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Étiquette : hôtel de sens

  • Hôtel de Sens (IVe) : la bibliothèque Forney veut y conserver ses expositions

    Hôtel de sens côté jardinHôtel de Sens (IVe) côté jardins (Photo VlM)

     

    Depuis 50 ans, deux ou trois expositions de livres, d'affiches, d'objets d'art sont organisées par la Bibliothèque Forney dans les belles salles du rez de chaussée de l'hôtel de Sens, 1 rue du Figuier, un des rares vestiges du Moyen Âge et du style renaissance dans le Marais.

    "L'histoire de France racontée par l'affiche" ou "Gaz  à tous les étages" ont accueilli plus de 12.000 visiteurs. On peut consulter la liste de ces expositions sur le site de la Société des amis de la Bibliothèque Forney "www.sabf.fr".

    Comme beaucoup de monuments ouverts au public, l'Hôtel de Sens n'est pas aux normes. Les handicapés ne peuvent accéder aux salles de lecture du 1er étage. Les espaces de travail  sont exigus et engorgés. La ville de Paris envisage d'installer les salles de lecture au rez de chaussée ce qui dégagerait de la place au 1er étage. Les expositions se dérouleraient alors dans la "Galerie des expositions, rue Malher (IVe)".

    La Société des amis de la Bibliothèque Forney, qui regroupe 300 adhérents et va fêter son centenaire, est opposée à ce projet. Elle souligne que les expositions sont étroitement liées aux activités de la bibliothèque. La galerie de la rue Malher est installée dans le sous-sol d'un immeuble sans charme et  inaccessible aux handicapés.

    Et puis ce local est à la disposition d'autres bibliothèques de Paris ce qui aboutirait à réduire la fréquence des expositions de Forney.

    Une concertation est engagée entre les responsables de la Ville de Paris, le Maire du IVe, le Directeur général de la bibliothèque et les amis de la bibliothèque pour essayer d'éviter ce déménagement.

    Vous pouvez signer la pétition qui se trouve sur le site de la SABF: "Conservons nos expos à l'Hôtel de Sens, c'est le bons sens"

    Jean Maurin

    Président de la "Société des Amis de la Bibliothèque Forney"

     

     

  • La multiplication des tags haut perchés

     

    Photo 1Les tags ne cessent de se multiplier sur les immeubles à l'angle des rues Portefoin et des Archives (IIIe) 

     

    Le Carreau du Temple refait à neuf vient d'être inauguré. Il a pour vocation d'animer et d'embellir le quartier.

    Hélas,  à ses abords immédiats, des tagueurs se sont défoulés et n'ont pas hésité à maculer des murs de gribouillages qui sont là pour enlaidir et ainsi contraster avec les efforts menés par ailleurs pour rénover le quartier. Tel est le cas des murs des immeubles situés à l'angle des rues Portefoin et des Archives (IIIe) ainsi que sur le mur arrière d'un immeuble où se trouve une jolie fresque en plein centre de la rue de Franche Comté (IIIe).

     

    Photo Mur tagué rue de Franche Comté (IIIe)

     

    Ces barbouilleurs ont compris qu'en agissant sur des hauteurs suffisamment élevées, leur production ne serait pas enlevée rapidement. Cette pratique devient inquiétante (voir notre article du 14 janvier 2014 concernant la rue des Quatre Fils (IVe)) tant se multiplient les tags sur murs élevés, les cheminées et autres supports qui ne peuvent pas être nettoyés par l'entreprise chargée de les effacer.

    Un sujet dont parlent peu les candidats à la mairie de Paris  et qui pourtant devrait les intéresser, car il ne s'agit pas de baisser les bras. Au contraire. Dans chacun de ces cas des représentants de la mairie devraient se mettre en rapport avec les copropriétés concernées pour décider de mesures aptes à empêcher l'accès des tagueurs aux surfaces exposées.

    Dominique Feutry 

     

  • Une exposition originale à la bibliothèque Forney : Artexture

    Artexture

     Nadine Richard, coquillage « marginella »

                                                      

    L’association France Patchwork, veut faire connaître par sa branche Artextures, l’évolution, l’innovation du monde vivant du textile, qu’elle souhaite inclure dans l’histoire de l’art contemporain. Elle organise tous les deux ans un concours ouvert aux artistes plasticiens textiles internationaux.

