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Étiquette : flyers

  • Un an après son élection, le Maire du IVe n’a relevé aucun des trois défis sur lesquels nous l’attendions

    AfficheRue du Temple le 12 juin, affiches sauvages installées sur tout ce que la rue compte de poteaux et potelets (Photo VlM)

     

    Nous sommes naturellement conscients des diverses responsabilités qu'un Maire d'arrondissement doit assumer. Mais au-delà de la gestion ordinaire sur laquelle nous avons peu de raison de nous attarder, dans le IVe les citoyens attendent du Maire que des dossiers spécifiques à cet arrondissement, sensibles et bien identifiés soient pris à bras le corps et réglés. Ils ne sont certes pas simples, mais on n'élit pas un Maire pour ne traiter que des affaires banales.

    Lors de nos entretiens avec Christophe Girard, à la veille et après les élections municipales de 2014, nous les avons évoqués. Il nous avait assuré et même convaincus qu'il avait autant la volonté que la capacité de le faire. Certains nous ont mis en garde. Nous sommes restés confiants. Un an après, nous sommes obligés de constater que nous avons été abusés.

    Ces dossiers, nous ne cessons d'en parler. Le Maire une fois élu nous avait annoncé comment il entendait s'y prendre et il n'a jamais cessé de nous dire qu'il s'en occupait. Nous constatons sur le terrain que loin de se résorber, les problèmes s'intensifient.

    Il  s'agit pour commencer de l'affichage sauvage qui se traduit généralement en fin de semaine par des forêts de poteaux et potelets où des affiches sont agrafées, à l’image de cette publicité du "Gibus Club" qui a envahi l'espace Archives-Temple-Ste Croix (publicité à laquelle nous contribuons à notre corps défendant !). On connait l'identité du commanditaire. Il encourt de sérieuses amendes. M. Girard devrait peser de tout son poids pour obtenir de la Ville qu'elle les applique et qu'ainsi les auteurs soient dissuadés de récidiver…

     

    Cox attoupement 17 04 15à 21h13Consommateurs devant le COX-BAR le 3 mai 2015 à 21h13

     

    Dossier suivant : l’exploitation illégitime de l'espace public par certains bars de la rue des Archives qui occupent souvent tout le trottoir et d'autres portions de l'espace public alors qu'ils n'ont même plus d'autorisation de terrasse, et en font la rampe de lancement de clients, la nuit, vers d'autres établissements voisins. L'action auprès du Tribunal Administratif d'un collectif de riverains et d'associations a obtenu que la mairie de Paris retire l’autorisation de terrasse mais le tribunal a considéré que la préfecture de police avait agi comme il convenait en se limitant à des "avertissements" (aussi efficaces qu'un cautère sur une jambe de bois). Le Maire avait assuré qu'il chercherait la solution de son côté. On attend toujours qu'il la trouve.

    Dernier dossier, ces flyers qui prolifèrent sur les voitures et les rebords de fenêtres pour finir sur la chaussée, parfois collés sur le trottoir, but ultime de leur distribution par des donneurs d'ordre sans scrupules qui se soucient peu de propreté et n'ont aucune pensée pour la dignité des agents de la Ville qui doivent le matin ramasser dans le caniveau des cartons gluants qui collent aux doigts. La solution radicale est une modification du code de l'environnement interdisant le dépôt de tracts sur les biens meubles que sont les voitures. Une majorité existe au parlement pour faire aboutir un texte qui viendrait d'une personnalité de la même sensibilité politique. Rien pourtant n'a été fait.

     

    Flyers sur voiture 29 03 14Invasion d'une voiture par des flyers racoleurs

     

    Alors, un Maire conscient que la pollution due aux flyers est indigne du domaine exceptionnel dont il a la responsabilité désignerait deux personnes pour procéder les jeudis et vendredis soirs à la récupération et à la destruction de ces tracts. Des citoyens le font, de manière irrégulière et à leurs risques, pourquoi pas des agents de la mairie ?

