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Étiquette : hôtel de bérancourt

  • L’Hôtel de Bérancourt et sa cour originale, rue Charlot (IIIe)

      Paris_3_hotel_de_berancourtCour intérieure de l'Hôtel de Bérancourt avec au fond le corps de logis de forme incurvée

     

    Situé 28 rue Charlot (IIIe), l'ancien Hôtel de Bérancourt dit aussi de La garde ou Hôtel de Polignac a été inscrit en 1968 à l'Inventaire des Monuments Historiques pour ses façades et toitures sur rue et sur cour, ses escaliers avec leur cage d'époque Louis XIV et son ancien jardin.

    C'est en 1701 que Jean Baptiste de la Garde président aux enquêtes au Parlement de Paris acquiert l'hôtel dont sa fille héritera ensuite. Elle avait épousé le marquis de Polignac écuyer du Comte d'Artois. Le bien passa en 1784 à un conseiller du roi Alexandre Brillon de Saint-Cyr qui fut exécuté durant les massacres de la Révolution. Ses biens confisqués furent rendus à la famille ensuite.

    Le portail de la façade sur rue est « rectangulaire à refends timbré d'une clef, muni de vantaux rehaussés de feuillages».  A l étage se trouve un joli balcon en fer forgé.

    Il est vrai que lorsqu'on pénètre dans cet édifice, on est attiré par la cour intérieure dont le corps de logis est de forme incurvée avec ses deux portes surmontées de mascarons et d'intéressantes mansardes.

     Hôtel de La Garde © Nicolas JacquetLe pavé à fendre de la cour (photo Nicolas Jacquet )

     

    Très classique la façade est agrémentée de beaux garde-corps et de moulures sur le pourtour des fenêtres et d'autres disposées en longs bandeaux marquant les étages. Par le passé existait un belvédère qui surmontait les combles.

    Notons aussi, comme dans beaucoup de cours d'hôtels particuliers, la présence d'un pavé au sol proéminent et plus élevé que les autres appelé "pavé à fendre" et qui servait a couper le bois afin de ne pas abîmer les pavés de l'espace public où cela était interdit.

    Dominique Feutry

     

    NB : Les commentaires sont issus pour la plupart de l'ouvrage de Danielle Chadych chez Parigramme, "Le Marais", et du "Dictionnaire des rues de Paris" de Jacques Hilairet.

     

     

  • Les orientations du « plan vélo » 2014-2020 de l’Hôtel de Ville divulguées

    Wpid-id1479170911_cycliste-sous-pluie-1024x842 Une piste cyclable et des arceaux de stationnement à Paris un jour de pluie (Photo Fanfao l'écolo)

      

    Le plan vélo 2014-2020 de la nouvelle équipe municipale vient d’être révélé et devrait être entériné pour la fin de cette année après "concertations" .

    Le but à atteindre est simple : faire que 15 % des trajets effectués dans Paris le soient à bicyclette.

    L’idée est d’accroître et de mieux répartir les places de stationnement en disposant plus d’arceaux mais aussi en sécurisant certains lieux dédiés comme des tunnels routiers qui seraient transformés en parkings fermés. Bien, entendu les pistes cyclables ne seraient pas oubliées. Il y en aurait davantage, plus larges, notamment sur les grands axes de la Ville et même sur les Champs Elysées. D’autres seraient repensées. Il est ainsi question de revisiter les pistes du boulevard Bourdon(IVe) qui sont fermées lors de manifestations spécifiques organisées à cet endroit.

    Au passage l’Adjoint à la Maire de Paris, en charge des transports, Christophe Najdovski, n’a pas hésité à qualifier « d’indigent » le budget dédié à la bicyclette lors de la dernière mandature, comparé à celui d’autres villes françaises.

     Velib-paris-marie-guirlet-Vélib (Photo Marie Guirlet)

     

    Les réactions suite à l’annonce de ce nouveau plan montrent que beaucoup attendaient davantage et ils estiment que ce plan est insuffisant pour atteindre les objectifs fixés en 2020 sachant que le nombre de déplacements en vélo aurait triplé depuis 2001. Il est mentionné en appui de ce constat que peu d’espace serait prélevé à la circulation et au stationnement automobiles. Nous ajoutons cependant que ces évolutions se combineront avec d’autres telles que la multiplication des zones 30.

    Les architectes des bâtiments de France devront veiller avec attention aux aménagements que l’on sent poindre afin de ne pas contrarier l’esthétique des rues. Les pompiers auront aussi leur part dans le débat car se pose l’éventualité de mise en place de séparateurs marquant la piste cyclable par rapport à l’espace piétons, séparateurs qui n’ont pas leur faveur pour des raisons de sécurité ! Il est à craindre que les pistes sur de longues avenues en pente soit source d’accidents entre cyclistes et passants et cela doit être évité.

    La concertation promet donc de ne pas être facile car les intérêts divergent et les investissements sont vite coûteux. Notre quartier est concerné comme tous les autres, aussi nous suivrons avec intérêt les développements relatifs à ce projet qui présente finalement de multiples facettes, outre l'aspect le plus important de contribuer à diminuer la pollution atmosphérque.

    Dominique Feutry