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Étiquette : Episode pollution particules Paris Marais

  • Les épisodes de pollution aux particules sont devenus banals

     A5La pollution atmosphérique à Paris  (Photo Houpline Renard/SIPA)

     

    Paris et sa région traversent depuis plusieurs jours un nouvel épisode  de pollution atmosphérique  aux particules.

    Les médias et  presse s'en font l'écho mais sans trop insister, beaucoup estiment devoir vivre avec et sont résignés,  un mal contemporain qui finira peut-être par être battu en brèche pensent-ils mais sans vraiment trop y croire… Les joggeurs courent,  les voitures ont toujours aussi nombreuses et les politiques et décideurs restent timides,  il est vrai que l' actualité les a rattrapés par ailleurs. 

    Hélas nous l'avons dit à de multiples reprises, et ne nous berçons pas d'illusions,  tant que  des mesures drastiques et plus fortes encore que celles annoncées à l'issue de la  COP21 ne seront pas arrêtées et mises en œuvre,  nous aurons du souci à nous faire car la situation reste inquiétante.  La crise économique notamment est un facteur défavorable pour la lutte contre la pollution atmosphérique, souvent les pays pollueurs ont d'autres objectifs que la  réduction des gaz à effet de serre quand le chômage augmente  et avec lui la misère,  le mécontentement et l'inquiétude du lendemain.

    Nous sommes en fait tous responsables, passivité, routine et égoïsme disent certains, démunis, désarmés, dépassés affirment d'autres. Ne banalisons pas le phénomène. Sans une réaction collective suffisante face à la taille de l'enjeu,  nous ne risquons pas de faire avancer le sujet et d’apporter  les solutions fortes et adaptées pour y répondre.

    Le stationnement résidentiel gratuit apparait bien dérisoire face à la situation qui se répète au fil des mois.  Et l'entrée en vigueur du contrôle technique des deux-roues motorisés, fortement polluants, ne doit plus être différé pour plaire au lobby des motards dont l'attitude de refus est irresponsable.

    Dominique Feutry

     

  • Double satisfecit pour le Monop’ Haudriettes (IIIe)

    Monop'Monop', 3-5 rue des Haudriettes (IIIe), enseignes éteintes (Photo VlM)

     

    Nous avons deux raisons en ce début février 2016 de nous féliciter du comportement de ce commerce. Il dispose de deux enseignes en façade : une enseigne parallèle "monop'" dupliquée entre les 3 et 5 de la rue et une enseigne "en drapeau", perpendiculaire à la devanture, qui est le visuel de la marque, une sorte de virgule/apostrophe.

    Éclairé, le dispositif rouge vif est particulièrement agressif. Ces enseignes et leur couleur dénotent dans l'environnement  sauvegardé du Marais. L'étiquette "Marais" fait vendre car le secteur désormais restauré et rénové jouit d'un prestige qui attire les marques et les visiteurs. Encore faut-il que les commerçants réalisent que profitant de l'image du Marais ils doivent aussi en assumer les obligations.

    Nous l'avons dit au gérant, en lui demandant de couper l'éclairage, convaincus du reste que les affaires n'en souffriraient pas. Le propriétaire du local du 3, qui n'est autre que le bailleur-social RIVP de la Ville de Paris a appuyé notre démarche. Monop' s'est rangé à notre demande et les lumières se sont éteintes. Nous les en remercions chaleureusement.

    Sac papier monop' 06 02 16

    Autre sujet de satisfaction : depuis aujourd'hui 6 février 2016, Monop' ne distribue plus de sacs plastiques ! Il faut venir avec son cabas …. ou accepter de payer 9 centimes d'€ un sac papier dégradable, comme celui-ci. Quand on sait les dégâts que causent à la nature, à la mer, aux océans, les milliards de tonnes de plastique que produit notre société de consommation, on ne peut qu'applaudir aux initiatives qui sont prises pour lutter contre ce fléau écologique.

    Merci donc doublement à Monop' qui mérite aussi, bien qu'on ne soit pas payés pour le faire, des compliments pour la qualité de ses rayons. Un seul bémol à notre couplet lyrique : le bruit des livraisons le matin. Nous sommes convaincus que des progrès peuvent être faits sur les horaires, l'insonorisation des plateformes de transfert et même la discrétion des personnels qui ont souvent le verbe haut à des heures où beaucoup de nos concitoyens se reposent encore.