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Étiquette : Expositions Marais Paris

  • Suggestions de visites de printemps dans le Marais

    Galerie_perrotin_-_visuel1L'entrée de la galerie Perrotin 76 rue de Turenne (IIIe)

     

     Le printemps est arrivé et les météorologues nous prédisent un week-end clément, l’occasion de bénéficier de la riche offre culturelle de notre quartier pour laquelle nous avons déjà donné quelques indications (nos articles des 09 février et 03 mars 2017). Nous les complétons par quelques informations qui rendent notre panorama plus exhaustif.

    Ainsi la galerie Emmanuel Perrotin présente jusqu’au 13 mai dans ses locaux situés 76 rue de Turenne (IIIe) deux expositions. La première est dénommée « The Jelly Civilization » par Aya Takano. Cette dernière est ainsi décrite dans la présentation de l’exposition, « peintre, dessinatrice, auteur de science-fiction et de mangas, elle fait partie du studio de production artistique Kaikai Kiki…Inspirée par tous les arts, des estampes … de la période Edo à l’impressionnisme, d’Ozamu Tezuka à Gustav Klimt, l’artiste a construit un univers qui lui est propre. Un univers fait d’une infinité de mondes… ».

    La seconde exposition est une exposition du collectif « Information Fiction Publicité (IFP) » à l’occasion de la publication d’une monographie aux Presses du Réel / Editions Perrotin. L’exposition présente un ensemble d’œuvres historiques du collectif.  « Entre agence, marque et collectif artistique, IFP interroge le statut d’auteur d’une œuvre : leurs travaux – dans lesquels le nuage est un motif récurrent – ne sont jamais signés et échappent ainsi à la tyrannie du nom. L’influence d’IFP sur l’art contemporain est prégnante, notamment par leur déconstruction, les concepts de représentation, d’exposition, de diffusion et de médiatisation de l’art… Le ciel, motif emblématique du collectif, domine l’exposition de son image séduisante. Disséminée dans des caissons lumineux, sur des paravents, dans un film, la présence du ciel baigne les espaces ?… »  (Chris Sharp).

     

    859344_exposition-belaustegui-estampes-contamporaines_121613L'affiche de l'exposition de Jean-Michle Balaustegui, galerie Otemps'tik

     

    La galerie Otemps'tik 21 rue Saint Paul (IVe) présente les « Estampes originales contemporaines de Jean-Michel Belaustegui ». L’artiste initié très jeune à la photographie    «… fait converger » dit la critique « la photographie, le dessin et la peinture dans des estampes à fort impact esthétique. » Les estampes de linoleum gravé "révèlent toute l'esthétique de notre monde urbain, de l’homme dans son univers urbain."  Toutes sont réalisées entièrement à la main, signées et numérotées.

    Au musée Victor Hugo, place des Vosges (IVe), jusqu’au 30 avril 2017, l’exposition « le poème s’expose » permet aux visiteurs de comprendre le fonctionnement, les références et l’articulation d’un poème dans le recueil des "Feuilles d'automne "paru en 1831. Résultat des travaux de 9 classes de lycées de l'académie de Créteil, sont présentées «  des réalisations étonnantes aux formes très variées : films, photographies, dessins librement inspirés par tel ou tel vers, réalisation d'un fauteuil, boléros, pour un lycée professionnel du textile… l'écriture collective d'un poème et chanson, comme un prolongement ou une traduction de l'œuvre de Victor Hugo. Des œuvres de Piranèse, John Martin, François de Nomé et de Victor Hugo montrent des visions d'architectures fantastiques auxquelles Hugo a pu se référer pour construire celles du poème. »

     

    Nous conseillons enfin deux intéressantes conférences.

    Le mercredi 29 mars à 19h, le Pavillon de l’Arsenal recevra Valérie Guillaume, conservatrice du patrimoine, Directrice du musée Carnavalet – Histoire de Paris, de la Crypte Archéologique de l’Ile de la Cité et des Catacombes pour une conférence sur le thème "Le musée Carnavalet, une création haussmannienne ?" dans le cadre du cycle de conférences « Histoires haussmanniennes » en lien avec l’exposition « Paris Haussmann – Modèle de ville ». 
     