    Pour ce sixième concours, la sélection est étonnante, variée, parfois dérangeante, toujours surprenante, symbolisant un art textile en pleine évolution. Les 41 artistes de 8 nationalités différentes utilisent des techniques et des supports extrêmement variés : broderies, dentelles, plissés, tissages, coutures en tout genre, collages, perles, raphia, soie, laine, synthétique, plastique, plumes…

    L'invitée d'honneur est Maïté Tanguy, dont les pièces uniques tissées main évoquent les
    vagues, les couleurs et le bruit de la mer. Un hommage est aussi rendu aux invitées
    d’honneur des années précédentes Françoise Hoffmann et Jill Galliéni.

    Du 6 mars au 14 avril 2012

    BIBLIOTHÈQUE FORNEY (Hôtel de Sens)
    1, rue du Figuier Paris 4e
    Tél. : 01 42 78 14 60
    Du mardi au samedi de 13h à 19h
    – Entrée : 6 euros / 4 euros (tarif réduit)
    et 3 euros (demi-tarif)
    – Visite commentée chaque samedi à 15h
    (inclus dans le prix du billet)

  • Prochaine visite guidée : l’hôtel de Sens et la bibliothèque Forney (IVe)

    Hôtel de sens
    Hôtel de Sens, 1 rue du Figuier (IVe)

     

    Nous vous invitons à commencer l'année en visitant l'un des plus beaux monuments du Marais, l'Hôtel de Sens et la merveilleuse, bien que souvent méconnue, bibliothèque Forney qu'il abrite. Notez bien la date et l'heure qui ne sont pas habituelles car nous profiterons de la fermeture de la bibliothèque pour la visite.

     

    Mardi 24 janvier 2012

    L'Hôtel de Sens et la Bibliothèque Forney

    dans tous leurs états

    RV à 9h30 à l'entrée de l'hôtel de Sens au

    1, rue du Figuier (IVe)

    (métro Pont Marie ou Saint Paul)

     

    Claudine Chevrel, conservateur en chef, nous rappellera l'histoire de l'Hôtel de Sens, magnifique monument construit entre 1475 et 1519 sur l'ordre de Tristan de Salazar, archevêque de Sens où vécurent, entre autres personnages célèbres, Nostradamus, la reine Margot… Moitié civil moitié militaire, l'Hôtel de Sens a été fort endommagé au cours des siècles et particulièrement au XIXème siècle où il abrita une blanchisserie, une conserverie, une confiturerie…Vous pourrez néanmoins encore y admirer une très majestueuse cheminée et un escalier à vis logé dans le donjon.

    La Ville de Paris racheta l'hôtel en 1911 et y installa en 1961 la bibliothèque Forney créée en 1886 par l'industriel suisse Samuel Aimé Forney pour offrir aux ouvriers et artisans une vaste documentation sur tous les métiers de la décoration, sur pierre, bois, métal, tissus…

    Ayant développé ses fonds, Forney recèle des millions de documents : affiches, cartes postales, publicités, mais aussi des papiers peints, des tissus et de multiples autres trésors. A l'issue de la visite vous pourrez visiter la magnifique exposition "Gaz à tous les étages" qui vous rappellera très certainement d'anciens souvenirs.

    Nous vous rappelons une participation aux frais de 10 euros par personne comprenant la visite de l'exposition et vous remercions de prévenir de votre venue Marie-Françoise Masféty-Klein par téléphone 01 42 72 61 41 ou par mail mfmk@free.fr. Espérant vous revoir lors de cette visite, nous vous adressons nos fidèles amitiés.

                                                                                    

  • Freemoôs, « concept store » dédié au vélo électrique, ouvre ses portes rue Pastourelle (IIIe)

    Pastourelle 35 dumas devanture 
    Freemoôs, 35 rue Pastourelle (IIIe), vient d'ouvrir ses portes dans les anciennes arcades de la rue Pastourelle, nouvellement aménagées, au pied d'un immeuble totalement réhabilité. Tél. 01 42 77 01 71 – Internet : www.freemoos.com

     

    Devant l'entrée, Frédéric Dumas qui lance avec Thierry Braun un commerce de vélos à assistance électrique et un ensemble de produits dérivés autour du concept.

    Il y a deux ans seulement, ce site posait de nombreux problèmes sociaux. Propriété de France Telecom, vidé de ses habitants, il a été offert à la vente mais un conflit s'est développé avec la mairie de Paris, désireuse de le préempter sans en payer le  juste prix (revoir l'article du 6 février 2009).

