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  • Echanges avec Benjamin Griveaux candidat à la mairie de Paris, et Pacôme Rupin qui vise Paris-centre

    Griveaux rupin gérard 26 11 19De droite à gauche, Pacôme Rupin Député 7ème circonscription (inclut le IVe), Benjamin Griveaux Député 5ème circonscription (inclut le IIIe), ancien Ministre, et Gérard Simonet. Photo Marie-Pierre Lacoste IIe, candidate LReM liste Paris-centre

     

     

    Nous nous sommes retrouvés à l'invitation de Benjamin Griveaux dans un  restaurant proche de l'Hôtel de Ville. Au menu, en plat du jour, de la tête de veau sauce Gribiche. Une double évocation de Jacques Chirac, qui a été Maire de Paris de 1977 à 1995…

    Au menu de nos discussions, le contenu de notre manifeste du 16 juin en direction des candidats aux élections municipales de Paris en 2020. Avec une double intention : relever les réactions des candidats aux thèmes qu'il évoque et les éclairer en même temps sur les attentes des citoyens.

    Le premier échange a porté sur la circulation et sur la place de la voiture à Paris. Benjamin Griveaux annonce qu'il ne reviendra pas sur ce qui a été fait par Anne Hidalgo pour les berges. Il précise néanmoins qu'il définira plus précisément l'usage qu'on en fait. Lui et Pacôme Rupin, élu du IVe qui connait bien les bords de Seine, expliquent que le fleuve doit être une voie pour le transport des personnes et des marchandises, beaucoup plus utilisée qu'elle ne l'est aujourd'hui. Ils proposent par ailleurs qu'une véritable piste réservée aux vélos soit aménagée sur la rive…

    Pour la circulation le candidat pose comme principe qu'il ne faut pas s'opposer à la voiture mais s'attaquer à la pollution, qui fait selon lui 6.500 morts par an dans l'agglomération parisienne. Ce qui signifie que l'utilisation de voitures électriques en nombre serait acceptable ? On a dévié alors vers une autre pollution, celle qui est liée à la production du courant électrique nécessaire à la recharge des batteries.

    Nos interlocuteurs reconnaissent que la France a la chance de bénéficier d'un programme nucléaire et qu'elle ne doit pas se précipiter vers la fermeture des centrales "car la France doit assurer sa souveraineté et ne pas dépendre de la Russie ou de l'Iran pour ses approvisionnements énergétiques". Les énergies renouvelables montrent clairement leurs limites. "Notre pays doit miser sur les développements technologiques à venir qui nous feront découvrir de nouvelles sources d'énergies renouvelables et rendront le nucléaire moins risqué qu'il ne l'est aujourd'hui". Les Verts apprécieront !

    Incontestablement le personnage de Benjamin Griveaux a pris de l'épaisseur depuis notre premier contact en 2017 en prélude aux élections législatives. Il sait manifestement élever un débat. Il est probable aussi qu'il ait travaillé sa com' car le contact avec lui se révèle amical et sans aspérité.

    Ainsi sur la densification. Il y est opposé et milite pour la création d'espaces verts. Où ? En verdissant au maximum l'existant et "en valorisant les bois de Boulogne et de Vincennes". Ils reprochent tous deux à Anne Hidalgo "d'avoir bétonné Paris" en prenant pour exemple la reconversion qu'ils désapprouvent de l'ancien hôpital Saint Vincent de Paul dans le XIVe, libéré de ses activités hospitalières depuis 2012, sur les 3,4 hectares de l'enclos historique.

    Tous deux reconnaissent toutefois qu'il n'y a eu rien de tel dans Paris-centre… Rien à redire notamment sur le réaménagement du 17 boulevard Morland (IVe) suite au départ de services de la Ville et de la Préfecture de Paris Île-de-France.

    Benjamin Griveaux nie être intervenu (en avait-il d'ailleurs le pouvoir ?) pour que le Parlement refuse que Paris ait sa police municipale avant les élections de 2020. On veut bien le croire mais – qu'il nous pardonne d'avoir un doute – il ne serait pas surprenant, que par tactique électorale, il l'ait fait d'une manière ou d'une autre… Les enfants de chœur ne sont pas légion en politique !

