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Étiquette : ghibli

  • Ghibli et ses produits dérivés, investit pour un temps la rue des Archives (IVe)….

     

    Ghibli fileFile de 50 mètres devant le 19-21 rue des Archives (IVe), devant la boutique des produits dérivés Ghibli

     

     

    "The Kooples", le marchand de prêt-à-porter qui lui fait pendant, doit faire grise mine car sa devanture est oblitérée et sa porte interdite d'accès par la file d'attente des amateurs de produits dérivés Ghibli dont la boutique est ouverte tous les jours même le dimanche jusqu'au 24 décembre de cette année. Le succès est tel que les gens doivent attendre sous contrôle d'une hôtesse. On n'est pas loin du ticket numéroté de la Sécurité Sociale !

    Le studio Ghibli Inc est l'équivalent japonnais de Walt Disney et sa renommée n'a plus vraiment à envier à son illustre concurrent américain. Fondé par Hayao Miyazaki en 1985, son studio produit des longs et courts métrages d'animation qui connaissent de nos jours et dans le monde un énorme succès (la princesse Mononoké, le voyage de Chihiro, Kiki la petite sorcière et le prochain attendu : Le garçon et le héron, etc…).

    Il n'y a donc rien d'étonnant à ce que ses produits dérivés soient recherchés chez nous à l'approche de Noël et que la société commerciale qui les diffuse ait choisi le Marais, dont l'attractivité n'est plus à démontrer.

     

    Ghibli imageUn personnage de Ghibli

     

    Il est regrettable toutefois que la population du quartier se voie dépossédée du trottoir sur une longueur notable et que l'accès aux autres commerces soit un parcours du combattant !

    Une fois encore, c'est la rançon du succès !

    GS

     

  • Les devantures en déshérence sont la proie des « charognards de la pub » !

     

    Open café vacant 03 03 23Devanture de l'ex Open-Café, 17 rue des Archives (IVe). C'était l'un des plus beaux établissements du Marais ! (Photo VlM – clic gauche jusqu'à deux fois pour agrandir)

     

     

    La mairie de Paris a marqué des points dans sa lutte contre l'affichage sauvage. Les espaces libres sur les murs-pignons de certains immeubles comme le 36 de la rue des Archives dans le IVe ont trouvé la paix grâce à une politique répressive à l'égard de annonceurs.

    Il reste un cas de figure où à l'évidence ses services sont inopérants : quand une devanture est en déshérence du fait d'un changement de propriétaire ou de gérant, une nuée de charognards de la pub accourent pour appliquer sur les surfaces existantes, sans considération pour les publicités qui y sont déjà, des couches d'affiches qui l'une sur l'autre finissent par constituer une croute de plusieurs centimètres d'épaisseur !

    Le travail est fait au vu et au su des passants : chacun de nous a déjà repéré ces gens qui arrivent avec leurs stock d'affiches et leur seau de colle pour appliquer avec leur brosse à rallonge la même affiche en 10, 20 ou 30 exemplaires ! Une fois le travail accompli, le colleur sort un téléphone pour prendre son travail en photo. C'est probablement sur cette base qu'il est rémunéré.

    Le résultat est esthétiquement désastreux comme on le constate avec l'Open Café et il se reproduit partout où un changement est en cours. Le donneur d'ordre est pourtant en infraction. Comment se fait-il que la police municipale qui assiste au manège comme nous (pour autant qu'elle ne reste pas dans ses cantonnements… ) ne remonte pas à l'employeur du colleur ou même à l'annonceur qui est généralement une marque avec pignon sur rue ?

    GS