    Très rapidement une forte tension est apparue avec les riverains, exaspérés par l'état sanitaire des trottoirs rue du Temple et rue Pastourelle, où des sans-abri s'étaient installés dans des conditions déplorables. En même temps, un espace potentiellement habitable se trouvait gelé faute d'un accod entre les parties prenantes.

    On sait que la sagesse a prévalu. Elle nous vaut cet évènement que nous saluons à plus d'un titre : Il consacre une diversification de l'économie du quartier, monopole il y a peu de temps encore des grossites en maroquinerie ; Il participe à la promotion d'un mode de transport doux et non polluant ; Il crée quelques emplois et contribue à vivifier un secteur livré trop longtemps à la saleté et aux tags ; Il s'intègre harmonieusement dans le paysage de la rue par l'esthétique de sa devanture et de son enseigne.

    Les vélos proposés à la vente sont d'origine diverse. Généralement européenne, souvent française. Une technologie nous a particulièrement fascinés : il s'agit d'un cycle baptisé "le Cardan". Le moteur électrique se cache dans le moyeu avant (c'est donc une "traction avant"), la liaison entre le pédalier et le moyeu arrière, qui dissimule une boite de vitesses à train épicycloïdal, se fait par un arbre avec pignons d'angle protégés par un carter étanche.

    Freemoos le cardan 

    "Le Cardan", vue de l'arbre de transmission, qui remplace la chaîne

                                              

    Les vélos sont vendus entre 700 et 2.000 €. Vitesse de croisière : 25 km/heure. La Mairie de Paris subventionne actuellement l'achat de vélos électriques en accordant une subvention qui va jusqu'à 400 €.             

     

  • Jean Maurin, membre de l’association, devient président de la société des amis de la bibliothèque Forney (IVe)

    Hôtel de sens 
    L'hôtel de Sens, 1 rue du Figuier (IVe) tél. 01 42 78 14 60, abrite la bibliothèque Forney.

    (Cliquez dans l'image pour accéder aux détails de la photo)                            

                                        

    Peu de monuments à Paris peuvent se targuer d"une histoire aussi longue et mouvementée que celle de l'hôtel de Sens.

    Tout remonte à 1366, quand les archevêques de Sens, dont dépendait l'évêché de Paris, font l'acquisition de l'hôtel d'Hestomesnil sur l'emplacement du monument actuel. Tristan de Salazar, qui devient archevêque en 1474, homme de goût et protecteur des arts, réalise qu'il ne sied pas au prestige de sa fonction et entreprend la transformation du bâtiment en 1498.

    Le monument fut achevé en 1507. Il est avec l'hôtel de Cluny le seul monument d'importance qui nous a été légué par l'époque médiévale. Il convient d'admettre, toutefois, qu'il n'a pas traversé le temps sans altération et que la version actuelle, aux yeux de beaucoup, n'est guère qu'un pastiche de l'ouvrage original. Ce jugement nous parait sévère cependant. Tel qu'il est et là où il se trouve, à deux pas de l'hôtel d'Aumont qui ne manque pas de magnificence, il honore Paris et fait oublier quelque peu ces réalisations récentes qui le défigurent, comme la Cité des Arts voisine, le long de la rue de l'Hôtel de Ville.

    Il fut le témoin de bien des drames et évènements par la suite. Le concile de Sens s'y tient en 1528 et fait condamner Luther. La reine Margot s'y installe en 1605 après son divorce (approuvé par le Pape) d'avec le roi Henri IV et son exil en province. Son amant y est assassiné en 1606 et le meurtrier décapité devant ses yeux pour l'expiation de son crime.

    Il perd de son prestige quand une messagerie de diligences s'y installe en 1622. Il vécut par la suite diverses fortunes et subira dès lors une série d'outrages et de mutilations qui le conduiront à n'être plus qu'un bâtiment délabré et défiguré lorsque la Ville de Paris l'achète en 1911. Sa restauration, confiée à Charles Halley, s'étalera de 1936 à 1962.

    La bibliothèque Forney s'y installe en 1961. Elle bénéficie d'un legs d'Aimé Samuel Forney, suisse (parisien, dit la plaque) et négociant en bois.