    En résumé, sur ces trois dossiers nous avons fait confiance à Christophe Girard et nous sommes déçus. Qu'aurait fait l'opposition (qui a été à deux doigts de le battre) ? Au vu des positions qui sont défendues par son État Major sur plusieurs dossiers parisiens nous avons des raisons de craindre qu'elle ne se serait pas illustrée. Aussi que personne ne s'étonne, quand viendront les élections régionales de décembre, que la défiance à l'égard des partis politiques soit plus forte que jamais et que les extrêmes fassent le plein. Les exemples de Barcelone et Madrid sont édifiants. Si rien ne se passe d'ici là, nous n'aurons aucune envie d'appeler nos adhérents et lecteurs à la raison.

    Gérard Simonet

     

  • Une visite exceptionnelle : l’Hôtel de la Païva

      Hotel_w641h478La façade de l'Hôtel de la Païva, côté Champs Elysées (VIIIe)  

     

    En association avec "Vivre le Marais !", Culture et Patrimoine inaugure de nouvelles visites intitulées « Paris secret et insolite » en vous invitant à découvrir,

    le dimanche 14 juin, le somptueux

    Hôtel de la Païva

    Notre guide, Philippe Brinas Caudie, nous expliquera comment une pauvre Polonaise, née à Moscou en 1819, est devenue une femme richissime possédant, entre autres,  une collection de diamants. Vous visiterez le salon, la chambre, la réception, la fameuse salle de bains avec sa baignoire en argent. Vous verrez l'escalier en onyx et tous les décors somptueux de l'hôtel particulier d'une femme d'exception et particulièrement avisée.

    L'hôtel qui appartient à un club anglais, le Travellers Club, ne peut être visité que sur réservation ferme et définitive et en groupe sachant que le nombre de places est limité.

     

    Capture-d’écran-2012-06-26-à-10_15_32Photographie de la Païva

     

    Aussi êtes-vous  invités, pour être sûr d'être retenus, à envoyer un chèque à l'ordre de "Culture et Patrimoine" de 25 euros (prix coûtant) pour les adhérents et de 30 euros pour les non adhérents à Culture et Patrimoine 41, rue des Francs Bourgeois 75004 Paris .

    N'oubliez pas d'indiquer le nom des personnes à inscrire. En cas de surnombre, les premiers inscrits avec leur paiement seront confirmés. Ne vous inquiétez pas si vous ne recevez pas une réponse immédiate, l'organisation de cette visite  demandant  un peu de temps.  

     
    Rendez-vous dimanche 14 juin à 10h45, devant le 25 Avenue des Champs Elysées (M° Franklin Roosevelt). Prévoir 2 heures de visite. 

             

  • Christophe Girard, le Maire du IVe, s’engage sur deux sujets sensibles pour les habitants du Marais

    Flyers cette personne va tomber 01 03 14Flyers sur la chaussée (*)

    (*) Le recours à ce mode de communication est sournois. Les prospectus déposés par piles sur les rebords de fenêtres ou sur les voitures, ont tôt fait de tomber car ils sont glissants comme des cates à jouer. Imprimés recto-verso, ils adressent leur message aux passants depuis le sol. Déposés sur les biens meubles, leur distribution n'est pas visée par le code de l'environnement dans sa forme actuelle, qui ne traite que des immeubles. Les donneurs d'ordre exploitent le vide juridique avec arrogance et sans modération.

     

    "Vivre le Marais !" et les riverains des rues les plus concernées du IVe (mais aussi du IIIe) viennent d’apprendre avec satisfaction que Christophe Girard, le Maire du IVe, a présenté au Conseil de Paris deux vœux qui ont été adoptés et pourraient modifier à terme certains comportements que nous dénonçons dans notre quartier et qui touchent aussi l’ensemble de la ville.

    La première proposition est celle relative à l’interdiction de distribuer gratuitement des prospectus commerciaux (les sinistres "flyers"). Il est demandé à la ville de prendre les arrêtés qui permettront de réguler cette activité hélas aujourd’hui florissante pour ceux qui les produisent et ceux qui les utilisent pour la promotion de spectacles racoleurs. Le Maire de l’arrondissement demande que soit aussi déposé un amendement au futur projet de loi sur les compétences territoriales autorisant l’interdiction de ces supports comme l’avait fait le sénateur Roger Madec en 2011 mais auquel il n’avait pas été donné suite.

