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Étiquette : elisabeth Bourguinat

  • Elisabeth Bourguinat : une personnalité indissociable de l’histoire récente du 1er arrondissement….

     

    Bourguinat 17ème chambre (1) 03 02 12 (2)

    Année 2012 : Elisabeth Bourguinat avec son avocate Florence Bourg devant la 17ème chambre du Tribunal de Grande Instance de Paris, traduite en correctionnelle pour "diffamation" par Ian Brossat, président du groupe communiste à la mairie de Paris. Relaxée deux fois, en première instance et en appel, des accusations fantaisistes de M. Brossat. (Photo VlM)

     

     

    Nous avons fait la connaissance d'Elisabeth Bourguinat en 2010 et lancé "Vivre Paris !" avec elle, son association ACCOMPLIR, et d'autres associations parisiennes. Elle incarne pour nous l'altruisme et un attachement aigu à la justice dans tous ses états. C'est ainsi qu'animatrice de son association elle s'est mobilisée contre l'occupation abusive de l'espace public et le tagage nocturne. Mais elle s'est engagée aussi dans le soutien aux SDF en créant  aux Halles la bagagerie "Mains Libres".

    Partie en guerre contre le Maire de Paris Bertrand Delanoë et sa Première adjointe Anne Hidalgo sur le  projet de rénovation des Halles, elle en dénonça les dérives par ses écrits et en poursuivant la mairie de Paris devant la justice. Le tribunal administratif fit droit à ses demandes en première instance et en appel mais le Conseil d'Etat, statuant en cour de cassation, donna raison comme c'est souvent le cas au Maire de Paris. (*) Quizz : citez en "commentaires" deux vers de la Fontaine qui illustrent bien cette constatation…. Vous gagnerez deux places gratuites à notre prochain spectacle.

    Elle critiqua Ian Brossat, alors président du goupe communiste à la mairie de Paris et président de la SemPariSeine en charge de la rénovation du Quartier des Halles, pour ses transactions avec UNIBAIL attributaire du contrat d'aménagement, en se faisant simplement l'écho de déclarations de nombreux médias. En réponse, Ian Brossat la fit poursuivre en correctionnelle. Il fut débouté en première instance en 2012, en appel en 2013 et Elisabeth relaxée.

    Des raisons personnelles et douloureuses, la maladie et le décès de son mari René, la forcèrent il y a quatre ans à cesser ses activités associatives pour se consacrer à ses affaires personnelles. Elle disait de lui qu'elle l'avait rencontré alors qu'il venait de perdre sa femme et qu'il avait parlé d'elle en des termes qui avaient fait se dire à Elisabeth, bien plus jeune que lui, "Oh, j'aimerais tant être aimée de cette manière"… Ils se marièrent quelque temps après pour le meilleur et pour le pire, et  il y eut beaucoup plus de meilleur que de pire…

    Elle n'a gardé de ses activités passées que la bagagerie et son groupe de joyeux musiciens "les Bachiques Bouzouks" qui comprend un accordéon, un banjo et une contrebasse. Ils s'expriment en chansons dans les kiosques et autres lieux publics d'accueil en reprenant le répertoire populaire des années 30 à 70.

    Nos amis de l'ADRAQH (1er arrondissement) lui rendent hommage dans :

     

    Une interview où elle décrit sa vie au service des autres.

     

    Nous sommes heureux, dans le cadre de notre collaboration avec cette association amie de lui donner une large diffusion. Nombreux seront les lecteurs qui apprécieront de retrouver Elisabeth Bourguinat en direct évoquer un passé qui n'est pas si éloigné et un pan de l'Histoire du quartier des Halles qui est cher à plus d'un.

