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Étiquette : enclos du temple

  • Reprise de la visite guidée « sur les traces des Templiers » (IIIe)

    Temple vue générale enclosL'enclos du Temple vers 1450. Une ville fortifiée dont il ne reste que des vestiges . Au fond, le donjon, à gauche la tour César, au centre l'église et les habitations. (Histoire du IIIe, Editions Hervas, par Philippe Sorel)

        

    "Vivre le Marais !", en association avec "Culture & Patrimoine", vous invite à une nouvelle promenade sous la conduite de notre guide Sylvain Solustri :

     

    Sur les traces des Templiers

    Le jeudi 13 juin 2013 à 14h30

    Rendez-vous 14h15 à la sortie du métro "Temple"

     

    Voulez-vous savoir par quelle sombre ironie de l'Histoire, la malédiction de Jacques de Molay – dernier Grand Maître de l'Ordre du Temple – a atteint les rois jusqu'à Louis XVI ? Sylvain Solustri, notre guide, propose une passionnante visite avec l'évocation de l'enclos du Temple, son donjon où fut emprisonnée la famille de Louis XVI, l'église du Temple, la tour César, les murs et les tours d'enceinte mais aussi l'histoire de la Rotonde et du carreau du temple. Puis un détour par le Boulevard du Crime et le lieu où s'est réunie la 1ère Internationale avant de voir le marché des Enfants Rouges, sans oublier la visite de L’Église Sainte Élisabeth et bien d'autres lieux.

    Comptez deux heures de promenade. Merci de vous inscrire auprès de Marie-Françoise Masféty-Klein par mail mfmk@free.fr  ou par téléphone 01 42 72 61 41. Inscrivez-vous au plus vite car, pour le confort de tous, le nombre de places est limité.

    Participation aux frais : 10 euros par personne.

    A très bientôt.

     

  • Enquête publique sur la révision du PSMV : « Vivre le Marais ! » réclame des aménagements

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    Panneaux avec des plans déployés pour l'enquête publique en mairie du IIIe

     

    Dans le cadre de l’enquête publique concernant le plan de révision du PSMV (Plan de Sauvegarde et de Mise en Valeur) du Marais, "Vivre le Marais !" a consulté les documents mis à disposition du public. Plusieurs sujets nous interpellent. Nous avons donc adressé au Commissaire-enquêteur un courrier reprenant ces différents points et ceux que nous ont aussi signalé des adhérents et habitants du quartier.

    Nous relevons tout d’abord  une inexactitude criante. La délibération adoptée  par le Conseil de Paris le 13 novembre 2012 spécifie en effet qu’ « en terme de densité des surfaces d’habitation, le PSMV présente une valeur relativement faible par rapport à la moyenne parisienne ». Si le bâti par lui-même est moins dense qu’ailleurs dans Paris en raison de la faible hauteur des immeubles anciens, par contre l’étroitesse des rues, la rareté des espaces libres et le resserrement des constructions qui sont des caractéristiques du quartier aboutissent au constat contraire, à savoir l’existence d’une très forte densité d’habitants à l’hectare.

    C’est d’ailleurs une des raisons pour lesquelles le PSMV actuellement en vigueur prône la « respiration » du Marais par la démolition de constructions parasites. Nous citons à l’appui de ce constat deux études indiscutables (Atelier Parisien de l’Urbanisme et Chambre des Notaires) qui montrent que le IIIe arrondissement a une densité d’habitants à l’hectare sensiblement supérieure à la moyenne parisienne !

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    Place du Marché Sainte Catherine (IVe)


    La situation du IVe arrondissement est comparable à celle du IIIe si l’on considère que les chiffres sont minorés par le nombre élevé d’édifices publics imposants tels Notre-Dame, l’Hôtel de Ville, l’Hôtel Dieu, le Centre Pompidou, le Préfecture de Police et par l'existence des berges de la Seine.
    Nous réfutons donc les dispositions qui s’appuient sur la nécessité de densifier le Marais en lui attribuant des objectifs déraisonnables en matière de logement social qui vont au-delà des exigences de la loi SRU (Solidarité et Renouvellement Urbain).