    Le second vœu porte sur l’augmentation des amendes liées à l’occupation abusive du domaine public autant dire sur les dépassements de terrasses. Il est spécifié que la Ville de Paris doit engager des discussions avec le gouvernement pour ce faire, en traitant aussi la question des incivilités et des nuisances liées qui touchent les habitants.

    Ces deux initiatives dont Christophe Girard est à l’origine, réjouissent tous ceux qui ont fini par croire que rien n’est possible. Ils espèrent voir avancer rapidement ces deux sujets pour qu’enfin un certain équilibre soit rétabli entre ceux qui font subir et ceux qui subissent.

    Dominique Feutry

     

  • Soyez un acteur de la propreté autour de vous !

     Temple 74Rue du Temple, dans le IIIe : de la peinture répandue sur le trottoir par un vandale, pour dégrader le sol

     

    La Mairie de Paris et le Maire-Adjoint en charge de la propreté, Mao Péninou, nous doivent une attention renforcée et des moyens accrus pour améliorer la qualité et l'efficacité des services de nettoiement de la Ville.

    Dans la lutte contre la prolifération des flyers et de l'affichage sauvage, nous sommes las d'attendre. Ils faillent à leur mission et nous le regrettons. Nous le rappellerons à M. Péninou quand nous le rencontrerons comme par le passé pour évoquer les sujets qui dépassent le cadre de nos deux arrondissements.

    Pour le reste, nous convenons que nulle autorité n'est capable de miracles ou de prodiges quand une foule irresponsable souille son environnement et s'y vautre. En revanche, si les citoyens se mobilisent et agissent, les effets de l'incivisme peuvent être sensiblement atténués.

    Voici quelques recommandations :

    • N"hésitez pas à porter un regard inquisiteur sur la personne qui laisse son chien  déposer sa crotte, sans la ramasser. Il n'est pas indispensable de l'interpeler. Le poids de la réprobation a sa part d'efficacité !
    • Enlevez les affichettes collées sur les murs ou sur les descentes d'eau. Avec leurs petites franges qui rebiquent au vent, elles sont un signal de laisser-aller qui incite à d'autres comportements préjuciables à la propreté ambiante. Il faut ajouter que le message qu'elles véhiculent est souvent le prélude à une arnaque. Quand un "artisan" colle une affiche tous les dix mètres dans toutes les rues de Paris, avec un simple numéro en 06 et pas d'adresse, ce qui ne permet pas l'identification, on peut craindre le pire si on l'invite chez soi.
    • Décollez les affiches de quelque nature qu'elles soient (pas d'ostracisme) pour autant qu'elles n'aient pas été collées à l'araldite !
    • Reccueillez, déchirez et jetez les "flyers" (tracts racoleurs en papier glacé invitant généralement à des spectacles) qui sont "à disposition" sur les rebords de fenêtres ou recouvrent intégralement les voitures au point de les faire ressembler à des bories (voir photo ci-dessous)
    • Signaler les tags disgracieux qui défigurent le paysage de la rue. Le service de la Ville dans ce domaine est efficace. Il faut déposer une "signalisation" sur le site Internet dont nous vous rappelons l'adresse : enlèvement gratuit de graffiti. Vous noterez que le service est étendu à toutes sortes de souillures, murs, trottoirs, rideaux métalliques, mobilier urbain etc …
    • Retirez toutes affiches agraffées qui prennent en sandwich les poteaux et potelets, y compris les panneaux cartonnés qui annoncent des ventes mirifiques de tapis d'orient.
    • Si vous croisez un sac plastique en déshérence, n'hésitez pas à le ramasser, du bout des doigts. Sa place est dans la corbeille de rue la plus proche. Lavez-vous les mains tout de même ensuite, à la première occasion

    Allez-y ! Vous serez surpris du résultat car il suffit de quelques citoyens attentifs pour que tout un quartier ait bonne mine.