     

  • Frédérique Camilleri, Directrice de cabinet du Préfet de police, nous reçoit et nous rassure…

    Camilleri frédériqueAu terme d'une séance de travail, de gauche à droite : Fatima Gabour, Commissaire Centrale du IVe, Frédérique Camilleri, Directrice-adjointe du cabinet du Préfet de police, Gérard Simonet "Vivre le Marais !" et Nadine Colombel, porte-parole du "collectif Pierre au Lard" (IVe)

     

     

    Il est des rencontres où la tonalité générale des entretiens compte plus que ce qui a été dit. De cette réunion avec Frédérique Camilleri on retient tout d'abord que la nouveau Préfet de police, Didier Lallement, ne transige pas avec l'ordre et la sécurité et cette attitude se retrouve à tous les niveaux de la hiérarchie.

    Si ses prédécesseurs ont été trop souvent tétanisés par la menace de poursuites en justice devant le Tribunal Administratif pour des décisions jugées pénalisantes par les commerçants, il apparait clairement que le Préfet désormais en accepte le risque, tout en constatant que la justice tend aujourd'hui à lui donner raison. Depuis six mois en effet, plusieurs affaires ont été jugées en faisant droit à la Préfecture contre des établissements qui n'acceptaient pas les sanctions qui leur étaient appliquées suite à des perturbations de l'ordre public.

    Nous avons échangé des avis sur le projet de loi en discussion au Parlement qui vise à élargir les pouvoirs de police du Maire de Paris au détriment de la police. Nous sommes convenus que la responsabilité des ERP (établissements recevant du public) en matière de respect de l'ordre public, de sécurité, de lutte contre le proxénétisme et la consommation de stupéfiants ne se saucissonne pas impunément. Si le Maire doit disposer d'une voix plus forte pour accepter ou non la création d'un nouveau commerce, l'installation d'une terrasse ou d'un étalage, il est préférable que les actions qui s'inscrivent au pénal restent entre les mains de la police qui a les moyens d'agir, l'expertise et la motivation. Il n'est pas inutile de rappeler qu'elle a de plus la charge du renseignement.

    S'agissant de nos quartiers, une mise au point de notre part nous a semblé nécessaire : le Marais IIIe et IVe n'est pas le "quartier festif" dont les lobbies de la nuit, des boissons alcooliques et du son amplifié veulent nous persuader pour qu'ils aient licence de tout faire. Il est vrai qu'il y a foule du côté des Francs-Bourgeois les samedis et dimanches après-midi car c'est le centre historique de la capitale et son architecture offre un décor exceptionnel mais le Marais n'abrite pas plus de débits de boissons et encore moins d'établissements de nuit que d'autres quartiers parisiens où l'on sort comme le Ve, le VIe, le VIIIe ou le XIe. Leur nombre a même baissé dans le IVe ces dernières années à la suite de fermetures.

    Ce rappel de la réalité va de pair avec notre constatation qu'il y a peu de litiges entre les établissements existants et la population. Pas plus de deux ou trois dans le IIIe, qui se sont réglés grâce à l'action coordonnée, et concertée avec les riverains, du Maire et du Commissaire de police. Nous avons rappelé qu'un abcès persiste au carrefour des rues St Martin et Ste Apolline où l'installation d'une caméra de surveillance est attendue et souhaitée.

    Le IVe porte les stigmates des extravagances du mois de juin où la mairie a procédé à un marquage multicolore contestable des carrefours et du mobilier urbain, mais les nuisances sont principalement le fait d'un établissement, le Who's, rue St Merri/Pierre au Lard qui la veille de notre réunion faisait encore bruyamment la fête à 3h30 du matin au désespoir des habitants du 16 rue St Merri qui nous l'ont fait savoir en exprimant leur colère. La préfecture sait que des actions sont en cours au civil et au pénal, engagées par les riverains mais nous avons compris que son attitude à l'égard des débordements courants, jugés inacceptables, allait être affermie. Nous restons attentifs à l'évolution de ce dossier.

     

     

  • Ian Brossat débouté de son action en diffamation contre Elisabeth Bourguinat, secrétaire d’ACCOMPLIR, membre de « Vivre Paris ! »

    Palais justice 03 02 12
    Le Palais de Justice de Paris et la Sainte Chapelle, sous le soleil mais avec -10 degrés Celsius (ressentis) de température, le 3 février 2012

                        

    Le tribunal a prononcé son jugement aujourd'hui comme prévu.

