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Étiquette : ian brossat

  • Ian Brossat sur la plus haute marche de l’affichage sauvage dans le Marais !

    Brossat

    Couverture du mur-pignon du 36 rue des Archives (IVe) par les affiches sauvages de Ian Brossat. 24 avril 2019 (Photo VlM)

     

     

    Non content de cumuler la fonction de Maire-adjoint de Paris en charge du logement avec la tête de liste du parti communiste aux élections européennes, Ian Brossat rejoint avec ses affiches de propagande la lignée des marques de l'industrie du luxe qui depuis des mois enfreignent le RLP (règlement local de publicité) de la Ville de Paris en commanditant des campagnes d'affichage qui sont tout simplement illégales.

    Comment peut-on être Maire-adjoint de Paris et se soucier comme d'une cerise du règlement de la Ville qu'on administre ? Comment peut-on déployer autant d'ardeur à combattre les firmes qui participent à "l'Europe de l'argent" quand on se place soi-même au pinacle des annonceurs dévoyés en empruntant leurs méthodes ? La mairie de Paris va-t-elle appliquer la loi (1.500 € d'amende par affiche) à M. Brossat ? Ariel Weil Maire du IVe et Paul Simondon, Maire-adjoint de Paris à la Propreté vont-ils poursuivre de leurs foudres celui qui par l'alliance entre communistes et socialistes détient une partie du pouvoir à l'Hôtel de Ville ?

    C'est dommage. M. Ian Brossat n'a pas démérité dans sa lutte contre l'hébergement hôtelier tout aussi sauvage qu'on connait sous l'appellation de "locations saisonnières" (ou en raccourci Airbnb). Quelle mouche l'a piqué pour se fourvoyer dans cette vilaine affaire de pollution visuelle capitaliste ?

     

    Précédents articles sur Ian Brossat :

     

  • Cloître des Billettes (IVe) : la rénovation démarre maintenant…

    Archives cloître billettes façade 19 01 19

    L'église (sur la droite) et la façade du cloître des Billettes, 22 rue des Archives (IVe) (Photos VlM)

     

     

    C'était une des préoccupations des habitants du quartier, l'état de la façade du cloître des Billettes entretient des inquiétudes car des éléments de la maçonnerie menacent à tout moment de se détacher et de blesser des passants en tombant sur le trottoir. Nous en parlions déjà en 2015. Le temps de la restauration est aussi long sinon plus que le temps judiciaire, en matière de sauvegarde du patrimoine !….

    Mais enfin la mairie du IVe a fait savoir au conseil de quartier Saint-Merri qui s'est tenu le 16 janvier, que la DAC (direction des affaires culturelles) a lancé fin 2018 la procédure de restauration, qu'un marché de maîtrise d'oeuvre a été attribué et que les études ont commencé. Des investigations sont conduites en même temps. qui pourraient éventuellement déboucher sur des compléments de travaux susceptibles de modifier le délai de réalisation et le budget consacré à l'opération.

     

    Archives cloître billettes intérieur 19 01 19Le cloître, qui a bénéficié en son temps des soins de Viollet le Duc, héberge régulièrement des expositions. En ce moment, du mobilier de l'Himalaya 

    L'Histoire de l'église et du cloître des Billettes est une des plus excitante du Marais. Une légende rapporte qu'en 1290 une hostie profanée, jetée par un homme dans une marmite d'eau bouillante, puis poignardée, aurait saigné… Le site porta le nom du "lieu où Dieu fut bouilli !" Il n'en fallut pas moins pour qu'un culte s'installe et se développe en cet endroit. Une église et un cloître furent construits au bénéfice de la communauté des frères de la "Charité Notre-Dame" au tout début du XVème siècle.

    Deux siècles plus tard, sous l'impulsion d'une nouvelle communauté, les Carmes-Billettes, l'église et le cloître sont reconstruits sur le modèle visible actuellement. Ils deviennent propriété de la Ville de Paris sous Napoléon 1er qui l'affecte en 1812 au culte chrétien protestant.

     

    Bibl. Alexandre Gady – Le Marais – Ed. Le Passage

     

  • Locations meublées touristiques : médias et mairie volontairement ou non nous enfument…

    Location coute durée charles V 05 04 14Le loueur touristique et son attribut-type : la valise à roulettes (photo VlM)

     

    A écouter Ian Brossat (Maire -Adjoint de Paris en charge du logement) ce matin à la radio et le journaliste qui l'interrogeait, à lire les articles de la presse quotidienne qui rapporte l'explosion des amendes ("Le Parisien" du 11 août Céline Carez) on croit comprendre que les parisiens dépassent allègrement le cap des 120 jours qui leur sont octroyés par la mairie pour louer leur logement principal sur une plateforme de location touristique.

