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Étiquette : embouteillages

  • Paris, deuxième ville la plus embouteillée de France !

      5698727-paris-est-la-ville-francaise-championne-des-embouteillagesUn embouteillage dans le centre de Paris

     

    Une enquête statistique émanant de l’index de trafic Tom-Tom, fournisseur de produits et services de navigation routière et de localisation des automobilistes, révèle que sur un trajet d’une heure parcouru aux heures de pointe du matin ou du soir, c’est-à-dire au moment des pics d'embouteillages à Paris, l’automobiliste perd en moyenne 44 minutes.

    Seule la vile de Marseille fait pire en raison de sa situation géographique entre mer et montagnes alors que des grands axes routiers débouchent directement au centre de l’agglomération. Lyon et Nice obtiennent des scores meilleurs que Paris alors qu’elles sont pourtant connues pour leurs encombrements.

    Paris est donc la deuxième ville la plus embouteillée de France ! L'index Tom Tom précise que "la capitale rivalise avec Marseille dans le haut du classement hexagonal, avec un taux de congestion de 36 % (contre 34 % sur la même période en 2012), ce qui signifie que sur tous les jours du trimestre, les temps de parcours sont en moyenne 36 % plus longs comparativement à un temps de parcours optimal (heure la plus fluide)". L'étude révèle les jours les plus embouteillés comme ce fut le cas à Paris le 19 juin 2013. Sans doute en raison d’une météo chahutée.

    Certes toute étude est sujette à caution mais s’il y a des erreurs, celles-ci s’appliquent à tout l’échantillon, en l’occurrence toutes les villes entrant dans la statistique… Ceci vient malheureusement conforter ce que nous dénonçons régulièrement dans notre quartier, à savoir la pollution induite par ces embouteillages, souvent dus à des changements entrepris sans étude d’impact suffisante tels par exemple que la modification des espaces et des sens de circulation sur les grands boulevards et la place de la République ou les aménagements des voies sur berges (voir nos articles des 23 septembre 2012 et 26 juin 2013).

    Nous n’oublions pas non plus les impacts causés aux véhicules de secours divers (pompiers, ambulances, SAMU) et l'accroissement du bruit qui en découle.

     

    FranprixDéchargement destinés aux magasins Franprix au port de la Boudonnais près de la Tour Eiffel

     

    La volonté de décourager les automobilistes à prendre leur véhicule pour circuler dans Paris montre ainsi ses limites. Plutôt que de s’entêter, peut-être faudra-t-il imaginer d’autres solutions telle l’instauration d’un péage ou de jours alternés de circulation ? L’alternative en cours d’expérimentation de la livraison des marchandises, non plus par camion mais par bateau, directement vers des plates-formes centrales à quai ou s’approvisionnent ensuite les magasins de marques de distribution alimentaire, est une autre possibilité.

    Les élections municipales devraient amener les candidats à faire des propositions dans l’intérêt des parisiens, en ayant conscience que la qualité de vie des habitants prime avant toute autre chose.

    Dominique Feutry

     

  • Les vols de « street art » vont ils gagner le Marais…?

     

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    Un graffiti  de Banksy

     

    Dans un article récent, le journal Le Figaro relatait la "razzia sur le street art londonien", c'est-à-dire l'enlèvement des murs sur lesquels ils étaient apposés, des graffitis qui seront ensuite mis en vente. Plusieurs "arrachements" ont ainsi déjà été perpétrés, sauvages ou autorisés, ils sont opérés au grand dam des résidents qui ont l'habitude de les côtoyer…

    La police ne semble pas trouver matière à enquêter, seules les municipalités des banlieues où sont commis ces faits cherchent à comprendre ces disparitions auprès des propriétaires des immeubles.

    Il apparait que le volonté de faire des affaires combinée à un certain flou juridique soit à l'origine de ces pratiques. Les maisons chargées des ventes de ces graffitis invoquent le risque de dégradation par des tagueurs et donc la nécessité de les protéger. La vraie question est en fait celle de savoir à qui appartiennent ces réalisations de "street art"? La loi anglaise comme la loi française est précise, elles appartiennent au(x) propriétaire(s) du bâtiment sur lequel elles sont dessinées.

    Il ne s'agit en fait que d'un volet supplémentaire à la problématique des tags et de la façon dont est traité l'espace public.

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    Un exemple de tags qui sévissent sur nos rues

     

    Il s'avère que le cas évoqué dans l'article du quotidien touche un auteur  "renommé", Banksy, dont les graffitis sont plutôt agréables à l'oeil. Il n'empêche que seuls les propriétaires sont fondés à les faire enlever pour les mettre en vente. Comme la loi  prévoit qu' "une oeuvre sauvage créée dans la rue est pénalement repréhensible et passible d'une amende pouvant aller jusqu'à 3 700 €…", c'est la raison pour laquelle la plupart ne sont pas signées. Dès lors l'auteur ne peut plus revendiquer le droit d'auteur ni s'opposer à son enlévement même si sa cote est très élevée!

    Dans notre quartier du Marais cette menace de voir des graffitis "arrachés" de leur mur afin d'être vendus ne s'est pas encore produite et le risque qu'il en soit ainsi ne devrait malheureusement pas arriver puisque nous avons presqu'exclusivement des tags ideux ou des collages qui souillent et salissent les façades de nos immeubles, un véritable fléau…

    Nos murs et nos yeux ont donc encore beaucoup de soucis à se faire ! 

    Dominique Feutry