    Dans cet esprit, il est décrété dans le nouveau PSMV que le Marais doit comporter 30 % de logements sociaux alors que les textes exigent 20 % (taux qui pourrait être porté à 25%). Si nous comprenons la nécessité d’un effort en matière de logement social, il est étonnant que le Marais qui n’est pas une commune mais un quartier, se voit imposer un taux supérieur à celui des communes de France et de la Ville de Paris ! Si cette décision devenait acquise, les conséquences pour les classes moyennes seraient tout à fait néfastes. Elle induirait pour celles-ci en particulier :

    • Une contribution croissante aux efforts de solidarité se traduisant par des impôts supplémentaires pour subventionner les bailleurs sociaux alors que les taxes foncières ont cru fortement ces dernières années.
    • La non accession à la propriété. En effet les prix de l’immobilier sur le marché « libre » augmenteront puisqu’il y aura moins de biens à rénover et ceux qui le seront devront être vendus par les promoteurs à un prix plus élevé du fait de l’application de l’objectif de 30% de logements sociaux pour les programmes de plus de 800 m2.
      La mixité sociale risque fort alors de voler en éclat. Seuls les pauvres et les riches auront droit de cité dans le Marais !

    Il faut renoncer à ce taux de 30% et s’en tenir à la loi SRU stricto sensu, c'est à dire à la règle générale.

    Par ailleurs, nous avons soulevé dans notre courrier des modifications que nous jugeons inacceptables :

    •  Il en est ainsi du square Renée Vivien qui serait supprimé afin d’y construire un immeuble abritant une crèche, qui exposeraient nos bambins à la pollution très importante à cet endroit alors que d’autres possibilités en des lieux très proches existent (notre article du 28 février 2013). Une lettre attirant l’attention sur l’inopportunité de ce projet a été adressée au Maire du IIIe.
    • Nous insistons aussi sur le maintien de la réalisation d’un espace vert public comme cela est prévu dans le PSMV actuel à l’emplacement du Hangar Lissac (64, rue du Temple IIIe) lorsqu’il sera détruit. Cela faisait d’ailleurs partie des conditions de la donation Lissac à la Ville de Paris !

    En ce qui concerne le Centre Culturel Suisse (34-36, rue des Francs Bourgeois IIIe) nous demandons qu’il soit bien mentionné que s’il était démoli un espace vert serait à réaliser à son emplacement comme cela est indiqué dans le PSMV actuel.

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    Un type d'immeuble à ne plus construire

    Nous avons mentionné des anomalies dans la classification de plusieurs immeubles de la rue des Archives et de la rue Sainte- Croix- de- la-Bretonnerie.
    Nous avons aussi relayé les riverains de la place du Marché Sainte Catherine (IVe) dont le collectif demande l’application de normes adaptées au site pour les rez- de-chaussée et terrasses des immeubles situés sur son pourtour.

    Enfin nous avons signalé une anomalie relative aux devantures et enseignes qui résulte de la non observation par nombre de commerçants, en particulier du secteur Beaubourg-Temple (IIIe), des obligations qui leur incombent en matière d’esthétique. Passé en effet trois ans, il y a prescription et ce qui est laid ou irrégulier ne peut plus alors être interdit ou modifié même si le demande émane de la Direction de l’Urbanisme ou des Bâtiments de France. Cette prescription de 3 ans devrait être abrogée.

    Nous vous tiendrons informés de la suite qui sera réservée aux avis, demandes et objections que nous avons formulés.

    Dominique Feutry

     

  • Promenade dans le Paris de 1730 avec « cartocassini » (plan de Turgot)

    Plan turgot temple

    La perle disparue du Marais : l'enclos du Temple. A la place du donjon à cinq tours, on trouve aujourd'hui la mairie du IIIe. L'hôtel du Grand Prieur, en bas à droite, se situait au fond du square du Temple actuel. L'église est à la place de Carreau du Temple, en cours de transformation. Dans le coin, en haut à gauche, on aperçoit une tour d'enceinte. C'est celle qu'on a dénichée dans notre article du 16 mai 2010. On en reparlera bientôt car, dans la rénovation des immeubles qui l'entourent, elle a tout simplement été "escamotée".