    Sauf si nous-mêmes n'avons rien compris à la réglementation en la matière, la cible des pouvoirs publics n'est pas celui qui pendant ses vacances loue ainsi sa résidence parisienne pour "se faire un peu de blé". Celui-là ne fausse en rien le marché immobilier ! Non, celui "par qui le scandale arrive, le pelé, le galeux d'où provient tout le mal", pour parodier La Fontaine, c'est le propriétaire non résident qui au lieu de louer son bien nu ou meublé en contrat longue durée choisit la location touristique sur les plateformes du type AirBnB, car elle est plus lucrative et comporte moins de risques et de contraintes pour le loueur.

    Pour ceux-là, la loi est simple : ils ont le droit constitutionnel de louer comme ils le veulent, sans limitation de durée pour autant, dans les grandes agglomérations comme Paris, que leurs logements aient le statut de local "commercial" ET que le règlement de copropriété permette l'activité commerciale. Si le règlement le permet mais si le local ne possède pas ce statut, le propriétaire doit faire une demande de changement auprès de la mairie qui se fera un plaisir pour l'en dissuader, d'exiger de lui l'équivalent des douze travaux d'Hercule…

    Il est donc logique de penser que si les amendes se sont abattues depuis un an c'est qu'elles ont pénalisé ceux qui louent autre chose que leur résidence principale sans bénéficier pour autant d'un statut "commercial" et s'en soucient comme d'une cerise car ils entendent partout, y compris de la bouche électronique des plateformes, que l'administration sévit rarement.

    Nous ne comprenons pas que Ian Brossat ne décrive pas cette réalité au lieu de se perdre dans des discours sur les 120 jours. Il doit y avoir une subtilité politique qui nous échappe.

    Ceci étant, et nonobstant la pertinence de lutter contre ce qui est illégal en usant s'il le faut de la grosse Bertha, deux remarques s'imposent : (a) si les lois successives depuis 1982 et jusqu'à la loi ALUR de 2014 n'avaient pas sans cesse pénalisé les propriétaires-loueurs, ceux-là ne répugneraient pas comme aujourd'hui à jouer le jeu de la location traditionnelle et (b) si la municipalité de Paris ne faisait pas autant d'efforts pour accroitre son attractivité afin d'abriter plus d'activités et d'habitants alors que la ville, la plus dense d'Europe, suffoque d'un manque de respiration, le marché de l'immobilier pourrait enfin se détendre.

    GS

     

  • Réflexions sur le bus à impériale qui s’est encastré dans un passage souterrain 

     

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     Paris souffre d'un trop plein de signalisation
     
     
     
     
    L' accident récent du bus à impériale qui s'est encastré dans un passage souterrain qui a fait quatre blessés, dont un grave, pose le problème d'une politique municipale de la circulation qui privilégie le "ludique" au détriment de la sécurité.
     
    Il semble que l'accident intervenu vendredi 23 juin à hauteur du pont Alexandre III soit dû à une déviation mise en place pour permettre la "journée olympique". Sans préjuger des responsabilités civiles ou pénales, cela démontre cependant qu'à force de compliquer la circulation à Paris, ce genre de problèmes risque de se multiplier. Même si la déviation ou un panneau avant le tunnel mentionnait une hauteur limite de 3,95 m, il n'en demeure pas moins qu'il aurait dû être mis en place une déviation spécifique pour les véhicules hauts. 
     
    Au surplus cette accumulation de mesures empilées de circulation compliquée (vélos à contresens, rues à sens unique variable, couloirs divers, circulations "douces", véhicules à une ou deux roues sur les trottoirs ou autorisés à passer aux feux rouges…) sature l'information aux conducteurs, propre à distraire son attention. 
     
    La Mairie de Paris devrait en tenir compte pour revenir à une circulation simple et non idéologique. Là serait enfin justifié le terme de "circulation apaisée".
     
