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Étiquette : hébergement hôtelier rue blancs-manteaux

  • Rue des Blancs-Manteaux (IVe) : un hébergement hôtelier à la place d’un commerce

    Blancs manteaux 23 façade 05 04 1423 rue des Blancs-manteaux (IVe), façade sur rue (photo VlM)

     

    Derrière ce portail s'étend une cour qui zigzague d'un corps de logis à l'autre. Dans sa première partie, on remarque un local commercial qui parait en sommeil.

    Blancs manteaux 23 local commercial 05 04 14Le local en question (photo VlM)

     

    Le bulletin municipal officiel de la Ville de Paris annonce le dépôt d'un permis de construire (PC-075-104-14-V0006 du 26/02/2014) pour la transformation du local en "hébergement hôtelier à rez-de-chaussée avec remplacement des menuiseries extérieures".

    On peut naturellement consulter le dossier à la Mairie de Paris, Direction de l'Urbanisme, 17 boulevard Morland (IVe) ; nous nous contenterons d'hypothèses que nos lecteurs pourront affiner le cas échéant s'ils se rendent sur place.

    Nous imaginons que ce local va être transformé en appartements loués meublés pour de courtes durées. C'est une tendance que nous constatons dans le centre de Paris, une évolution sur laquelle nous avons exprimé de sérieuses réserves car elle est généralement peu compatible avec une jouissance paisible des autres logements dans une résidence. Les pouvoirs publics, notament la Mairie de Paris, n'y est pas favorable de son côté car elle a pour effet de limiter le parc locatif traditionnel. Elle exige notamment, pour freiner le phénomène, que le bien loué ait un statut "commercial"

    Dans le cas présent, le local ayant déjà le statut de commerce, et pour autant que le règlement de copropriété ne s'y oppose pas, il ne devrait pas y avoir d'obstacle à sa transformation. Il ne semble pas non plus que la surface disponible fasse craindre une occupation massive.

    Et tandis que nous visitions les lieux, le gérant du commerce installé à cette adresse, "L'échoppe",  repeignait incognito des potelets pour créer de nouveaux personnages d'opérette, sous l'oeil de badauds ébahis comme nous l'avons été l'an passé quand nous avons découvert le travail quelque peu facétieux mais plein de talent de cet artiste.

     

    Blancs manteaux 23 peintre potelets 05 04 14Rue des Blancs-Manteaux, le "maquilleur" en action (IVe) (Photo VlM)

     

  • Pas d’égalité femme-homme dans la foule qui se pressait ce week-end à une vente privée rue des Archives (IIIe)

    Archives 81 vente privée 22 02 14Vente privée "Violette Sauvage" le samedi 22 février au 81 rue des Archives (IIIe)

     

    Dans cette foule, qui s'étale sur les trottoirs de la rue des Archives et de la rue Portefoin, on pouvait compter un homme pour neuf femmes. Et encore cet élément allogène était-il suspect de simplement accompagner une personne de l'autre sexe.

    La manifestation avait été annoncée la veille sur Internet mais aussi par de nombreuses affiches agraffées aux alentours sur des potelets dont ce n'est pas la fonction primaire. Affiches que les riverains s'étaient empressés de retirer car elles défigurent leur quartier. Malgré cela, une foule nombreuse a fait la queue toute la journée, comme pendant la guerre ou dans les pays de l'est du temps du rideau de fer, pour acquérir le droit d'entrer dans le walhalla où des affaires réputées mirifiques les attendaient.

    Il s'agissait de vêtements de grande marque mais de "seconde main", déjà portés en somme, offerts à des prix sans commune mesure avec le neuf.

    Le lieu concerné n'a pourtant pas pour objet de vendre des vêtements. Sa raison sociale "Le Traiteur du Marais" laisserait penser plutôt qu'il a vocation à servir des nourritures terrestres. Il est vrai qu'à son ouverture en 2004, son fondateur Cedric Moindrot avait bien précisé qu'il s'intéresserait à l'évènementiel.

    Apparemment nous y sommes. S'il s'y installe, il devra composer avec les riverains et respecter les règles du bon usage de l'espace public. S'agissant des trottoirs, veiller à ce qu'ils assurent à tout moment la libre circulation des piétons. Se dispenser aussi d'avoir recours à l'affichage sauvage pour annoncer l'évènement.

    Conclusion : il faut se réjouir que le Haut-Marais confirme son positionnement en quartier dédié à la création, à l'art et à la mode mais il ne réussira durablement que si les acteurs de cette économie gèrent convenablement leur succès et savent se concilier les habitants, sans lesquels une ville n'est plus une ville et devient une zone commerciale, un parc d'attractions ou un musée.