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Étiquette : hangar lissac

  • Fin de la saga du passage des Arbalétriers (IIIe) : le « hangar Lissac » métamorphosé en « Cour Oasis » !

     


    Arb

    Passage des Arbalétriers mai 2024 (IIIe), vestige du XVème siècle avec ses constructions en encorbellement. A droite le hall d'exposition du Centre Culturel Suisse, au fond le portail qui conduit au "hangar Lissac", un édifice en béton sur trois niveaux, à l'abandon depuis des décennies.

     

     

    Il y a deux nouvelles en une seule dans l'information reçue d'un des copropriétaires des immeubles riverains : la Ville de Paris prend une participation de 7% dans le passage et va commencer incessamment les travaux de démolition du hangar Lissac, dont le fabricant bien connu de lunettes lui a cédé la propriété au moment où ses ateliers quittaient les lieux.

    Un cadeau empoisonné car on imagine la complexité du chantier, l'évacuation notamment des gravats, mais c'est le genre d'engagement qu'une municipalité doit prendre quand il s'agit du bien-être de ses administrés et de l'esthétique de sa ville.

    A la place de cet édifice en béton qui dénote dans le SPR (site patrimonial remarquable) du Marais, une cour, dite "Oasis", à la dispositions de l'annexe au collège Victor Hugo de la rue Barbette et accessible au public avec un passage direct pour les résidents du 64 rue Vieille du Temple.

    Les détails de la transaction sont accessibles par téléchargement de ce  document de la Ville de Paris, direction du logement et de l'habitat

    GS

     

  • Passage des Arbalétriers (IIIe) : bientôt la récompense de 25 années de patience et d’opiniâtreté !

     

    Arbalétriers 26 12 23
    Le passage des Arbalétriers (IIIe), à hauteur du 38 rue des Francs-Bourgeois (Photo VlM)

     

     

    Rappelons en le romançant un peu ce qu'est ce passage : dans les années 1300, au moyen-âge donc, du temps du roi Charles VI (dit le fou), on empruntait cette voie pour aller de l'Hôtel Barbette où résidait la reine Isabeau de Bavière, à la ville, en franchissant la muraille Philippe-Auguste par une poterne. Des arbalétriers étaient coutumiers de ce parcours car ils allaient régulièrement s'entrainer au maniement de leur arme à l'intérieur de la ville.

    Un soir de novembre 1407, le duc d'Orléans, frère du roi et accessoirement amant de la reine ("de sorte que les faveurs de la Reine ne sortent point de la famille" disaient les chroniqueurs….) est attaqué et assassiné par des sbires de son cousin le duc de Bourgogne, Jean sans Peur. Il n'est pas prouvé que l'événement ait eu lieu dans cette voie mais rien n'interdit de le penser. Comme cette précision renforce le caractère historique du passage et l'attachement qu'on a pour lui on va considérer que c'est vrai. L'actualité nous montre tous les jours qu'il n'y a pas de vérité de l'information. Est vrai finalement ce qui fait plaisir à un auditoire et tant pis si les puristes me vouent aux gémonies !

    ***************

    La nouvelle, qui ne souffre elle aucune approximation, c'est que la totalité du passage, atrocement défiguré pendant des années par des tags immondes, va être ravalée pendant la première semaine de 2024 ! Les quatre copropriétés et les quatre syndics qui en ont la charge se sont enfin mis d'accord sur les modalités de la rénovation. 

    Ce site va devenir le bijou qu'il aurait toujours dû être. Il faudra évidemment que ses propriétaires en assurent la surveillance. Ils en sont conscients. Un des propriétaires est le Centre Culturel Suisse. Nous ne doutons pas de sa motivation.

     

    LissacHangar Lissac en rouge, Centre Culturel Suisse en vert (Photo VlM)

    Quant à ses partenaires, on peut penser qu'ils auront à cœur de mettre à profit la démolition du "Hangar Lissac" dont les tonnes de béton ont encombré le site et alimenté la chronique pendant des décennies. La Ville s'y est engagée, poussée par la DRAC et les Bâtiments de France. Au lieu de cette construction disgracieuse qui dénature le site et qu'on décrivait ainsi il y a dix ans, nous aurons bientôt un jardin ouvert au public et aux élèves du collège Barbette, annexe du lycée Victor Hugo.

    Nous sommes heureux d'annoncer et commenter ces événements. Nous y avons largement pris part sans en être véritablement des acteurs, plutôt des "mouches du coche", mais il fallait que quelqu'un en parle et allume les projecteurs car le danger autour des problèmes c'est que personne n'en ait conscience. Nous avons heureusement les moyens et le goût de le faire !