    Lui attendra 2020 s'il est élu pour avoir sa police municipale à part entière et ses policiers seront armés, ce que déclinent ses concurrents. En attendant, à l'initiative de Sébastien Lecornu Ministre chargé des collectivités territoriales, le Parlement est saisi d'un projet de loi  qui contient d'autres dispositions qui renforcent potentiellement le pouvoir des maires notamment en matière d'amendes (qui pourraient aller jusqu'à 500 € !) et de fermetures administratives des établissements recevant du public. Nous nous sommes déjà exprimés sur ce sujet. Nous avons répété qu'il est difficile d'apprécier la mesure a priori. Les citoyens jugeront sur pièces…

    On a évoqué la dette de la Ville : près de 7 Milliard d'€ ! B. Griveaux l'attribue à la réticence "idéologique" de la Maire à faire appel à des partenariats public-privé. Il s'engage en tout cas lui aussi à ne pas augmenter les impôts mais il taillerait dans les dépenses. Il dénonce l'existence de 400 conseillers dans les différentes délégations. Il ramènerait ce nombre à 200 ! Il dénombre 417 personnes au service de la communication, alors que 30 contrôleurs seulement essaient de traquer Airbnb, ses pompes et ses œuvres….

    En même temps il se propose de donner plus de responsabilités aux maires d'arrondissements, de sorte que le Maire de Paris ne soit plus un homme-orchestre mais un chef-d'orchestre !

    Il a conscience que la mairie de Paris distribue 250 à 300 Millions d'€ à des associations non institutionnelles et qu'il y lieu de mettre de l'ordre dans ce maquis. Il pense en particulier aux "associations communautaristes anti-républicaines" qui reçoivent une aide financière inappropriée. B. Griveaux et P. Rupin rappellent à ce propos que s'ils respectent toutes les communautés ils n'admettent ni l'un ni l'autre le communautarisme. Dont acte !

    Gérard Simonet

     

     

  • A propos de l’inauguration de toilettes publiques sur l’Île Saint-Louis (IVe)

    île st louis toilettes 23 07 19Discours d'inauguration du Maire Ariel Weil (Photo Le Parisien)

     

     

    Promeneurs parisiens, ou touristes français et étrangers constatent le très faible équipement en toilettes publiques de Paris, et notamment des lieux touristiques les plus fréquentés, particulièrement Le Marais, les obligeant à prendre une consommation dans un Café, ou pire à des incivilités. En 2018, pour ces faits, 7 672 personnes ont écopé d’une amende de 68 €.

    L’installation de tels sanitaires est une opération complexe et coûteuse. En effet, il y a une priorité absolue à la préservation des sites et des monuments, et dans maints endroits l’impossibilité d’installer des cabines. De plus, il faut tenir compte de la faisabilité de travaux de génie civil, alimentation en eau, évacuation des eaux usées, raccordement au réseau électrique, et par la suite assurer la maintenance des lieux.

    La solution trouvée dans le IVe arrondissement dans l'Île Saint-Louis, au pied du pont Louis-Philippe, côté quai Bourbon, est optimale. Ces nouveaux lieux d’aisance, d’un côté toilettes pour Femmes, de l’autre pour Hommes, ouverts 7 jours/7 depuis le 24 juillet dernier et d’accès gratuit, ont été aménagés encastrés dans les escaliers en pierre qui mènent vers le quai bas au niveau du 39 quai Bourbon. Ils sont donc très discrets et sans aucun impact sur l’environnement architectural et les vues sur la Seine. Un investissement de 300 000 € pour la Ville, avec en outre la nécessité d’organiser un passage régulier des forces de police pour éviter les dégradations, l’insécurité ou l’apparition de trafics.

    Nous espérons, avec le Maire du IVe arrondissement, Ariel Weil, la pérennité de cet aménagement.

    Claude Verrier