    Ian Brossat, élu du XVIIIe, président du groupe communiste à la Mairie de Paris, avait assigné Elisabeth Bourguinat, secrétaire d'ACCOMPLIR et l'association, membre de "Vivre Paris !", représentée par son président Gilles Pourbaix, pour propos qu'il avait jugés diffamatoires. Il faut rappeler pourquoi nous avons croisé sa route : il a été l'instigateur des "états généraux de la nuit", celui qui a porté la demande d'un budget spécifique devant le conseil de Paris pour leur organisation, avant que Bertrand Delanoë décide d'affecter le projet à un Adjoint, en l'occurence Mao Péninou.

    Le tribunal ne l'a pas suivi. A l'audience du 9 décembre 2011, le Procureur de la République avait requis la relaxe. Dans sa plaidoirie, la défense avait souligné qu'en s'attaquant à une association de quartier avec peu de ressources, M. Ian Brossat mettait sciemment son existence en péril, ce qui sous-entendait une volonté de nuire. Il réclamait en effet pas moins de 20.000 € de dommages-intérêts et 5.000 € au titre de l'article 475-1 du Code de Procédure Pénale.

    Au terme du délibéré dont le président a donné lecture, Elisabeth Bourguinat est "renvoyée des fins de la poursuite" ce qui signifie qu'elle est relaxée. Aucune charge pénale n'est donc retenue contre elle. M. Ian Brossat, quant à lui, est débouté de ses demandes de dommages-intérêts et de participation aux frais de justice. ACCOMPLIR va survivre et poursuivre sa mission au service du cadre et de la qualité de vie des habitants des 1er et 2ème arrondissements, sans oublier son rôle dans l'animation du réseau "Vivre Paris !" dont notre association est partie prenante.

               Bourguinat 17ème chambre (1) 03 02 12
    Elisabeth Bourguinat et son avocate Me Florence Bourg, à la sortie de la 17ème Chambre Correctionnelle

     

    Post-scriptum du 17 février 2012 : Ian Brossat mécontent de la décision du tribunal, fait appel. 

    Nous l'avons appris hier, M. Brossat interjecte appel de la décision de la Chambre Correctionnelle du Tribunal de Paris.

    Une nouvelle audience se tiendra sous un délai de l'ordre de un an. Le Parquet ne faisant pas appel de son côté, l'action se situera uniquement "au civil". Elisabeth Bourguinat n'encourt plus aucune amende à caractère pénal puisque le tribunal l'a relaxée. En revanche, M. Brossat pourrait ne pas se priver de lui réclamer à nouveau des dommages-intérêts, mais elle a le droit, quant à elle, de faire "appel incident" (appel suite à l'appel) et de réclamer à M. Brossat, elle aussi, des dommages-intérêts.

     

    Intéressé par l'association : cliquer ICI

                                                     

     

  • La rue au Maire (IIIe) mélange désormais commerce communautaire et haute technologie

    Au maire 49 Au maire supermarché et restaurant asiatique  

     A gauche, "L'Atelier du Portable", 49 rue au Maire (IIIe), à côté de "Level One", un magasin d'informatique. En face, au 36, un autre "Atelier du Portable", spécialisé dans les pièces détachées. A droite, un supermarché et un restaurant asiatiques. (cliquer dans les images pour les agrandir et obtenir du "piqué")

     

    La rue au Maire est devenue piétonne sous la mandature Dominati. Rue étrange. Son nom d'abord. Pourquoi "au Maire" ? On trouve un peu plus haut la rue "Bailly". Ces noms, dit-on, se réfèrent au siège de la juridiction du "Prieuré Saint Martin des Champs" voisin, dont le maire s'appelait aussi "bailli". Il a laissé des traces : une tour de la muraille d'enceinte, notamment, qu'on peut voir à l'intérieur des bâtiments du 7 rue Bailly, où elle fait office de cage d'ecalier.