    Gérard Simonet

     

    A l'attention de nos lecteurs :

    Si vous ne recevez pas d'alerte avec lien à le publication de nouvelles notes, signalez le nous par un message tout simple. Nous veillerons à y pourvoir pour les notes suivantes.

     

     

  • Une série d’affiches qui interpellent, devant l’école publique Saint-Merri (IVe) : humanisme sincère, idéologie militante ou pure naïveté ?

     

    St merri 2

     

    L'espace a un nom : "Parvis Elise et Célestin Freinet", au carrefour des rues du Renard et Saint-Merri (IVe). Sur les piliers en béton de cette construction contemporaine qui soutient une école maternelle et élémentaire publique d'avant-garde et un centre sportif, ont fleuri une douzaine d'affiches porteuses de dessins et de messages qui feignent de viser les enfants mais atteignent plus surement les adultes.

    On trouve sur les piliers ces affiches soigneusement encadrées qui portent ces messages :

    • Construire une passerelle entre l'Afrique et l'Europe pour que les réfugiés puissent venir sans danger
    • Punir les adultes pour leur montrer ce que ça fait !
    • Faire des robinets avec du Coca et du Fanta en plus de l'eau.
    • Construire une machine à remonter le temps pour nous prévenir du Covid
    • Ne pas confier nos vies à l'IA même si dans le futur on pourra faire voler les voitures
    • Faire que tous les pays se rassemblent pour détruire l'île de plastique
    • Faire en sorte que toutes les villes en Afrique soient comme Paris
    • Construire de vrais foyers pour les sans-abris
    • Créer un "jour des ordures" où tous les adultes et enfants nettoient les rues
    • Égalité salariale entre les femmes et les hommes
    • Arrêter la faim chez les enfants
    • Que chaque enfant ait un adulte qui le protège !

    Cette campagne de communication mérite qu'on en fasse l'exégèse. L'auteur ne signe pas mais nous croyons l'avoir identifié. Il s'agit selon toute vraisemblance de Quentin Seven, un artiste peintre qui s'est fait connaitre en 2020 au moment de la percée du Covid, avec de l'affichage sauvage qui avait touché la place des Vosges et la rue du Temple notamment.

    Il a depuis acquis des lettres de noblesse. Nous n'excluons pas qu'il ait agi ici dans le cadre d'une mission qui n'a plus rien de sauvage, commanditée et rémunérée par la Ville de Paris. Nous serions heureux que Karine Barbagli, Première Adjointe au Maire de Paris-centre, en charge de l'enfance et de la famille nous éclaire à ce sujet et nous précise quel est le message de fond que l'artiste a été chargé de véhiculer.

    Il n'est pas aisé de le percer comme le souligne le titre de notre article. La naïveté et le truisme (*) font douter de la réalité de l'humanisme qui s'efforce d'inspirer la démarche, et du désintéressement politique de l'auteur. Il est intéressant de savoir comment les habitants du secteur et les familles des élèves réagissent à ce qui ressemble tout de même à une campagne. Laquelle ?…..

    YLG/GS

     

    (*) Vérité banale, si évidente qu'elle ne mérite pas d'être énoncée

     

    Voici ce qu'on peut lire sur l'artiste :

    (suite…)

  • Paris-centre à l’instar de Hong-Kong : un pays, deux systèmes ?

     

    Paris centreIllustration mairie de Paris-centre, la rue Vieille du Temple, le Marais (IVe)

     

    Avec la mise en place du nouveau plan de circulation du Marais, les IIIe et IVe arrondissements vivent sous deux régimes distincts : "Paris respire", les dimanches et jours fériés, de 10h00 à 18h00 (19h00 l'été), circulation interdite sauf services publics et riverains, et le régime des sens inversés (dit "de la marguerite") dont on a largement parlé pour en demander l'aménagement au profit des riverains, dans une pétition qui a recueilli 1490 signatures.

    Le Maire Ariel Weil nous informe qu'il projette l'extension du secteur de "Paris respire" pour, en gros, y inclure l'espace entre les rues Beaubourg/Renard et la rue du Temple.

    Est-ce le signe d'une ouverture de sa part, il insiste sur le fait que "ces nouvelles dispositions n'ont aucun impact sur l’accès des résidents. La desserte locale (résidents, livraison, transports en commun, taxis, véhicules de secours et d’intérêt général) pourra continuer à accéder à la zone."

    C'est justement ce qu'on demande pour l'ensemble du dispositif !