    Flyers sur voiture 29 03 1415 flyers de grande dimension dénombrés sur cette pauvre voiture !

     

    Ultime conseil : agir à deux est plus confortable mais si votre intervention est contestée par un quidam, proposez lui d'aller vous en expliquer au commissariat de l'arrondissement. Vous le verrez se débiner sans demander son reste.

     

  • Des bandes de jeunes sévissent près de distributeurs de billets du Marais

     Photo 4Les distributeurs de la Société Générale 32, rue des Archives (IVe) 

     

    A nouveau des jeunes gens sans doute originaires des pays de l’Est sévissent dans notre quartier près des distributeurs de billets. Ces « sauvageons »  pour lesquels nous avions déjà fait paraître un article (4 mai 2013 ) agissent en groupes très organisés et n’hésitent plus à être violents à l’égard de ceux qui leur résistent. Le point le plus exposé actuellement, après le distributeur du bureau de Poste du 62 rue des Archives (IIIe) et celui du bureau de Poste du 27 rue des Francs Bourgeois (IVe), concerne  les automates de la Société Générale 32 rue des Archives (IVe).

    Il y a  quelques jours, il nous a été signalé que pour la deuxième fois en peu de temps, un passant retirant de l'argent aux distributeurx s’est fait agresser  par de jeunes mineurs – filles et garçons – alors que  deux autres comparses étaient en guet sur le trottoir d'en face.  Heureusement  des personnes avisées sont venues à la rescousse en criant  "Police !" mais les petits délinquants se sont montrés très agressifs, vociférant et crachant.

    Photo - CopieUn des deux distributeurs du bureau de Poste situé 27 rue des Francs Bourgeois (IVe)

     

    La conclusion de ce phénomène qui perdure et semble bien tristement s’amplifier, est de respecter quelques consignes:

    –  Il faut éviter de retirer de l’argent dans un distributeur à une heure, ou dans une rue, où il y a peu de passants.

    – Il est nécessaire de vérifier que des jeunes ne rôdent pas aux abords de l’appareil. Souvent  ils font semblant de jouer ou de parler entre eux alors qu’ils commencent à observer les faits et gestes de leur future victime.

    – Il est recommandé de n’utiliser que des distributeurs installés à l’intérieur des locaux de l’agence bancaire équipée de caméras et d'où il est  plus difficile aux jeunes voleurs de s’enfuir rapidement.

    – Enfin il faut systématiquement porter plainte lorsque vous être victimes d’une telle agression même si la police, submergée par les vols perpétrés par ces adolescents, conseille plutôt une consignation des faits sur la main courante du commissariat.

    Restons vigilants et prudents face à cette insécurité lorsque nous retirons de l’argent aux distributeurs de billets afin de prévenir toute malveillance de rôdeurs aguerris prêts à vous dépouiller.

    Dominique Feutry

     

  • Avec l’ouverture d’Uniqlo, les travaux à la « Société des Cendres » (IVe) se terminent… Enfin !

     Marais_Exterior_CG

    Image de synthése de la façade du nouveau magasin Uniqlo 39, rue des Francs Bourgeois (IVe) 

     

    25 avril 2014, les travaux sont terminés… Le magasin Uniqlo ouvre ses portes. Enfin ! En 2010, nous annoncions "un nouveau départ pour la "Société des Cendres" avec une enquête illustrée de ce que recélait alors cette ancienne usine, dont la mémoire industrielle est aujourd'hui partiellement préservée.

    Bien sûr que beaucoup d’entre nous, amoureux du Marais, sont ravis que l’usine des cendres, 39 rue des Francs Bourgeois (IVe),  n’ait pas été détruite. Certains diront que nous avons une enseigne de mode supplémentaire dans ce quartier qui en a déjà tant… Mais le résultat des aménagements est à considérer en priorité et il est plutôt réussi. La marque japonaise  a réussi à installer son « flag ship » parisien et 5éme magasin dans un lieu d’exception. Nous pouvons dire bravo.

