bonne : les travaux ont été votés et plus rien ne s'oppose à leur lancement.

    Rappelons qu'il s'agit d'un passage privé où la Ville n'a pas de raison – ni le droit – d'intervenir. Le nom de "cloaque" lui va comme un gant. Il n'existe pas dans le Marais de lieu plus dégradé que celui-ci. Comme toujours, laideur et dénuement attirent les badauds. On voit ici des gens qui photographient ces murs, comme ils le feraient face au spectacle de la misère et de l'insalubrité dans les slums de Bombay….

    Le syndicat des copropriétaires est maintenant déterminé à y mettre fin. Une grille avec contrôle sera placée à l'entrée. Comme au passage Ste Avoye dans le IIIe. Les barbouilleurs iront taguer ailleurs.

    Gérard Simonet