    Il ajoute cette invitation, que nous appuyons avec force : "Afin de vous assurer d’un accès facilité à la zone et franchir les barrages filtrants, vous trouverez toutes les informations pour obtenir votre "carte résident". Sur simple présentation d’un justificatif de domicile et d’une pièce d’identité en mairie, votre carte et votre macaron vous seront remis immédiatement."

    Nous témoignons pour l'avoir essayé que la procédure est simple et efficace. Il ne faut pas plus de 10 minutes pour obtenir la carte. La possession du macaron et de la carte, en attendant qu'elle soit officiellement reconnue comme un droit de circuler normalement, est un argument pour se défendre en cas de contrôle inopiné sur l'un des tronçons "sensibles" (Quatre-Fils IIIe et Archives IVe).

     

  • Hangar Lissac (IIIe) : les riverains s’impatientent


    Lissac
     

     Le hangar LISSAC, vue prise depuis le 34 rue des Francs-Bourgeois (IIIe)
                                    

    Ils sont une trentaine au sein d'un collectif qui regroupe des habitants des rues des Francs-Bourgeois et Vieille du Temple. Depuis que LISSAC, en 2006, a évacué le hangar que la société d'optique occupait au fond du passage des Arbalétriers (à hauteur du 38 rue des Francs-Bourgeois), ces riverains de longue date pour beaucoup d'entre eux, ne cessent de réclamer l'application des dispositions incluses dans le PSMV (plan de sauvegarde et de mise en valeur) du Marais tel qu'il existe aujourd'hui et qui prévoit la démolition du hangar et son remplacement par un espace vert.

    Le plan prévoit aussi la reconstitution des cheminements, l'un au nord vers la rue Barbette, l'autre à travers l'impasse des Arbalétriers où, selon certains chroniqueurs, les sbires du Duc de Borgogne Jean sans Peur massacrèrent sur sa mule le Duc d'Orléans, en 1407. alors qu'il venait de rendre en l'Hôtel Barbette une visite galante à la reine Isabeau de Bavière, épouse du roi Charles VI dit "Le Fou", qui résidait lui à l'Hôtel Saint-Paul.

     

    Arbalétriers contraste droite gauche

     

     

     

    Impasse des Arbalétriers, dont la rive Ouest est honteusement traitée par la copropriété qui en a la charge, tandis que la rive Est est remarquablement entretenue par les propriétaires du 34 rue des Francs-Bourgeois (IIIe)

     

    Ils soulignent que la société LISSAC s'est engagée par contrat avec la Ville de Paris, en 1981, à libérer sous 25 ans l'espace qui leur appartenait et à le céder à la Ville gratuitement sous réserve qu'il soit transformé en espace vert. Condition que le PSMV de 1996 a reprise de manière explicite en excluant toute dérogation ou exécution différée dans le temps (notre article du 24 janvier 2012).

    Le Maire du IIIe, Pierre Aidenbaum, connait bien cette revendication. Il n'est pas certain qu'il veuille y souscrire totalement, mais son sens de la conciliation pourrait le conduire à recommander une solution de compromis qui ne serait pas forcément catastrophique pour les gens qui vivent sur le site. Tout est dans les détails : si une construction devait remplacer le hangar, tout dépend de son emprise, de sa surface, de sa hauteur et de sa destination. Si toutefois les riverains ont la patience d'attendre 2014, date où le PSMV révisé pourrait voir le jour, en même temps que les élections municipales à Paris comme ailleurs.

    Gérard Simonet

     

  • Prochaine visite guidée de l’association : la place des Vosges !

    Vosges place vue moyenne
    La place des Vosges (IIIe et IVe)

     

     

    Notre prochaine visite vous fera découvrir un lieu que vous croyez bien connaître et pourtant…

     

     La Place des Vosges, cette inconnue

     

    Jeudi 12 avril 2012

    Rendez-vous  à 14h15 – sortie du métro Saint-Paul

     

    Continuant notre exploration de ce coffre aux merveilles que constitue notre vieux Marais, nous vous proposons de nous promener cette fois-ci autour de la place des Vosges et de son quartier.

    Voulue par Henri IV, qui n’en verra pas l’inauguration, la place Royale qui a troqué son nom pour celui de place des Vosges et nous verrons pourquoi, introduit l’ordonnance dans un Paris encore médiéval et chaotique.

    Mariage heureux de la pierre blanche, de la brique rouge et de l’ardoise, que notre guide Sylvain Solustri nous présentera avec chacun des trente-six pavillons sur arcades qui l’entourent ; tous apparemment semblables et pourtant si différents. Nous en tracerons l’histoire mouvementée, et nous tournerons autour pour en relever les beautés architecturales, les curiosités et y évoquer les grands personnages (et les petits) qui y vécurent. Peut-être même pourrons-nous visiter la maison de Victor Hugo.