    En revanche les riverains et les habitués du secteur se souviendront longtemps des nuisances très importantes, longues et souvent intempestives provoquées par ces travaux qui ont « empesté » leur vie au quotidien (notre article du 5 février 2014). Le bruit d’abord des engins, des livraisons de matériaux, de l’enlèvement des gravats … Ensuite le blocage fréquent de la rue, toujours aux moments les plus inadaptés de la journée empêchant les livreurs et les bus de passer le matin alors que les enfants se rendaient en classe et les adultes à leur travail…

    L’encombrement du trottoir n’a pas été épargné, il a même été carrément annexé à l’espace travaux, obligeant les piétons, les handicapés, les personnes âgées et les parents munis de poussettes à emprunter la chaussée avec ses dangers inhérents car le trottoir de l’Ecole Supérieure de Gestion qui lui fait face était lui aussi impraticable, occupé par des matériaux entreposés et par les élèves qui s’y réunissent pour fumer.

     Marais_Interior_CG

    image de synthése de l'intérieur du magasin Uniqlo

     

    Ce « sauvetage » de l’usine des cendres devrait servir de cas d’école à ceux qui sont en charge de donner des autorisations de travaux et des dérogations liées. Une analyse approfondie de ce dossier permettrait d’éviter de tels écueils à l’avenir dans des cas similaires de rénovations afin de ménager davantage les riverains et les usagers qui devront bien entendu subir des contraintes mais pas de l’ampleur de celles que vient de connaître  cette section de la rue de Francs Bourgeois.

    Le compromis trouvé concernant l’organisation des travaux en cours 25 rue Michel Le Comte (IIIe) pour l’aménagement de logements sociaux est a contrario exemplaire et moins dérangeant pour les usagers et les riverains. Il faudrait aussi s’en inspirer pour le futur.

    Dominique Feutry

     

    IMPORTANT : Rejoignez l'association ! Notre force est dans le nombre. Pour devenir membre, cliquez ICI et complétez le bulletin d'adhésion.On peut aussi se retrouver et partager sur Facebook !

     

     

  • Echanges stériles au « Conseil de la Charte de la rue des Archives »

     Stationnement
    Affichage sauvage et stationnement interdit rue des Archives (IVe)

     

    Le Conseil de la rue des Archives s'est réuni le 25 avril. En sus des membres habituels, la mairie du IVe était représentée par deux adjoints : Richard Jean-Baptiste et Julien Landel. Assistait aussi à cette séance un major du commissariat du IVe.

    On a parlé d'entretien et de qualité urbaine. 

    Des mégots, qui jonchent la rue, plus particulièrement devant le BHV et les terrasses des bars. Les interventions auprès du directeur du grand magasin n'ont pas été suivies de grand effet. Quant aux bars, des cendriers ont bien été posés mais ils sont souvent volés et non remplacés.

    Il est annoncé que la Mairie va renouveler les poubelles publiques qui seront toutes équipées de cendrier ; elle devrait aussi lancer parallèlement une campagne contre cette pollution des mégots. Personne n'est cependant dupe, il sera difficile de changer les incivilités en matière tabagique. Nous apprenons à ce sujet que de plus en plus d'habitants riverains déposaient leurs ordures dans les poubelles publiques de leur rue, ce qui interdit, plutôt que d'utiliser les poubelles de leur immeuble….

    Sur la question des « flyers », des solutions alternatives sont proposées par les participants comme celle de l'implantation de panneaux lumineux que la Ville pourrait louer aux annonceurs.

     

    Megots
    Plaque entourant un arbre emplie de  mégots

     

    Le major de la police fait le constat qu'il est très difficile de verbaliser cette forme de pollution. Un changement législatif étendant l'interdiction de dépôt sur les biens "meubles" (que sont les voitures p. ex) le permettrait mais nous avons appris de nos entretiens avec l'Hôtel de Ville que les élus de province ne souhaitent pas contrarier les organisateurs de kermesses et autres manifestations locales …..