    Après la révolution, en 1799, le prieuré est converti en Conservatoire National des Arts & Métiers. Dans sa chapelle, à défaut d'offices religieux, on peut chaque jour revivre l'expérience de Foucault et son pendule qui atteste de la rotation de la terre sur elle-même.         

    On distingue rue au Maire trois parties distinctes : la première, entre la rue des Vertus et la rue Volta, moderne, plus large, appuyée sur "la Cour de Rome". Ce nom pompeux serait un simple avatar du "passage de Rome", ruelle qui reliait la rue des Gravilliers à la rue au Maire au début du XiXème siècle.

    Elle devient intéressante dès son deuxième tronçon, le plus ancien. Il commence par une maison qui fait l'angle avec la rue Volta, au numéro 3. Très ancienne d'aspect, elle a d'abord été datée du XIVème siècle mais, faute de disposer d'une cave comme toutes les constructions de cette époque, elle a été requalifiée en maison du XVIIème siècle (1644 pour être précis). En faisant de ce fait une impasse : la construction de maisons à colombages n'était plus permise à cete époque. Le doute reste présent.

     

    Volta 3 photo ancienne  Volta 3 photo rez de chaussée(Photos "ParisAvant")

    Ce doute profite à la maison de Nicolas Flamel, 51 rue de Montmorency (IIIe), qui est datée elle de 1407 et qui serait donc plus ancienne que celle-ci. Celà dit, les apparences militent vraiment pour cet édifice dont l'immense linteau en bois, par exemple, atteste d'un âge plus que respectable !

    Quoiqu'il en soit, l'édifice est remarquable et vaut certainement le détour. On s'étonne qu'il ne soit pas l'objet de plus de soins des autorités en charge du patrimoine. Il est pour le moins surprenant de constater que le rez-de-chaussée est occupé par un salon de coiffure et une gargotte à l'enseigne de "PHO", la fameuse soupe asiatique.          

    Il y a dix ans seulement, les grossistes-maroquiniers alternaient avec des épiceries et de minuscules cantines asiatiques. Lors de son passage en 2001, peu de temps après son élection, le Maire de Paris Bertrand Delanoë s'était hasardé à forcer la porte d'un tripot, au grand dam du Maire du IIIe, Pierre Aidenbaum, qui lui faisait remarquer qu'il s'agissait d'un lieu privé …. Pour le reste, de nombreux immeubles étaient insalubres. L'un d'eux, au 25, devait faire l'objet peu de temps après d'une action en justice où nous nous étions portés partie civile, pour travaux sans autorisation.

    La plupart des immeubles depuis ont été réhabilités ou ravalés. De nouvelles boutiques ont fleuri. La communauté asiatique, originaire de la province de Wen Zhou principalement, avec un dynamisme qui lui est propre, délaisse le commerce de gros pour s'intéresser à d'autres activités mieux adaptées à la situation économique du moment.

    Au maire atelier curiosités Au maire 29-31 skate boards

     

     

     

     

     

     

    Jolie boutique, à gauche, qui propose des "curiosités". A visiter pour des idées de cadeaux. PLus étonnante, celle de droite est spécialisée dans les "skate boards" ou planches à roulettes !

     

    Nous avons fait notre propre expérience avec 'L'atelier du Portable", qui se situe dans le troisième tronçon, entre les rues Beaubourg et Saint-Martin. Un urbanisme très comparable au précédent, bien qu'on ne soit plus strictement dans le périmètre du Marais.

    Pour la réparation d'un portable HP avec remplacement d'un ventilateur et extension mémoire de 2 Giga, nous avons payé 151,40 €. Délai record : 24 heures. Accueil commercial et traitement du dossier : très professionnel. C'est un peu cher mais le service rendu est excellent.

    La rue au Maire : une rue qui bouge. Mais attention, une agence immobilière sur Internet annonce des prix au m² au-dessus de 10.000 € !