     

    On doit à Michel-Etienne Turgot de pouvoir aujourd'hui, avec l'appui de nos ordinateurs, se promener dans les rues du Paris de cette époque. Alors prévôt des marchands de Paris (équivalent du maire), il confia en 1734 à Louis Bretez l'exécution d'un plan de Paris au 1/400 en perspective isométrique (point de fuite à l'infini). Il fallut deux ans à Louis Bretez pour finaliser ce plan ou chaque immeuble, chaque monument est dessiné d'après nature.

    On peut aujourd'hui naviguer dans ce plan grâce au site "cartocassini" (figure aussi en fin de rubrique "liens utiles" sur la page d'accueil de notre blog). Les 19 planches PDF qu'il comporte vous transportent dans ce qu'était Paris au temps de Louis XV. On y découvre le visage de toutes les façades d'immeubles mais aussi le nom ancien des rues et leur tracé. La place des Vosges s'appelait "place Royale". L'Hôtel de Ville de Paris ressemble à ce que nous connaissons mais il faut se souvenir qu'il a été agrandi sous Louis-Philippe, incendié pendant la Commune de Paris en 1871 et reconstruit (presque) à l'identique entre 1874 et 1882. De nos jours, seul le pavillon central reproduit l'ancien bâtiment de la Renaissance.

    La place de Grève (IVe actuel) se dévoile telle qu'elle était avec un bord de Seine "au naturel" et des barques dédiées au transport de marchandises. On découvre que les ponts de la Seine (voir ci-dessous le Pont Notre-Dame) sont majoritairement dotés d'immeubles résidentiels assez haut qui leur donnent un air de Ponte Vecchio florentin.

    Plan turgot hôtel de ville                                                                                                                                  

     Cliquez gauche dans les images pour une meilleure résolution.

    Intéressé par l'association : Cliquez ICI

                         

  • L’affaire de la rue Aubriot (IVe) devant la 31ème Chambre Correctionnelle du Tribunal de Paris

    Palais justice 31ème chambre
    Devant la 31ème Chambre Correctionnelle du Tribunal de Grande Instance de Paris

     

    La Cour a entendu le prévenu, présumé coupable d'avoir effectué des travaux d'urbanisme sans autorisation. L'audience initialement prévue pour le 7 février (voir article du 24 janvier) a été reportée au 4 avril 2011. Le prévenu a plaidé la prescription de l'infraction, qui a fait l'objet d'un procès-verbal qui date de 2006 et, subsidiairement si la prescription n'était pas retenue, sa bonne foi et les nombreux échanges qu'il avait eus avec les services de la Mairie de Paris et l'Architecte des Bâtiments de France, pour demander la relaxe et la non inscription de la sanction au casier judiciaire.

    Elle a recueilli les demandes des parties civiles qui se sont avérées nombreuses. Les riverains de la rue des Guillemites, tout d'abord, qui évoquent le double préjudice subi du fait de la surélévation présumée du faîte des toits et de la création de fenêtres, à savoir une vue et un ensoleillement amputés depuis leur façade et une perte  de valeur de leur bien immobilier. Deux associations ensuite, "Vivre le Marais !" et "Aubiot-Guillemites" qui ont fait valoir leurs engagements statutaires en faveur de la défense du respect des règles d'urbanisme du secteur sauvegardé du Marais.

    Le Procureur de la République a rappelé que des entretiens préalables avec les services de la Mairie de Paris et les Bâtiments de France ne dispensent pas de soumettre un dossier en règle auprès de la direction de l'urbanisme de la Mairie de Paris, et d'attendre qu'elle statue in fine.

    La Mairie de Paris a souligné que la régularisation du dossier aurait pu être accordée si le pétitionnaire avait fourni des pièces qui manquaient au dossier. Elle a demandé l'exécution des mesures exigées par le procès-verbal, qui comprenaient en particulier la démolition avec remise en l'état initial. Elle s'en remet aux décisions du tribunal.

    Pour ce qui nous concerne, par la voix de notre avocat, nous avons réclamé réparation du préjudice moral subi par l'association et une contribution aux frais de justice au titre de l'article 475-1 du code de procédure pénale.

    L'affaire a été mise en délibéré pour le 16 mai.

     

    Post-scriptum du 16 mai 2011 : Le tribunal n'a pas suivi les réquisitions du Procureur. Il a retenu la prescription des faits et prononcé, en conséquence, l'extinction de l'action publique. Il s'ensuit l'irrecevabilité des parties civiles.