    Le jeudi 6 avril à 18h30, la Crypte Archéologique de l’Ile de la Cité recevra Valentine Weiss, conservateur du patrimoine, responsable du Centre de topographie parisienne (Archives nationales) et Patrick Latour, conservateur en chef, directeur adjoint de la Bibliothèque Mazarine pour une conférence sur le thème "Histoire de la Tour de Nesle
     

     

     

  • La rue Ste Croix (IVe) décroche la palme de l’affichage sauvage ! Entretiens avec R.A.P. (résistance à l’agression publicitaire)

    Ste croix 37 affichage sauvage 05 02 17Pied d'immeuble du 37 rue Sainte Croix de la Bretonnerie (IVe)

     

    Cette rue du IVe rivalise avec la rue des Archives toute proche pour le nombre de flyers au goût douteux qui envahissent les rebords de fenêtres, les voitures garées et tout support qui se prête à leur présentation, avant qu'ils n'aillent croupir en bouillie innommable dans les caniveaux d'où les agents de la propreté ont le plus grand mal à les déloger.

    Elle détient désormais le record du plus long placard d'affiches sauvages de Paris : 20 mètres de linéaire d'affiches collées sur le pied d'immeuble du n° 37, en cours de travaux. Un seul et même annonceur s'affiche sur ce panneau, qui n'hésite pas à se livrer à un matraquage publicitaire, d'autant plus scandaleux qu'il est illicite.

    Une organisation s'en préoccupe en France. Il s'agit d'une association nationale qui a sa délégation à Paris : R.A.P. pour "Résistance à l'Agression Publicitaire". Trois de ses animateurs nous ont rendu visite aujourd’hui. Ils nous ont exposé leur programme d'action en direction des mairies et de l'assemblée nationale, en coopération  avec l'association "Paysages de France" qui lutte contre la pollution visuelle et la préservation des paysages.

    Rap 1Thomas Bourgenot, Khaled Gaiji (président) et Fabien Tipon (derrière l'objectif) de R.A.P.  avec Gérard Simonet et Jean-Claude Théodart de "Vivre le Marais !" (Photos VlM)

     

    Ils dénoncent comme nous la prolifération d'agences de communication qui ont fait de l'affichage sauvage leur fonds de commerce avec la complicité des annonceurs dont la plupart sont de grandes marques qui n’hésitent pas à sacrifier le paysage de la rue et même ses monuments à leur appétits marchands. 

    Les maires d'arrondissements, Pierre Aidenbaum (IIIe) et Jacques Boutault (IIe) notamment, sont montés au créneau pour que l'Hôtel de Ville et Mao Péninou, Adjoint à la Maire de Paris pour la propreté, prennent les mesures qui s'imposent et obtiennent si nécessaire un changement du cadre législatif ou réglementaire. Il faut savoir que le recouvrement d'office que la mairie est en droit d'appliquer et qui coûterait cher aux annonceurs et aux publicitaires, implique qu'il y ait notification d'infraction et un délai d'attente de 15 jours avant retrait des affiches fautives.

    C'est largement assez pour que l'affiche ait fait son effet et rempli son but… Largement assez pour dissuader les fonctionnaires de la mairie de s'y lancer. Les statistiques en témoignent.

    Il y a autour de nous auprès des riverains une volonté de compenser, par des actions directes, l'incapacité qui dans ce domaine comme dans d'autres caractérise le laisser-aller ambiant dont les citoyens se plaignent en France. Nous sommes convenus avec R.A.P. de canaliser cette volonté et prendre des mesures pour répondre à l'agression de façon rapide et efficace  En attendant, chacun peut agir avec les moyens dont il dispose. Nous constatons d'ailleurs que le rejet des affiches sauvages est visible par le traitement que les habitants individuellement leur font subir.