    Ce sujet concerne au premier chef le Marais, où la circulation "ludique" ou "partagée" est privilégiée, même si le premier terme ressemble à un oxymore.  Pour ne prendre qu'un seul exemple il est à craindre qu'un jour proche un accident ait lieu au croisement Haudriettes/Temple, les vélos à contresens n'ayant pas de feu rouge leur indiquant s'ils risquent de couper une rue où le bus 29 passe au feu vert, d'autant que les cyclistes sont déroutés à cet endroit, puisque la portion suivante de la rue du Temple leur est interdite à contresens selon la signalisation verticale, mais leur est autorisée selon la signalisation horizontale.
     
    Trop de signalisation tue la signalisation. Il ne faudrait pas qu'à force elle tue, simplement.
     
  • Ian Brossat débouté en appel dans son procès en diffamation contre Elisabeth Bourguinat, porte-parole de « Vivre Paris ! »

    Bourguinat 17ème chambre (1) 03 02 12 (2)
     Elisabeth Bourguinat, secrétaire d'ACCOMPLIR et porte-parole de "Vivre Paris !" et son avocate Me Florence Bourg, au palais de justice de Paris où s'est tenue l'audience d'appel le 29 novembre 2012

     

    Ian Brossat, président du groupe "Parti Communiste Français" à la Mairie de Paris, et depuis novembre 2012 président de la SemPariSeine, société d'économie mixte de la Ville de Paris , en charge notamment de la rénovation du Quartier des Halles, a été l'instigateur des "états généraux de la nuit" en 2010.

    Il avait cru devoir attaquer Elisabeth Bourguinat en 2011 pour propos tenus dans le journal de l'association ACCOMPLIR, qui s'interrogeait sur les raisons pour lesquelles le PC avait voté la vente du forum des Halles à UNIBAIL. Le tribunal de Paris l'avait débouté de sa demande de condamnation de Mme Bourguinat et de l'association ACCOMPLIR, qui avaient été relaxées, et des dommages-intérêts élevés que réclamait M. Brossat.

    Nous annoncions le 17 février 2012 que Ian Brossat, mécontent de la décision du tribunal, interjetait appel. L'audience s'est tenue le 29 novembre 2012. La Cour d'Appel vient d'annoncer aujourd'hui qu'elle confirme la décision de première instance.

    Pour Elisabeth Bourguinat, ce jugement confirmé en appel, montre que "ceux qui s'acharnent à vouloir faire taire des associations citoyennes et leurs représentants en sont souvent pour leurs frais …"

    Gérard Simonet

        

  • On trouve même des ruches chez  » Ma Tante »….

                             Les Ruchers du crédit Municipal                       

     

    Depuis 2010, 4 ruches ont été installées sur le toit du Crédit Municipal rue des Archives, mais elles ne sont pas déposées contre un prêt sur gage, elles participent simplement au développement des ruches dans les villes, les abeilles étant moins exposées aux pesticides.

    Connaissons-nous bien d'ailleurs l'histoire de cette vieille institution ? 

    C'est en Italie à Pérouse, en 1462 qu'est né le premier Mont de Piété destiné à combattre les pratiques de l'usure qui sévissaient alors, en proposant des prêts à faible taux. Le premier établissement est apparu en France à Avignon à la fin du XVIème siècle et à Paris en 1637. On doit son arrivée dans la capitale à Théophraste Renaudot, médecin, gazetier, créateur de l'ancêtre de "Pôle Emploi" mais aussi Commissaire Général des Pauvres du Royaume.

    L' Hexagone compta alors jusqu'à 58 établissements mais à la disparition de Richelieu et de Louis XIII, ses protecteurs, ils seront fermés. Ils ne réapparaîteront qu'en 1778, car les usuriers régnaient à nouveau en maître et pratiquaient des taux prohibitifs de 120 % l'an !  Le Mont de Piété de Paris ouvre rue des Blancs Manteaux dans un des bâtiments qu'il occupe encore aujourd'hui. Après une interruption de 2 ans pendant la Révolution, l'institution rouvre ses portes en 1797 pour ne plus jamais fermer et acquiert le monopole du prêt sur gage en 1804 par décision de Napoléon Bonaparte.

     

    Entrée historique rue des Blancs Manteaux

    Le développement est contrasté au gré des événements économiques et politiques durant le XIXe siècle, plusieurs succursales ouvrent nénamoins dans Paris. Avant la première guerre mondiale, l'activité est en déclin et l'établissement doit évoluer. Ainsi en 1918, il devient Crédit Municipal de Paris et s'oriente vers les activités bancaires. Durant la guerre de 39-45, l'établissement marche au ralenti. Ce n'est qu'en 1984 qu'il devient une banque à part entière et en 1992 qu'il est rattaché à la Ville de Paris qui en devient l' actionnaire unique.

