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Étiquette : disparition des concours internationaux de musique à Paris

  • La Mairie sacrifie le prestige de Paris en matière de musique classique

      Front_LL2014Une candidate au dernier concours Lili Laskine (Caroline Le Blan)

     

    Nos conservatoires de musique font le plein à tel point que des listes d'attente existent notamment dans le Conservatoire du Centre qui regroupe les 4 premiers arrondissements de Paris. Le chantier de la Philarmonie de La  Vilette touche à sa fin mais il fait l'objet d'un bras de fer avec la Mairie au sujet du supplément de financement qu'il nécessite par rapport au coût initial prévu. Nous le savons, la Ville peine à trouver les recettes qui lui font défaut pour boucler son prochain budget et doit donc faire quelques coupes dans ses dépenses.

    Faut-il pour autant céder à la facilié et entamer le prestige de Paris en ne finançant plus de concours internationaux de musique classique qui participent au rayonnement de la capitale et de la France. C'est pourtant la voie qui semble choisie.

    En effet, le 8ème concours Lily Laskine qui a attiré de jeunes harpistes mais aussi des seniors venus du monde entier, la "crème de la crème" comme disent aussi les anglosaxons, est sans doute le dernier, tous les autres grands concours de ce type ayant déjà disparu à Paris. Fini donc le rayonnement musical de Paris et nous trouvons cela désolant.

    Les concours internationaux de la Ville de Paris dont le premier fut créé dans les années 70 portaient le nom de grands interprètes et musiciens, Maurice André pour la trompette,  Rostropovitch pour le violoncelle, Jean-Pierre Rampal pour la flûte, mais aussi Olivier Messiaen, ce qui les rendant particuulièrement prestigieux. Relancés il y a 20 ans, ils ont été complétés par le concours Martial Solal (piano jazz) et le concours du nom du célèbre luthier, Etienne Vatelot.

    Ces concours avec celui consacré à l'orgue formaient un ensemble unique que nous enviaient d'autres pays. Gràce a ses manifestations de grands talents mondiaux ont pu être révélés.

    Mais voilà, la crise aidant, liée à des orientataions artistiques différentes, la subvention de la Mairie pour ces manifestations est passée de 500 0000 € en 2005 à 200 000 € en 2010. Depuis plus rien. En 2014 pour le concours de harpe même les médailles des lauréats n'ont plus été fournies par la Ville comme le voulait la tradition. Les organisateurs ont été priés de trouver désormais des financements par leurs propres moyens.

    La musique classique a été sacrifiée ! Il n'y aura donc plus de concours internationaux de musique à Paris… Mais les effets de la disette touchent-ils les autres bénéficaires de subventions ?

    Dominique Feutry

     

  • L’étonnante horloge de l’Hôtel de Ville de Paris

      Horloge-hdvL'Horloge de l'Hôtel de Ville de Paris (Photo CGMA)

     

    Un quotidien vient de rappeler dans ses colonnes, à l’occasion de la sortie du livre de Sandra Rude et Francis Hammond « L’Hôtel de ville de Paris » aux éditions du Chêne, que l’Hôtel de Ville était le plus grand bâtiment municipal d’Europe !

    Ce que l’on sait moins en revanche et qui est expliqué dans l’ouvrage, concerne l’horloge monumentale de la façade principale.

    Pesant une tonne et demie, son cadran a miraculeusement survécu a à l’incendie de la Commune qui a détruit le monument en mai 1871. En effet le cadran est tombé à terre et a pu être sauvé. Le mécanisme du XVIIIème siècle a quant à lui subi malheureusement d’importants dommages dans la chute et fut remplacé. Remise en fonction en 1889 par la célèbre maison Henry-Lepaute (connue auissi pour avoir équipé de nombreux phares), l’horloge est remontée chaque semaine, le mardi, ce travail étant confié à l'horloger-pendulier de la Ville de Paris.

    Elle est encadrée par deux magnifiques statues dues au ciseau d’Ernest Eugène Hiolle (1834-1886), 1er prix de Rome, à qui l’on doit aussi des sculptures de l’Opéra de Paris. L’une représente le Travail et l’autre l’Instruction en conformité avec la symbolisation voulue des valeurs républicaines que l’on retrouve sur l’ensemble de l’édifice. D’ailleurs juste en dessous du cadran le mot « égalité » est gravé dans la pierre. Avant le sinistre les deux statues accompagnant l’horloge étaient la Force et le Justice.

    Une fenêtre du cadran permet d’accéder aux aiguilles qui sont manipulées deux fois chaque année lors des changements d’horaires.

    A découvrir lors de l'édition 2014 des "Journées du patrimoine" les 20 et 21 septembre  

    Dominique Feutry