    Les échanges ont ensuite porté sur les épanchements d'urine qui augmentent sensiblement à Paris et dans le Marais plus spécifiquement (cf notre article du 11 avril 2013). Les représentants de la mairie proposent d'étudier un cofinancement d'urinoirs, entre la commune sur son budget propreté et les exploitants des bars, à l'instar de ce qui est prévu dans les lieux très fréquentés. Le sujet mis entre les mains des exploitants est à suivre.

    Quelques données sont communiquées par la police sur les verbalisations. Un peu plus de 2.000 contraventions ont été dressées depuis le début de l'année pour stationnement non autorisé le long de la rue des Archives. Globalement il est confirmé qu'il y a peu de délinquance, les affaires de vol étant  marginales. L'expérience avec des policiers roumains sera sans doute reconduite mais elle ciblera les lieux les plus touristiques (Notre Dame et le Centre Pompidou).

     

    Cox attroupement 12 04 13

    Physionomie journalière d'un des établissements de la rue des Archives (IVe) 

     

    Les sujets les plus sensibles ont donné lieu à des échanges nourris, personne n’étant arrivé à s'entendre. Il s'agit de l'occupation de l'espace public, la fête de la musique et la gay pride. Les exploitants de bar présents ont déclaré ne pas avoir fait de demande d’autorisation à la Préfecture de Police au prétexte que les années passées les réponses en retour ne leur parvenaient que le jour de la manifestation, ce qui ne permettait pas de prévoir une organisation correcte…

    Certains participants étonnés qu'il soit possible de s'affranchir d'une telle demande pourtant obligatoire pour installer la moindre structure, ont souligné que la fête de la musique avait en fait lieu pour les riverains toute l'année… Chacun est resté sur ses positions, les uns décrétant avoir tout essayé avec les râleurs que sont les riverains, les autres rappelant les nuisances liées à la forte fréquentation des établissements (attroupements, bruit, incivilités diverses).

    La mairie a essayé de jouer la carte de l'apaisement. Elle a demandé aux exploitants des bars de montrer un signe de bonne volonté à l'égard des riverains en organisant par exemple un événement qui leur serait dédié. Mais cela n'a pas provoqué l'enthousiasme de ceux à qui la proposition s'adressait.

    Notre sentiment est qu'il s'agit là de peine perdue, les affaires prévalant avant tout, le dialogue avec les exploitants se trouve éludé par des réponses à l'emporte pièce. Nous pourrions résumer la situation subie en complétant le célèbre propos d'Alexandre Dumas « les affaires c'est l'argent des autres » par « et circulez maintenant… ! », ce que les riverains n'ont pas l'intention de faire bien entendu.

    Dominique Feutry

     

  • Rencontre avec le Maire-Adjoint de Paris en charge de la proprété et du traitement des déchets

      Peninou mao zoom
    Mao Péninou, élu du XIXème arrondissement, Maire-Adjoint de Paris (photo VlM)

    Dans le cadre des réunions périodiques que nous avons au sein de "Vivre Paris !" avec les administrations et les élus, notre délégation a rencontré Mao Péninou, Adjoint au Maire de Paris, nouvellement en charge de la propreté et du traitement des déchets. Le but était de faire un tour d’horizon, ce que nous avions institué de manière périodique avec son prédécesseur François Dagnaud, sur les sujets qui nous préoccupent et qui sont de son ressort (cf entretiens du 1er avril 2011).

    En ce qui concerne la lutte contre les graffitis, tags et affichettes collées, nous avons souligné les progrès effectués depuis l’arrivée de nouveaux sous-traitants (Paris est divisé en 5 lots, chacun étant attribué à une entreprise différente). Néanmoins nous n’avons pas caché que des progrès étaient encore à faire car la plupart des effacements de tags et enlèvements des affichettes se font sur demande et tous les parisiens ne savent pas qu’il faut prévenir l’entreprise en charge de cette action via internet ou par téléphone.

