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Étiquette : École Duperré

  • L’école Duperré perpétue la tradition artistique du Marais

      710x471_duperre_dup_ext_dsc3666L’école Duperré, 11 rue Dupetit-Thouars (IIIe)

     

    École supérieure des métiers du design, de la mode et de la création, établissement d’enseignement public, l’école Duperré forme des étudiants (Bac + 2 à + 5) aux métiers de la création ((graphisme, mode, broderie, tissage, tapisserie et céramique…). Parmi ses anciens élèves, on trouve aujourd’hui des stylistes, des photographes, des artistes peintres, des céramistes, des sculpteurs, des dessinateurs ou des réalisateurs…

    Cette école dont on entend souvent parler et que l’on connait finalement peu est située dans le Haut Marais, 11 rue Dupetit-Thouars (IIIe) non loin du Carreau du Temple.

    Son histoire est ancienne puisque sa fondation remontre à 1856. Elle doit son nom à celui de la rue éponyme dans laquelle elle s’est installée en 1882, dans le IXe arrondissement alors qu’il ne s’agissait que d’un simple atelier de couture réservé aux femmes  qui fut ouvert ensuite aux métiers artistiques.

    En 1923, le bâtiment actuel très moderne pour son époque est construit rue Dupetit-Thouars, afin d’accueillir deux établissements d’arts appliqués de garçons dénommés Germain Pilon et Bernard Palissy. Ce n’est qu’en 1969 que l’école de la rue Duperré rejoint le IIIe et qu’elle deviendra mixte et appelée École des Arts appliqués.  Jean Fressinet qui en a été le  directeur de 1932 à 1953 apportera beaucoup à la réputation de l’école compte tenu de son aura en matière de création et de décoration. A cette époque en effet, l’État et le Mobilier National ont acquis des meubles et des tapis de sa création.

      558283-681388Broderies réalisées par Catherine Troude de l'école Duperré (Photo école Duperré)

     

    Il est bon de préciser que l’école est sous la triple tutelle des deux ministères de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche et de l’Éducation Nationale  ainsi que  de la Mairie de Paris. Ce n’est peut-être pas de trop pour les 500 élèves qui la fréquentent.

    Dans la présentation de l’établissement il est spécifié que celui-ci « est titulaire de la charte Erasmus, ce qui lui permet l’échange d’étudiants et de professeurs avec de nombreuses écoles partenaires situées dans la communauté européenne… La Classe internationale accueille des étudiants étrangers … »

     

    DDAYS-2013-ECOLE-DUPERRESpontex version Duperré par l'équipe DSAA Mode et Environnement (Photo école Duperré)

     

    Depuis quelques années, l’école délivre un diplôme supérieur des écoles de design de la ville de Paris (bac + 5), commun à l’École Boulle et à l’École Estienne.

    Les métiers de la création enseignés dans le Marais, voilà un trait d’union entre le passé d’une part, avec l’énorme héritage artistique qui lui est attaché, et l’avenir où sont perpétuées des traditions qui ont fait sa richesse.

    Dominique Feutry

     

  • Une gay pride 2015 un peu plus sage dans le Marais

    95912_gay-pride-de-parisL'affiche de la gay pride 2015

     

    Rien de commun ou presque avec la fête de la musique une semaine plus tôt (voir notre article du 22 juin 2015), la gay pride qui a lieu samedi dernier 27 juin s’est déroulée  de l’avis de nos adhérents dans une ambiance un peu plus respectueuse des habitants que lors des éditions des années précédentes.

    Bien  sûr que certains excès notamment le bruit dû aux attroupements et à la musique  ont été constatés jusque tard dans la nuit et toujours dans les mêmes secteurs du fait notamment de quelques établissements bien connus que ce soit dans la rue Sainte-Croix de la Bretonnerie ou la rue des Archives (IVe). L’alcoolisation aidant n’a fait que renforcer le phénomène.

    Ce qui est à déplorer aussi est l’avalanche de tracts, flyers et affiches de mauvais goût, le plus souvent en nombre et destinés à attirer le chaland. La Mairie  de Paris a eu connaissance des commanditaires en lisant ces publicités et a dû intervenir comme il se doit en verbalisant les fautifs. L’a-t-elle fait ?

    Une nouvelle fois nous devons saluer le travail accompli par les forces de police et les services de la propreté qui ont dû d’une part assurer la sécurité et d’autre  part effacer les nombreuses traces des excès commis, sachant qu’ils ont dû œuvrer ensuite à la suite du passage du carnaval tropical (voir notre article du 28 juin 2015).