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Étiquette : fermeture administrative freedj

  • Neuf jours de fermeture administrative pour un bar de nuit rue Ste Croix (IVe)

    Préfecture police font wallace 11 05 12

    Fontaine Wallace devant le Préfecture de Police de Paris, 9 boulevard du Palais (IVe)

     

    Le bar de nuit le "FREEDJ", 35 rue Ste Croix de la Bretonnerie (IVe), dont le gérant du COX détient une part significative, vient d'être frappé d'une mesure de fermeture administrative de neuf jours, à compter du 12 mai 2012, par le Préfet de Police de Paris.

    Elle fait suite à un procès-verbal de la police et à une série de plaintes déposées fin janvier par des riverains du carrefour Archives-Ste Croix (IVe). Des résidents qui souffrent la nuit du comportement bruyant des clients qui stationnent sur le trottoir et la chaussée et des occupants de l'immeuble qui en avaient assez de passer des nuits blanches à cause du bruit interne à l'établissement

    La fermeture n'est pas une fin en soi. Elle n'a de sens que si elle contribue à rétablir un équilibre dans le quartier entre ceux dont l'activité se déroule la nuit et ceux, nombreux dans notre urbanisme très dense, qui travaillent le jour et veulent se reposer la nuit. Parvenir à cet équilibre et le maintenir dans le Marais est une gageure car c'est un quartier résidentiel où toute activité bruyante se propage dans des structures de bâtiments anciennes et où les bruits extérieurs se répercutent en s'amplifiant dans des rues étroites qui font caisse de résonnance.

    Trois conditions au minimum sont requises pour que règne un semblant d'harmonie. Au dessus de tout : éviter la concentration. Des lieux de vie nocturnes sont gérables s'ils ne sont pas les uns sur les autres. On peut ainsi espérer limiter les flux de personnes qui vont de l'un à l'autre car elles se trouvent diluées dans l'espace à défaut de l'être dans le temps. Ensuite, évidemment, insonoriser les locaux qui diffusent de la musique. Et, troisièmement, disposer d'un service d'ordre qui fait la police à l'entrée et à la sortie. Les "Pierrots de la Nuit", inaugurés à grand frais pour le contribuable par la Mairie de Paris, sont à cet égard une douce plaisanterie dont chacun convient.

    On l'aura compris, le nombre et la densité sont des données capitales. C'est pour cette raison, entre autres, que nous sommes opposés à l'ouverture d'une boite de nuit de grande capacité au 1-3 rue Pierrre au Lard (IVe). Quand ses promoteurs auront pris la mesure réelle du problème, les solutions se dessineront d'elles-mêmes et nous pourrons peut-être enfin envisager une entente cordiale.

     

    Post-scriptum du 31 mai 2012

    Dans un souci de conciliation, le Préfet de Police a ramené la sanction de 9 à 6 jours.

    En revanche, le "Bureau d'action contre les nuisances" de la Préfecture de Police, statuant sur des "nuisances sonores causées par l'activité de l'établissement" en réponse à la plainte d'un riverain, a dressé un procès-verbal de 5ème classe pour infraction au code de l'environnement. Il a été transmis au Parquet du Tribunal de Grande Instance de Paris

     

     

  • « Vivre Paris ! » rencontre Jean-François Lamour, président du goupe UMP-PA et Député de Paris

    Lamour réunion hdv 26 09 11

    A gauche, la délégation de "Vivre Paris !". A droite, on reconnait Jean-François Lamour, ancien ministre, conseiller de Paris et député du XIIIe avec deux de ses collaborateurs, et Vincent Roger, conseiller de Paris, conseiller régional, élu UMP du IVe. Derrière l'appareil photos : Philippe Jacquinot ("Quartier Latin Passionnément")

     

    "Vivre Paris !" a tenu à se faire connaitre des instances dirigeantes de l'opposition à l'Hôtel de Ville. Nous avons décrit la genèse du réseau : au printemps 2010, des parisiens excédés par l'explosion des terrasses, l'occupation anarchique de l'espace public, les propos provocants des professionnels de la boisson et de la nuit qui exigent encore plus de tolérance à l'égard des nuisances qu'ils imposent aux riverains, une pétition annonçant la mort des nuits parisiennes …. et pour finir l'annonce par la Mairie de Paris de la tenue "d'états généraux de la nuit" en novembre 2010. Des parisiens qui décident de se regrouper au sein d'un "réseau" d'associations qui prend le nom de "Vivre Paris !".

    "Vivre Paris !" arrive juste à temps pour interférer dans le processus de révision du règlement des terrasses et étalages et éviter que les textes nouveaux ne fassent la part trop belle à des commerçants insatiables.

    Puis viennent les fameux "états généraux de la nuit", en novembre. Dans la salle, des manifestants arborent des tee-shirts qui implorent "laissez nous danser !". Dans les groupes de travail, on entend la réponse en écho "laissez nous dormir !". L'exposé introductif le disait clairement : à minuit, à Paris, 98% des parisiens dorment ou veulent dormir. Parce qu'ils se lèvent le matin pour travailler et qu'ils ont besoin de la nuit pour récupérer. Le message était clair.

    Pourtant, on assiste depuis à la mise en coupe réglée, par le Maire de Paris et son Adjoint Mao Péninou, d'une politique qui veut faire de Paris une ville plus festive, sans considération pour la santé des parisiens. L'attribution récente, contre tous les avis, d'un permis de construire "tacite" pour une boite de nuit de grande capacité, en plein coeur du Marais, confirme cette orientation. Il existe pourtant d'autres atouts à notre capitale qui est, rappelons le, la ville la plus visitée du monde : sa créativité, dynamisée par un environnement historique, architectural et culturel unique au monde. C'est ce potentiel qu'il faut valoriser plutôt que promouvoir les beuveries et les excès qu'on reproche de plus en plus à certaines villes comme Berlin et Barcelone. A chacun son modèle …

    Nous l'avons dit à M. Lamour, nous aimerions que l'opposition municipale soit plus audible sur ces enjeux. Il en a pris note.

    Nous en sommes venus enfin au projet de loi de Sandrine Mazetier, députée PS de Paris, qui va venir prochainement en commission des lois à l'Assemblée Nationale, en lui rappelant notre position, confirmée par notre juriste Anne Penneau à l'occasion d'une audition par Mme Mazetier : OUI au renforcement des sanctions pour non-respect de la réglementation sur les terrasses, OUI à l'attribution de pouvoirs aux maires, à la condition qu'il existe une sanction plancher dissuasive, valable sur l'ensemble du territoire, NON, NON et NON à toute forme de pénalisation des plaignants exposées aux nuisances des commerçants. M. Lamour en est convenu et nous assure qu'il introduira une modification du texte dans ce sens. Nous sommes sollicités pour proposer les amendements que nous jugeons souhaitables.

    Nous espérons vivement que majorité et opposition se mettront d'accord pour voter rapidement ce texte pour que nous passions enfin de l'anarchie à l'ordre dans la gestion de l'espace public.