     Entrée actuelle, 55 rue des Francs-Bourgeois (IVe)

                   

    Sur le plan architectural, les bâtiments imposants sont de style classique. Ils comprennent d'anciennes parties du couvent des Servites de Marie (cf notre article du 01/09/2012 consacré à l'église des Blancs Manteaux). Lors des journées du patrimoine, il est possible de découvrir certaines parties de l'ensemble immobilier: la tour Philippe Auguste de la fin du XIIe, la façade de l'ancien hôtel de Nouvion construit en 1680 et démoli en 1880, les cours Théophraste Renaudot et Framboisier de Beaunay construites par les architectes Charles-François Viel  et Emile Blanchard à la fin du XVIIIe. Le grand escalier avec ses quatre imposants faisceaux licteurs mérite le détour. On remarquera aussi les vantaux de la  porte d'entrée principale qui sont XVIIIème et classés à l'ISMH (inventaire supplémentaire des monuments historiques) depuis 1926. 

     

    CRÉDIT MUNICIPAL DE PARIS

     L'escalier avec ses quatre faisceaux de licteurs  

     

    Une rareté à ne pas manquer lors de ces visites, la machine à étuver les matelas … En effet au XIXème siècle les matelas, très nombreux, étaient acceptés en dépôt mais passaient dans cette machine avant d'être remisés. Les bicyclettes ont eu aussi un certain succès par la passé ainsi que les armes qui ne sont plus acceptées depuis la Révolution de 1848 où les émeutiers se sont emparés des armes gagées!

    Vue de la tour de l'enceinte de Philippe Auguste (IVe)

     

    Depuis quelques années le vin est pris en dépôt. Il faut aussi souligner que depuis le début de la crise que nous traversons, le nombre de visiteurs fréquentant chaque jour le Crédit Municipal est passé de 400 à près de 800. Ils bénéficient d'un prêt d'un an égal à la moitié de la valeur du bien confié (bijoux, argenterie, fourrures, porcelaines, tableaux, pièces de monnaie, bronzes, instruments de musique…entreposés sur des kilomètres de rayons). 90% des objets sont récupérés par leurs propriétaires, les autres sont vendus aux enchères sur place tel ce pastel de Renoir vendu en 2008.

    Lors des périodes de grande pauvreté, les biens sont rendus gratuitement et donnent lieu à ce qui est appelé un dégagement gratuit. 30 ont ainsi eu lieu entre 1777 et 1914. Quelques personnages célèbres ont eu recours au  prêt sur gage. Le prince de Joinville le fils de Louis Philippe qui a déposé sa montre pour honorer des dettes de jeux. Honteux, alors que sa mère s'étonnait de sa disparition, il lui répondit "je l'ai laissé chez ma tante" d'où l' appellation célèbre. Victor Hugo, Degas, Monet, Nadar ou Verlaine ont eu besoin des services du Mont de Piété. 

    Méditons enfin sur cette phrase de Théophraste Renaudot qui affirmait que "l'expérience a appris que, dans les affaires de la vie, un secours venu à propos avait toute l'importance d'un trésor".

    Mieux vaut être toutefois abeille que cigale.

    Dominique Feutry

     

  • Ian Brossat débouté de son action en diffamation contre Elisabeth Bourguinat, secrétaire d’ACCOMPLIR, membre de « Vivre Paris ! »

    Palais justice 03 02 12
    Le Palais de Justice de Paris et la Sainte Chapelle, sous le soleil mais avec -10 degrés Celsius (ressentis) de température, le 3 février 2012

                        

    Le tribunal a prononcé son jugement aujourd'hui comme prévu.

    Ian Brossat, élu du XVIIIe, président du groupe communiste à la Mairie de Paris, avait assigné Elisabeth Bourguinat, secrétaire d'ACCOMPLIR et l'association, membre de "Vivre Paris !", représentée par son président Gilles Pourbaix, pour propos qu'il avait jugés diffamatoires. Il faut rappeler pourquoi nous avons croisé sa route : il a été l'instigateur des "états généraux de la nuit", celui qui a porté la demande d'un budget spécifique devant le conseil de Paris pour leur organisation, avant que Bertrand Delanoë décide d'affecter le projet à un Adjoint, en l'occurence Mao Péninou.

