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Étiquette : graffiti sery

  • Chasse ouverte contre le tagueur-vandale « Sery » qui sévit dans Paris !

     

    Sery autoroute
    Sery
    Photo du haut : sur une autoroute, graf exposé sur le site "Street Art Graffiti", photo du bas, échantillon d'un des nombreux marquages relevés dans le Marais. FranceTV info nous révèle sa véritable identité : Mickaël Graça

     

     

    Pour visiter le site du tagueur, commander des bombes, des marqueurs, des gants de protection, des masques, consulter la galerie, accéder à la bibliothèque etc … Cliquer dans Street Art Graffiti….

    Cet individu qui signe "Sery" de façon caractéristique a pignon sur rue. Il s'affiche librement dans une activité de nature commerciale. En même temps il pourrit nos quartiers de ses tags abjects. La rue des Archives en est jalonnée, de l'Hôtel de Ville à la mairie de Paris-centre. Le Maire Ariel Weil, la Maire adjointe à la propreté à l'Hôtel de Ville Colombe Brossel, les responsables de la technostructure Propreté de Paris sont invités à constater ou lancer une inspection.

    Que disent les textes de loi ? Interdits par la loi, les graffitis constituent un délit prévu à l’article 322-1 du code pénal alinéa 2, sanctionné d’une amende de 3750 euros et d’une peine de travaux d’intérêt général. Par ailleurs, selon l’article R635-1 la « destruction, la dégradation ou la détérioration volontaires d'un bien appartenant à autrui » dont résulte un dommage léger, constituent une contravention punie d’une amende de classe 5 (1500 euros) portée à 3000 euros en cas de récidive et de travaux d’intérêt général.

    Si le dommage n’est pas considéré comme « léger », l’article 322-1 du code pénal considère la dégradation volontaire comme un délit et la sanctionne de deux ans d'emprisonnement et de 30 000 euros d'amende.

    Les peines encourues peuvent être aggravées s’il s’agit d’un immeuble classé (Article 322-3-1) ou si l’infraction est commise « à raison de l'appartenance ou de la non-appartenance, vraie ou supposée, de la personne propriétaire ou utilisatrice de ce bien à une ethnie, une nation, une race ou une religion déterminée » (Article 322-2).

    Par ailleurs, si la teneur du message écrit constitue une diffamation, des injures publiques, des provocations à la discrimination, à la haine ou à la violence, les peines encourues peuvent être plus importantes."

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    A ce tarif, Monsieur Séry est passible du paiement d'une petite fortune en amendes. Sachant qu'il a commis une douzaine de graffiti dans le Marais et qu'on nous rapporte une activité intense dans le Ve, il devrait s'acquitter de quelques dizaines de milliers d'€. Il pourra certes les passer en frais généraux de son officine de vente de bombes et marqueurs mais il pourrait être aussi amené à réfléchir. Pour autant que ce soit possible chez quelqu'un qui est dérangé au point de consacrer des nuits avec la complicité de l'obscurité pour exercer ses actes de vandalisme.

    ParcmètreCommuniquée par "L'association des usagers de DansMarue" (audmr), cette photo d'un parcmètre recouvert de signatures "Séry", victime de son acharnement pathologique. Cet homme est un fou furieux ! dit-elle !

     

    "L'audmr (association des usagers de DansMaRue) s'est constituée récemment pour lutter contre les incivilités et délits urbains, avec l'appui de la mairie de Paris. Elle partage notre révolte contre le comportement de songe-creux qui ont la soif de détruire et de défigurer pour exprimer le vide de leur pensée, le refus voire la haine de la société. Son animateur François Louis se déclare à nos côtés dans la démarche que nous lançons et se joint à notre demande de sanctions auprès de la mairie de Paris. Précisons que dès le dépôt de plainte nous ferons acte de nous porter partie civile.

    GS

     

  • Propreté de Paris : les engagements de Colombe Brossel…

     

    BrosselColombe Brossel, Maire-adjointe de Paris, en charge de la propreté (Photo France Bleue)

     

     

    Dans une interview exclusive accordée au journaliste Julien Duffé du quotidien Le Parisien du 12 octobre, Colombe Brossel, qui a hérité de la lourde charge d'améliorer la propreté de Paris, révèle sa recette pour redresser une situation reconnue par chacun de nous comme indigne de notre réputation de "ville lumière".

    On retient de sa déclaration essentiellement deux mesures : l'affectation de 84 agents supplémentaires à la brigade "urgence propreté", d'ici à la fin de la mandature" (ce qui en amoindrit l'impact) et la désignation d'un responsable propreté pour chacun des 121 quartiers de la capitale.

    Le renforcement des moyens humains est sans doute une nécessité compte tenu de leur productivité qui est ce qu'elle est. Nous l'avons toujours préconisé en précisant que l'affectation de moyens nouveaux devraient  être financée par un rabotage des subventions versées aux associations fantoches (le total annuel des subventions aux associations tourne autour de  300 Millions d'€ ! Il y a donc du grain à moudre…). Rien n'est dit à ce propos….

    La nomination d'un "responsable propreté" joignable par tous répond à un besoin. J'ai toujours pensé qu'il nous faudrait une sorte de "garde-champêtre" en ville pour veiller à tout ce qui contrevient à la réglementation ambiante : respect de l'espace public, propreté, affichage sauvage et tags, bruit…. Si ce responsable assume cette charge, nous ne pouvons que nous en réjouir car il n'est pas juste que les citoyens soient mis seuls à contribution à travers l'application DansMaRue pour signaler les anomalies. Sera-t-il assermenté et apte à dresser des procès-verbaux ?

    Il nous reste à constater combien de mois s'écouleront avant que ces décisions aient un effet mesurable et nous profitons de l'actualité pour rappeler que le sentiment de propreté ou de saleté est très lié à l'état d'entretien du mobilier urbain (armoires électriques de commandes des feux, boitiers électriques éclairage public, bancs publics, jardinières, parcmètres, descentes d'eau de pluie, boites à lettres, poteaux de signalisation, plaques de rues….).

     

    Temple tags

    Le bariolage à la bombe des rideaux métalliques de magasins crée de son côté un sentiment anxiogène qui alimente une perception par le public d'un paysage de la rue devenu aggressif.

    Un mot des coffres des bouquinistes de la Seine. En 2011, le Maire-adjoint de l'époque en charge de la propreté, François Dagnaud, m'avait reçu à l'Hôtel de Ville pour parler de leur entretien. Des mesures avaient été prises par lui. Depuis, les coffres se portent assez bien mais la vigilance est de mise. Il ne faut surtout pas baisser la garde car nous retrouverions vite l'état honteux qui a été le leur jusqu'en en 2010

    Enfin, Colombe Brossel ne dit pas explicitement qu'elle renforcera les budgets d'intervention pour l'enlèvement des tags et des affiches sauvages. C'est pourtant par là qu'il faudrait commencer…

    Gérard Simonet