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Étiquette : Eglise Sainte Elisabeth paris

  • Prochaine visite guidée : l’église Sainte-Elisabeth de Hongrie, vestige d’un grand couvent

     

    Image001Façade de l'église Sainte-Elisabeth 195 rue du Temple (IIIe) 
     

    En partenariat avec "Vivre le Marais !", Culture et Patrimoine propose une nouvelle passionnante visite :

     

     L’Eglise Sainte Elisabeth de Hongrie : vestige d’un grand couvent

     

    Rendez-vous le samedi 22 novembre 2014 (durée environ 2 heures)  à 14h15 à l’entrée de l’Eglise au 195, rue du Temple 75003 (métro Temple)

      

    Dominique Sabourdin-Perrin, docteur ès lettres, auteur du livre « Les dames de Sainte Eisabeth » aux éditions L’Harmattan, nous fait le grand plaisir d’être notre guide pour cette visite.

    Rares sont ceux qui passant devant cette église savent qu’il s’agit du vestige d’un vaste monastère aujourd’hui disparu. La première pierre fut posée par Marie de Médicis en 1628 et sa construction se termina en 1646. Sainte Elisabeth connut bien des vissiscitudes. Fermée pendant la Révolution, elle fut rendue au culte en 1809. Savez-vous qu’en ce lieu des reines, Marie de Médicis, Anne d’Autriche, une favorite royale, Mme du Barry, des ministres, des chanceliers, des écrivains dont Mme de Sévigné, des saints tels Vincent de Paul vinrent y prier et certains y sont enterrés. L’église recèle de nombreux tableaux et fresques et cent bois sculptés du début du XVIIème siècle.

    Dominique Sabourdin-Perrin nous parlera de cette histoire mais aussi de la vie des 300 religieuses qui ont vécu dans le couvent. C’est donc à une remarquable visite que vous êtes conviés.

    Merci de prévoir une participation de 10 euros par personne pour les adhérents et de 12 euros pour les non adhérents et de prévenir de votre venue et du nombre de personnes qui vous accompagneront Marie-Françoise Masféty-Klein par mail mfmk@free.fr ou par téléphone au 01 42 72 61 41.

     

  • Le mur végétal du BHV Marais Homme (IVe), une œuvre d’art vivante

     PhotoLe mur végétal du BHV Marais Homme rue de la Verrerie (IVe) (Photo VlM)

     

    Passant souvent vite et ne prenant pas suffisamment le temps d’observer nous nous disons alors qu’il se trouve sans doute quelque chose d’intéressant à parcourir du regard lorsque nous croisons des personnes qui sont en train de prendre des photographies.

    C’est le cas rue de la Verrerie (IVe) nous ne faisons pas toujours attention au mur végétal du BHV Marais Homme et pourtant il s'agit d'une réalisation très réussie de Patrick Blanc, l’homme à la mèche de cheveux verte, le spécialiste inventeur du procédé qui en 2007 a œuvré avec l’architecte Franck Michaud pour le plaisir de l’œil mais aussi qui a apporté un peu de nature là où règne la pierre et le béton.

    Le montage d’un tel mur est ainsi décrit par son auteur :

    « Sur un mur porteur ou une structure porteuse est placée une ossature métallique qui soutient une plaque de PVC expansé de 10 mm d'épaisseur, sur laquelle sont agrafées deux couches de feutre de polyamide de 3 mm d'épaisseur chacune. Ces couches de feutre miment en quelque sorte les mousses qui se développent sur les parois rocheuses et qui servent de support aux racines de nombreuses plantes. Un réseau de tuyaux commandés par des électrovannes apporte une solution nutritive contenant les éléments minéraux dissous nécessaires à la croissance des plantes. Le feutre s'imprègne par capillarité de cette solution nutritive, laquelle descend le long du mur par gravité. Les racines des plantes y prélèvent les éléments nutritifs dont elles ont besoin, et l'eau en excès est recueillie en bas du mur par une gouttière, avant d'être réinjectée dans le réseau de tuyaux: le système fonctionne en circuit fermé. Les plantes sont choisies pour leur capacité à croître sur ce type de milieu et en fonction de la lumière disponible ».

    Patrick-blanc-7-294x300Patrick Blanc devant un mur végétal (Photo Sonia Uyterhoeven)

     

    Rappelons que Patrick Blanc qui est biologiste, botaniste et chercheur au CNRS est l’auteur de réalisations aussi diverses que les murs du Musée du Quai Branly, du Museum d’Histoire Naturelle de Toulouse, de la Cité des Sciences et de l’Industrie et bien d’autres à Berlin, Londres, San Francisco, Madrid, Gênes, Madrid, Gênes ou New Dehli. Un savoir-faire français qui s’exporte bien.

    Alors lorsque vous passerez rue de la Verrerie à la hauteur du BHV regardez, levez les yeux et admirez le magnifique et dense mur végétal aux plantes et aux fleurs multiples qui ont pris de l’ampleur avec le temps.

    Dominique Feutry