    Bibliothèque forney plaque 

    Désireuse d'exaucer le voeu du mécène, la bibliothèque se consacre d'abord aux métiers d'art et aux arts décoratifs. Elle accueille des ébénistes, des céramistes, des peintres …. Elle s'est diversifiée toutefois par la suite à l'art en général et a vu de ce fait son public s'étendre (étudiants en histoire de l'art, en architecture, professionnels de la mode, des arts graphiques et du design).

    Elle est gratuite et ouverte à tous. Des expositions s'y tiennent régulièrement. Elle prête des livres et des revues pour une somme modique.

    La société des amis de la Bibliothèque Forney particie à son rayonnement. Jean Maurin en a été nommé président récemment. Il est actif depuis des années dans le Marais, dans notre association et dans les conseils de quartiers. Nous sommes convaincus que par sa stature, sa culture et son expérience internationale, il sera digne de l'institution qu'il a la charge de promouvoir.

     

    Bibl. Le Marais, Danielle Chadych, Parigramme – Le Marais, Alexandre Gady, Le Passage, diffusion Seuil, Bibliothèque Forney et Société des Amis

     

    Intéressé par l'associationCliquez ICI

     

     

  • Prochaine visite guidée : le Paris secret des alchimistes

      Alchimie noir et blanc

     

    Le Paris secret des Alchimistes


    Rendez-vous le jeudi 5 mai à 14h15 devant la Fontaine Saint Michel


     Nous cotoyons quotidiennement sans les voir les nombreux symboles que nous ont laissés les alchimistes. Notre guide, Sylvain Solustri, nous propose de les découvrir au cours d'une promenade  mystérieuse et ésotérique…


    Dans son premier sens, le but de l'alchimie est la transmutation des métaux en or, la recherche de la pierre philosophale qui aurait soulagé l'homme de tous les maux. Nous tenterons bien sûr, d'éclaircir tous ces points tout en nous promenant, de la rive gauche à la rive droite, à la recherche de signes bien tangibles encore de nos jours, que nous ont laissés ces savants du temps passé et que nous essayerons de déchiffrer… Du symbolisme de la Fontaine Saint-Michel aux vitraux alchimiques de Saint-Etienne-du-Mont, des sculptures de Notre-Dame à la Tour Saint-Jacques, de l'étrange maison de Nicolas Flamel à la Fontaine du Vertbois, c'est à un énigmatique parcours que nous vous convions, afin de redécouvrir Paris sous un jour des plus dépaysants.

     

    Merci de réserver au plus vite. Modalités d'inscription auprès de Marie-Françoise Masféty-Klein par mail mfmk@free.fr ou par téléphone au 01 42 72 61 41

     

        Dans l'attente de vous revoir lors de cette nouvelle visite, nous vous adressons toutes nos fidèles amitiés.

                                                                                                                              

  • MEERT, le chocolatier lillois, ouvre enfin sa boutique rue Elzévir (IIIe)

    Elzévir 16 meert 01 12 10

    MEERT, chocolatier, pâtissier, confiseur a ouvert sa boutique le 1er décembre au 16 rue Elzévir (IIIe) tél. 01 49 96 56 90

     

    On annonçait déjà son ouverture prochaine dans le numéro de l'été 2008 de notre journal "Vivre le Marais !
    L'article évoquait l'espoir qu'il n'y ait aucune malédiction sur ce local, à l'enseigne de "Hétéroclite", en déshérence depuis des années. Les faits ont failli nous donner raison puisqu'il a fallu patienter près de trois ans. C'est désormais chose faite.

    Cette maison est l'héritière d'une grande lignée de confiseurs chocolatiers qui remonte à DELCOURT, qui créa son entreprise à Lille en 1761. Sa renommée se répandit rapidement mais c'est au XIXème siècle, lorsque l'affaire est reprise par MEERT, que la gamme de produits prit l'importance que nous lui connaissons aujourd'hui.

    MEERT est désormais célèbre pour ses gaufres. Mais il propose aussi, rue Elzévir, du chocolat sous toutes ses formes, des gourmandises (caramels, guimauves, pâtes de fruits, mendiants, pain d'épices, nougats, berlingots ….) et, parce que c'est Noël, des marrons glacés.

    Cette boutique est là pour nous faire oublier que la gourmandise est un péché "capital" (mais oui !). Dans son décor raffiné style XVIIIème flamand, le plaisir des yeux prépare les papilles aux délices de la dégustation.