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Étiquette : devanture taguée

  • Une galerie d’art cède à la dérive ambiante et tague sa propre devanture !

    Haudriettes 5 galerie

     

    Il nous arrive régulièrement d'entrer dans un local commercial comme celui-ci pour compatir avec le gérant du comportement incivique des tagueurs et le conseiller sur la démarche à suivre vis à vis de la Mairie de Paris pour faire enlever les graffiti sinistres qui défigurent sa devanture . 

    Cette fois-ci, à notre grande surprise, la personne présente nous apprenait que cette décoration était de leur fait et qu'elle visait à inciter les passants à entrer pour la visite d'une exposition de décors modernes. Des tableaux que nous sommes allés voir et que nous avons jugés d'ailleurs tout à fait dignes d'intérêt.

    Faire l'apologie et la publicité de ces  inscriptions indigentes et des "dégoulis" qui coulent sur les vitres relève de la perversion. Nous avons rappelé à notre interlocuteur, s'il était besoin de le faire, que l'enlèvement des graffiti coûtait chaque années 4 à 5 millions d'€, à la charge naturellement des contribuables. Il faut ajouter que la galerie en question bénéficie des conditions forcément favorables du propriétaire des murs qui n'est autre que le bailleur social RIVP (régie immobilière de la Ville de Paris).

    On marche donc d'une certaine manière sur la tête. Il nous est apparu nécessaire de le dénoncer et d'en aviser les autorités compétentes.

    Tags rupestres

    Ce mode d'expression fait trop d'émules. Ici, les "artistes" se sont rués sur un mur du IVe qui ne leur avait rien fait !  Si les régimes totalitaires ne s'étaient pas approprié l'expression, on n'hésiterait pas à dire qu'il s'agit d'art décadent.

     

  • Honneur à cet artisan d’instruments à vent et bois, qui résiste à la conjoncture contre vents et Marais !

    LuthierVitrine de la boutique du luthier, 6 rue Charlot (IIIe) (Photo VlM)

     

    Le Marais était autrefois le lieu de prédilection des artisans, pour la plupart des métiers d’art dirions-nous aujourd’hui. Bon nombre ont disparu avec l’évolution du quartier mais fort heureusement, il en reste encore quelques-uns et souvent qui œuvrent dans des domaines insoupçonnés (voir notre article du 30 janvier 2013 sur les éventails) demandant une longue expérience.

    Le bas de la rue Charlot (IIIe), non loin de la rue des Quatre Fils et de la cathédrale arménienne (notre article du 28 décembre 2013) abrite un rescapé, au N° 6, les « Ateliers de Lutherie Vent Bois » dont la destinée est aux mains de Guy Collin depuis 1988.

    Spécialisé notamment dans la réparation et la vente de flûtes bois et métal, de saxophones, hautbois, bassons et clarinettes, Guy Collin fait un peu figure de résistant face aux magasins de mode et aux bars–restaurants  qui ont remplacé peu à peu, depuis plusieurs décennies, ses nombreux collègues artisans.

    Après avoir enseigné la musicologie, musicien lui-même, être passé par Copenhague, Guy Collin passionné par les instruments de musique, s’est dirigé vers son métier actuel comme le prolongement de son attrait pour ces beaux objets, fruit de nombreuses heures de travail, qui ont pour les pièces d’occasion toute une histoire connue ou imaginaire qui leur est attachée.

    Les amateurs de ces « belles mécaniques » ont un premier aperçu en admirant les instruments exposés en vitrine, mais pénétrer dans l’atelier qui en   est plein aussi est autre chose ! Guy Collin vous fera découvrir les plus remarquables donnant de nombreuses explications qui vous plongeront dans un monde inconnu qu’il maîtrise à la perfection.

    Vous apprendrez davantage sur les opérations d’entretien, de révision, de  retamponnage ou de débosselage qui redonne vie et allure aux instruments les plus abîmés.

    Nombre d’artistes ont franchi la porte pour faire reprendre leur flûte ou leur basson et leur joie est immense lorsqu’ils récupèrent leur « outil de travail » qui semble avoir subi une cure de jouvence, le sourire qu’affiche leur visage est la plus beau remerciement que peut recevoir Guy Collin.

    « Objets inanimés avez-vous donc une âme qui s’attache à notre âme et la force d’aimer » (Lamartine : Harmonies poétiques et religieuses)

    Dominique Feutry