    Centre de la vie mondaine pendant plus d’un siècle, la place aujourd’hui est plutôt un espace de flânerie égayé par les cris des enfants. Nous évoquerons Madame de Sévigné, qui y naquit, Pascal et Descartes, qui y fréquentèrent les salons, la grande tragédienne Rachel, Marion Delorme, Bossuet, et bien sûr le cardinal de Richelieu que les nobles venaient narguer en se battant sous ses fenêtres. C’est du moins ce que nous dit la légende. Y habitent de nos jours quelques personnages célèbres dont nous évoquerons les noms …. par exemple Maurizio Pollini (avouez que vous attendiez autre chose !)

    Véritable « plaque tournante » du quartier du Marais, c’est l’une des places les plus visitées de Paris et pourtant l’une des plus mal connues.

    Nous vous rappelons une participation aux frais de 10 euros par personne et vous remercions de prévenir de votre venue Marie-Françoise Masféty-Klein par téléphone 01 42 72 61 41 ou par mail mfmk@free.fr. Espérant vous revoir lors de cette visite, nous vous adressons nos fidèles amitiés.

     

    En novembre 2009, nous nous étions introduits dans l'Hôtel de Coulanges, 1 place des Vosges, à la faveur de son occupation par des squatters de "Jeudi Noir". En guise de "mise en bouche" allez donc faire un tour sur le site. Vous y trouverez des photos d'un intérieur magnifique que nous ne pourrons malheureusement pas visiter avec vous (sauf surprise).

                                                               

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  • Hangar Lissac (IIIe) : les riverains veulent l’espace vert qui leur est promis dans le PSMV du Marais

    Lissac hangar colorié
    Vue générale sud-est. "Hangars" Lissac (en rouge) et Centre Culturel Suisse (en vert), enkystés entre les rues Vieille du Temple et Francs-Bourgeois (IIIe), au sein d'une zone à forte densité d'habitants

                       

    On a de la peine à imaginer que ce décor sinistre de constructions disgracieuses est le quotidien des habitants qui vivent autour, à quelques mètres seulement de la prestigieuse rue des Francs-Bourgeois, haut-lieu de la mode et du prêt-à-porter chic et cher.

    On l'appelle communément "hangar Lissac". C'est en réalité un assemblage de structures sans valeur architecturale, en béton et parpaings, qui a un temps hébergé des bureaux et entrepôts du fabricant de lunettes Lissac. Un hangar annexe, qui donne sur le fameux passage des Arbalétriers, est exploité par le Centre Culturel Suisse.

    Le plan de sauvegarde et de mise en valeur  (PSMV) du Marais l'avait condamné à la démolition. Au terme d'un accord conclu avec la Ville de Paris en 1980, Lissac avait obtenu l'autorisation de différer le curetage et d'occuper les bâtiments pendant 25 ans, sous réserve de céder gratuitement le terrain et les mur à la Mairie de Paris à l'issue de ce délai, afin qu'un espace vert soit réalisé.

    En 2006, la Ville a donc fait valoir ses droits. Il y a eu quelques soubresauts judiciaires mais la situation a fini par se clarifier. Les riverains ont alors commencé à se manifester. A travers le conseil de quartier et directement auprès du Maire du IIIe, Pierre Aidenbaum. Ils n'ont reçu que des réponses évasives qui leur font penser que le Maire n'a pas envie d'appliquer les dispositions du plan de sauvegarde. 

    Lissac hangar rousseau 17 01 12
    Le "hangar" Lissac vu de l'ouest (64 rue Vieille du Temple) – photo Pascal Rousseau –

                                                            

    Quant au Centre Culturel Suisse, le contrat a atteint son terme mais la Ville a accepté de le reconduire pour cinq nouvelles années.

    De gros nuages sont arrivés en 2011. On a entendu M. Aidenbaum annoncer alors qu'il renonçait au jardin et envisageait de construire. Construire quoi ? Les hypothèses vont bon train mais aucune n'est confirmée.

    Plusieurs riverains des rues des Francs-Bourgeois et Vieille du Temple, dont certains sont résidents de longue date et maîtrisent le dossier et son histoire, ont raison de souligner que le PSMV fait obligation à la mairie de démolir les constructions et établir un espace vert ainsi que les cheminements anciens entre ces rues et la rue Barbette. Ils n'excluent pas une action en justice pour contraindre la mairie à le faire.