    Nous lui renouvelons notre demande de s’attacher à l’entretien du mobilier urbain même celui qui appartient à la Poste (cf notre article du 7 avril) ou à France Telecom (lors du renouvellement des contrats voire même au travers d’avenants spécifiques) et de faire une campagne de prévention sur le sujet sans oublier un rappel sur les déjections canines qui après un net progrès repartent à la hausse…

    Mao Péninou nous répond que la réglementation rend difficile l’enlèvement au-delà de 4 m de hauteur. Il reconnaît que jusqu’à présent les entreprises ont dû enlever le stock de graffitis les plus visibles qui étaient en retard de traitement et qu’elles devraient à l’avenir enlever les tags graffitis et affichettes au-delà des seuls signalements faits par les habitants, en privilégiant les tags les plus récents comme nous l'avons préconisé (mode LIFO : last in, first out).

     

    Ste croix square personnes urinant
    Square Ste Croix (IVe). En choeur, c'est plus convivial ! (photo riverain)

             

    Il nous annonce une grande campagne de sensibilisation qui sera centrée non pas sur les graffitis mais les épanchements urinaires qui deviennent un véritable fléau dans les villes, en particulier à Paris. A ce propos, il annonce l’arrivée de nouveaux modèles de sanisettes, l’étude d’horaires d’ouverture plus tardifs que 22h00 et l’installation de toilettes mobiles durant l’été aux endroits les plus fréquentés de la capitale.

    De même, à partir de la rentrée prochaine, et de façon progressive, seront installées trente mille nouvelles poubelles testées qui résisteront à des engins explosifs. Nous insistons auprès de notre interlocuteur pour qu’il trouve une solution aux flyers de plus en plus sophistiqués (il suffit de les jeter à terre et ils adhérent au sol), aux coffres des bouquinistes qui sont à nouveau « tagués », la difficulté semble tenir au fait que ces coffres sont la propriété de leurs exploitants, mais une maintenance minimum doit être assurée.

    Nous lui signalons l’affichage sauvage, dans nos rues, le week-end, pour des campagnes de vente (p. ex. de tapis) et que nous avons dénoncé récemment (cf article du 9 avril). Nous n’avons pas pu obtenir d'indication sur le coût du nettoyage à l’issue des soirées festives qui ne semble pas individualisé. Nous avons appris que la RATP ne triait pas ses ordures !

    Nous sommes convenus à l’issue de cet entretien cordial de refaire un point tous les semestres. Notre message était de montrer qu’il fallait mettre en œuvre des actions et poursuivre les progrès constatés dans certains domaines afin de contrer le sentiment général que Paris est sale, ce qui, à l’approche des élections, constitue un mauvais point du bilan de l’équipe municipale.

    Dominique Feutry

     

  • L’association « Au calme de la Gloriette » (IIIe) rejoint « Vivre le Marais ! »




    Turenne 39 cour et gloriette
    La "Gloriette" du 37 rue de Turenne (IIIe)

     

    Entre les immeubles situés rues de Sévigné, des Francs-Bourgeois et de Turenne s'étend un grand espace constitué de jardins, terrasse et anciens ateliers, dominé par un lanterneau à l'allure de clocheton, auquel les habitants ont donné le nom de "gloriette".

    Une quarantaine de résidents se sont regroupés dans une association : "Au calme de la gloriette" pour protéger le calme et la tranquillité dont ils bénéficient. Ils craignent que ne s'implantent dans cet espace des activités entrainant des nuisances diverses incompatibles avec la sérénité actuelle.

    A ce jour, aucune menace n'est identifiée mais le risque potentiel existe. C'est pour être en mesure de l'affronter, s'il se concrétisait, que nous avons créé une association et demandé un rattachement à "Vivre le Marais !". Cela nous permettra de profiter de son expérience et de son savoir-faire.

    Daniel Sée

    Président de l'association "Au calme de la gloriette"

     

    Nous accueillons avec joie la nouvelle association avec qui nous partageons les valeurs et les aspirations. "Vivre le Marais !" en porte témoignage en devenant  à son tour adhérente de "Au calme de la gloriette"

    L'évènement illustre le fait que notre association cristallise un "mouvement" que nous avons décrit dans un article précédent et qui se caractérise par la recherche d'un art de vivre dans l'un des plus beaux sites urbains du monde

    Gérard Simonet

    Président-fondateur de "Vivre le Marais !"

