Archives



Liens utiles

Liens que j’ai trouvés utiles et que je voulais partager.


Rechercher sur ce site

Étiquette : gigi IIIe

  • Roulis et tangage au quartier Corderie (IIIe)

    Corderie lemel 4 gigi 08 02 16Place Nathalie Lemel et rue de la Corderie (IIIe) (Photo VlM)

     

    La tempête de la rue de la Corderie et du voisinage du Carreau du Temple repart de plus belle. Dans une note d'information datée du 8 février, l'association des riverains annonce qu'une autorisation de terrasse vient d'être accordée par la Direction de l'urbanisme de la Mairie de Paris au restaurant "GIGI", à l'enseigne de "Au Tour de France",  4 rue de la Corderie, sur le flanc de la placette Nathalie Lemel qui est le terre-plein arboré de la photo.

    C'est la vague de trop qui soulève le navire. Les riverains soulignent que 300 places de terrasses ont déjà été créées aux abords immédiats du Carreau du Temple, dans des rues étroites où le bruit des consommateurs résonne. Ils rappellent qu'un huissier est intervenu en juin 2015 pour constater un niveau de bruit le soir qui atteint 75 décibels.

    Corderie 8 terrasse barav 08 02 16Le "BARAV", 10 rue de la Corderie (Photo VlM)

     

    Certaines de ces terrasses vont bien au-delà de la simple provocation. Le "BARAV", situé au 10 de la rue de la Corderie, exploite avec impudence une terrasse qui occupe le trottoir dans sa totalité et empiète sur une partie de la chaussée. On le voit sur la photo avec une rangée de chaises dans le caniveau. On imagine trop aisément ce que donne ce dispositif lorsque le bar regorge de monde !

    C'est dans un contexte déjà tendu que les riverains apprennent que "GIGI" serait autorisé à créer une nouvelle terrasse de 4 tables de 8 à 10 personnes.

    Corderie 4 gigi terrasse 12 02 16Crèperie GIGI, ses quatre tables qui occupent tout le trottoir (Photo VlM)

     

    Le Maire du IIIe Pierre Aidenbaum s'y était pourtant opposé en septembre et le comité de suivi de la charte entre commerçants et riverains se serait réuni s'il n'y avait pas eu les évènements de novembre qui ont bouleversé les agendas. Cette réunion se tiendra finalement en mars 2016. Les riverains attendent une clarification. Le trottoir de 1,30 mètres devant "GIGI" ne permet pas la création d'une terrasse au terme du règlement des étalages et terrasses de la Ville de Paris (mais que penser alors du BARAV ?). L’autorisation porterait-elle sur une contre-terrasse sur la place ? C'est ce que les habitants essaient de savoir et appellent à se retrouver sur leur site.

    On lira avec intérêt les commentaires sur notre article déposés par les exploitants de ces établissements dont le comportement semble aberrant à première vue. Ils attribuent la situation au fait que la rue est devenue piétonne. S'il en est ainsi, ne nous étonnons pas que personne n'ait envie de voir des voies privatisées alors que bien des arguments écologiques plaident en faveur d'une telle évolution. On peut se demander ici si la Mairie de Paris n'a pas commis une erreur – toujours réparable – en décidant de fermer la rue aux véhicules à quatre roues.

     

    Troisième café parismaraisLe Troisième Café, 18 rue de Beauce (IIIe) (Photo Parismarais)

     

    C'est en ce moment de surcroît qu'on apprend que "Le Jules", le café-restaurant du Carreau est l'objet de pourparlers avec "Le Troisième Café", pour reprise de l'activité. Le Troisième Café est un établissement associatif et collectif qui s'est créé il y a trois ans rue de Beauce. Il bénéficie d'une aide financière de la mairie du IIIe, de la Députée de l'arrondissement et de la contribution de quelques bénévoles pour offrir des consommations à des prix imbattables et des prestations d'animation. Ce n'est pas en soi une mauvaise nouvelle pour les habitants du quartier mais certainement une donnée dont ils vont devoir tenir compte.

     

  • Bloquer toute une rue ou occuper le trottoir pose problème…

      IMG_3224Le seul trottoir praticable de la rue Michel Le Comte (IIIe) coupé par un échafaudage au matin du 3 décembre (Photo FR)

     

    Nous savons combien les rues étroites du Marais rendent la circulation difficile, ce qui occasionne davantage de pollution de l’air de bruit et autres désagréments.

    Nous comprenons aussi que chacun puisse être pressé. Pressé de se rendre son travail, pressé de faire son travail, pressé de pouvoir honorer un rendez-vous ou bien pressé par principe.

    Nous  constatons  de plus en plus fréquemment des pratiques qui commencent à incommoder les plus patients. En effet, dans certaines artères, à l’heure où il est essentiel que chacun puisse se rendre à son bureau, son commerce ou son atelier ou faire en sorte d’arriver à l’heure en classe,  des camions de livraison de marchandises, ou bien de matériaux (consécutivement à des travaux)  voire de simples automobilistes ne recherchent même plus d’emplacement où pouvoir stationner. Ils s’arrêtent  en plein milieu de la chaussée pour effectuer leur déchargement qui peut être long et empêchent pendant ce temps tout véhicule de passer, y compris les transports en commun.

    Ainsi les chauffeurs de bus de la ligne 29 savent qu’à partir de 8h00, arrivés rue Rambuteau et sur son prolongement la rue des Francs Bourgeois, ils vont devoir attendre chaque matin que ceux qui pensent être les seuls à devoir travailler aient bien fini leur besogne pour « autoriser » les autres, comme bon leur semble, à se rendre sur leur lieu de travail. La situation est tellement installée que dès que le bus s’arrête, la plupart des occupants, tel un réflexe, continuent leur chemin à pied… Est–ce ainsi que l’on va développer davantage l’usage des transports en commun ? Doit- on laisser perdurer ces pratiques favorisant les klaxons, les émissions de CO2 et diverses particules nocives à la santé tout en pénalisant ceux  pour qui aussi les horaires sont importants ? Sans oublier les deux roues motorisés qui passent alors sur les trottoirs mettant en danger les piétons. Ne peut-on pas fixer selon les lieux des heures de déchargement qui ne gêneraient pas ou peu ceux qui sont contraints par le temps, tout en rappelant que le stationnement au milieu de la  chaussée doit être l’exception. 

    Il faudrait d’ailleurs aussi  éviter que les véhicules de nettoyage des services de la propreté  interviennent à ces heures sensibles de déplacement vers les bureaux, écoles…

    Un autre problème caractérise les petites rues de nos deux arrondissements. Si des travaux de ravalement y sont entrepris, alors il faut pouvoir disposer les échafaudages  sur des trottoirs étroits. Soit ils débordent sur la chaussée, ce qui est très dangereux, soit l’installation prend toute la largeur du trottoir, obligeant les passants à traverser là où la circulation peut être dense, là où les cyclistes (qui ne devraient pas) roulent à contresens et là où le trottoir opposé est très étriqué voire inexistant. Cette situation qui s'est révélée temporaire a touché la rue Michel Le Comte aux n° 22 et 24, et des riverains se sont montrés circonspects face à un échafaudage qu’il aurait peut-être fallu disposer autrement sans qu’il touche le sol par exemple, comme cela arrive de temps à autres. Mais alors est-ce bien sécuritaire pour les piétons qui passent dessous ? Ce n’est pas certain et d’un autre côté il faut que les travaux se fassent. Des élus ont néanmoins été alertés sur ce cas précis.

    Dominique Feutry