    Le PSMV avait vocation, au-delà de la sauvegarde du patrimoine, à donner de la respiration à un urbanisme trop dense. Le Marais se caractérise par la rareté  des espaces verts et une forte concentration du bâti. Associer dans une même démarche l'élimination des constructions parasites qui le défigurent et le rétablissement des cours et jardins d'origine était un objectif pertinent autant pour sa mise en valeur que pour l'amélioration de la qualité de l'environnement.

    Le PSMV de 1996 est toujours en vigueur et il dit la loi dans le Marais, tant que sa révision, lancée depuis juin 2006, n'est pas effective (on parle de 2014). Le devenir du site Lissac n'est pas tranché. On peut craindre que la Mairie de Paris, qui gère la ville la plus dense d'Europe, cède à sa frénésie de densifier toujours plus et se préoccupe peu de l'opinion des riverains.

     Densité paris dessin sans légende

     

    On nous dira qu'ils ont été consultés à travers les ateliers que les mairies d'arrondissements ont animés et dirigés. Il faut croire que ceux-là mêmes qui s'inquiètent aujourd'hui en ont été absents ou que leurs interventions sont passées aux oubliettes de la concertation.

    Ils sont nombreux en tout cas à se mobiliser. Ce dossier pourrait bien constituer l'un des enjeux de la bataille municipale de 2014.

     

    Post-scriptum du 25 janvier 2012                                   

    Le Maire du IIIe, Pierre Aidenbaum, nous a convié à un entretien aujourd'hui pour un tour d'horizon incluant ce sujet. Il précise que le dossier "Lissac" n'a fait l'objet à ce jour d'aucune décision dans le contexte du plan de sauvegarde actuel ou du plan en cours de révision. Diverses approches sont possibles. Il précise toutefois que les hangars seront bien rasés. La réalisation d'un jardin, sous réserve qu'il soit public, n'est pas exclue.

     

    Intéressé par l'association : Cliquez ICI

     

  • L’agence « Beaubourg Immobilier » (IVe) laisse sa place à une « affaire en or »

    Rambuteau 3 achat or 
    La nouvelle boutique "Achat Or de Paris", 3 rue Rambuteau (IVe)

                                                

     C'était il y a peu de temps une agence immobilière. En réalité, une "vitrine" de "Beaubourg Immobilier", une agence qui a pignon sur rue au 78 rue Beaubourg (IIIe). Ce fonds de commerce n'a pas de fond car le restaurant asiatique voisin, "Le Canard Laqué", occupe tout l'espace à l'arrière.

    C'était néanmoins ce qui convenait à Stéphane B. pour créer son commerce d'achat d'or, au coeur très envié maintenant du Marais, sur cet axe fréquenté qui conduit du Centre Pompidou à la place des Vosges.

    Le magasin ouvrira officiellement lundi 2 mai 2011. A l'intérieur, une entrée minuscule et un guichet. C'est là qu'auront lieu les transactions. Stéphane est un professionnel des métaux précieux et des gemmes. Il est lui-même fondeur, dans un atelier dont l'adresse, sans être secrête, reste cependant discrète. Il ne s'en flatte pas mais son discours convainc qu'il offre des conditions d'achat du métal précieux qui ne sont pas obérées par des campagnes de publicité coûteuses. Il est vrai, nous l'avons remarqué, que l'achat d'or fait l'objet en ce moment de spots télévisés comme on n'en a jamais vus dans le passé.

    La raison en est simple : face aux perspectives économiques, aux menaces d'éclatement de la zone Euro, à l'évolution de la demande de matières premières et de leurs prix, l'or fait de plus en plus figure de valeur refuge. Traités de passéistes à l'époque, le Général de Gaulle et l'économiste Jacques Rueff avaient prôné le retour de la suprématie de l'OR. On est en train de redécouvrir la pertinence de leur doctrine.

    Ainsi, la création de ce commerce, qui nous change des magasins de fringues, des agences immobilières, des coiffeurs et des opticiens (que nous saluons tous néanmoins avec sympathie), est-elle un témoignage de l'air du temps. Stéphane B. le reconnait avec sobriété. Il précise qu'il ne se limitera pas  à l'or mais avoue son intérêt pour l'argent-métal, le platine et les pierres précieuses dont il est expert en évaluation.

    D'ailleurs, on aura remarqué qu'il se trouve sur le chemin du Crédit Municipal (dit "le clou" ou "ma tante"). L'immense majorité des dépôts (90%) pour bénéficier d'emprunts sur gage, sont des bijoux. Il subodore que les candidats emprunteurs iront le voir pour comparer les offres. C'est là que sa réussite se jouera.