     

  • Point n’est besoin d’un éventail pour faire du vent…

    AnticStore-Medium-Ref-6527Magnifique éventail écaille et plumes de la Maison  Duvelleroy (vers 1900)

     

    A quelques encablures du Marais, au N° 2 du boulevard de Strasbourg, se trouve un rare atelier/ musée subventionné par la Ville de Paris connu le plus souvent des seuls connaisseurs et curieux. Il s’agit de la Maison Hoguet, dernier producteur spécialisé en France d’éventails haut de gamme. Les historiens s’accordent à penser que l’éventail est apparu sur les rives du Nil, il y a des milliers d’années. Les égyptiens s’en servaient pour éloigner les insectes et s’éventer. Sorte d’écran, cet accessoire est utilisé aussi en Chine, en Inde, en Mésopotamie et en Grèce puis à Rome où il devient un accessoire de mode féminine.

    L’éventail le plus ancien connu qui existe encore aujourd’hui se trouve en Chine, il date du VIIe siècle avant notre ère. Le Japon acquiert l’instrument dans les années 700. C’est dans ce pays qu’est inventé le « Sensu » c’est-à-dire l’éventail pliant. La légende voudrait que le fonctionnement des ailes de la chauve-souris ait inspiré l’artisan qui a mis au point le procédé. L’éventail arrivera en Europe au XVIe siècle par l’intermédiaire des portugais qui le ramenèrent du Japon et en firent commerce. Mis à l’honneur par les reines Elisabeth et Catherine de Médicis dans leur cour respective, c’est Colbert qui instituera la corporation des éventaillistes en 1678, au détriment des doreurs sur cuir et des merciers qui en assuraient la fabrication.

    Savoirfaire2
    Différentes étapes de fabrication  d'un éventail

    Pour être reçu maître, les étapes sont longues car produire un éventail est complexe, cela nécessite de nombreuses opérations et exige une solide expérience. L’éventail connaît un fort développement dans les grands pays européens mais reste un objet aristocratique reproduisant des tableaux connus sur ses feuilles montées sur écaille, ivoire, bois précieux ou nacre. Mais l’éventail se démocratise et devient accessible aux classes moyennes grâce à des procédés de fabrication plus « industriels » du fait de l’arrivée de nouvelles techniques (moule à plisser, pochoirs, impressions …). Si la Révolutions donne un coup d’arrêt, l’éventail réapparaît sous le règne de Louis Philippe où les productions du XVIIIe siècle sont copiées. 409_eventail

    Eventail français "Les saltimbanques "1760

    La période la plus faste sera celle du Second Empire qui voit réapparaître notamment les éventails à plumes et les éventails publicitaires (ils avaient servis de vecteur de propagande lors de la Révolution) qui sont produits en grande série. La France est alors le principal producteur en Europe avec l’Espagne. Deux maisons se détachent dans cette activité, Alexandre et Duvelleroy. Il faut signaler que des peintres connus ont exercé leur art sur des éventails, tels par exemple Renoir ou Maurice Denis. N’oublions pas aussi de mentionner dans ce rapide résumé l’invention du langage des éventails mis au point par des marchands pour accroître leur chiffre d’affaires. On apprend ainsi que le fait de faire tournoyer un éventail dans sa main gauche signifie « nous sommes surveillés », si on le place près du cœur alors cela veut dire « tu as gagné mon amour »…

    Epb0210a                                       Eventail publicitaire pour Cinzano

    Soyons donc très prudents si nous utilisons un éventail lors des chaleurs de l’été. Même si nous apercevons dans ces moments particuliers quelques éventails, ils ne sont plus à la mode et sont peu utilisés de nos jours. Seules l’Espagne, la Chine et l’Inde ont maintenu une production de masse. Nous ne saurions trop vous conseiller de vous rendre à l’atelier/musée Hauguet qui maintient cet artisanat en fabriquant, en réparant et en exposant des éventails exceptionnels, La collection comprend près de mille pièces. Les heures d’ouverture pour admirer les objets sont les lundis, mardis et mercredis de 14h00 à 18h00.

    Dominique Feutry