    Le tribunal ne l'a pas suivi. A l'audience du 9 décembre 2011, le Procureur de la République avait requis la relaxe. Dans sa plaidoirie, la défense avait souligné qu'en s'attaquant à une association de quartier avec peu de ressources, M. Ian Brossat mettait sciemment son existence en péril, ce qui sous-entendait une volonté de nuire. Il réclamait en effet pas moins de 20.000 € de dommages-intérêts et 5.000 € au titre de l'article 475-1 du Code de Procédure Pénale.

    Au terme du délibéré dont le président a donné lecture, Elisabeth Bourguinat est "renvoyée des fins de la poursuite" ce qui signifie qu'elle est relaxée. Aucune charge pénale n'est donc retenue contre elle. M. Ian Brossat, quant à lui, est débouté de ses demandes de dommages-intérêts et de participation aux frais de justice. ACCOMPLIR va survivre et poursuivre sa mission au service du cadre et de la qualité de vie des habitants des 1er et 2ème arrondissements, sans oublier son rôle dans l'animation du réseau "Vivre Paris !" dont notre association est partie prenante.

               Bourguinat 17ème chambre (1) 03 02 12
    Elisabeth Bourguinat et son avocate Me Florence Bourg, à la sortie de la 17ème Chambre Correctionnelle

     

    Post-scriptum du 17 février 2012 : Ian Brossat mécontent de la décision du tribunal, fait appel. 

    Nous l'avons appris hier, M. Brossat interjecte appel de la décision de la Chambre Correctionnelle du Tribunal de Paris.

    Une nouvelle audience se tiendra sous un délai de l'ordre de un an. Le Parquet ne faisant pas appel de son côté, l'action se situera uniquement "au civil". Elisabeth Bourguinat n'encourt plus aucune amende à caractère pénal puisque le tribunal l'a relaxée. En revanche, M. Brossat pourrait ne pas se priver de lui réclamer à nouveau des dommages-intérêts, mais elle a le droit, quant à elle, de faire "appel incident" (appel suite à l'appel) et de réclamer à M. Brossat, elle aussi, des dommages-intérêts.

     

    Intéressé par l'association : cliquer ICI

                                                     

     

  • La rue au Maire (IIIe) mélange désormais commerce communautaire et haute technologie

    Au maire 49 Au maire supermarché et restaurant asiatique  

     A gauche, "L'Atelier du Portable", 49 rue au Maire (IIIe), à côté de "Level One", un magasin d'informatique. En face, au 36, un autre "Atelier du Portable", spécialisé dans les pièces détachées. A droite, un supermarché et un restaurant asiatiques. (cliquer dans les images pour les agrandir et obtenir du "piqué")

     

    La rue au Maire est devenue piétonne sous la mandature Dominati. Rue étrange. Son nom d'abord. Pourquoi "au Maire" ? On trouve un peu plus haut la rue "Bailly". Ces noms, dit-on, se réfèrent au siège de la juridiction du "Prieuré Saint Martin des Champs" voisin, dont le maire s'appelait aussi "bailli". Il a laissé des traces : une tour de la muraille d'enceinte, notamment, qu'on peut voir à l'intérieur des bâtiments du 7 rue Bailly, où elle fait office de cage d'ecalier.

    Après la révolution, en 1799, le prieuré est converti en Conservatoire National des Arts & Métiers. Dans sa chapelle, à défaut d'offices religieux, on peut chaque jour revivre l'expérience de Foucault et son pendule qui atteste de la rotation de la terre sur elle-même.         

    On distingue rue au Maire trois parties distinctes : la première, entre la rue des Vertus et la rue Volta, moderne, plus large, appuyée sur "la Cour de Rome". Ce nom pompeux serait un simple avatar du "passage de Rome", ruelle qui reliait la rue des Gravilliers à la rue au Maire au début du XiXème siècle.

    Elle devient intéressante dès son deuxième tronçon, le plus ancien. Il commence par une maison qui fait l'angle avec la rue Volta, au numéro 3. Très ancienne d'aspect, elle a d'abord été datée du XIVème siècle mais, faute de disposer d'une cave comme toutes les constructions de cette époque, elle a été requalifiée en maison du XVIIème siècle (1644 pour être précis). En faisant de ce fait une impasse : la construction de maisons à colombages n'était plus permise à cete époque. Le doute reste présent.

     

    Volta 3 photo ancienne  Volta 3 photo rez de chaussée(Photos "ParisAvant")

    Ce doute profite à la maison de Nicolas Flamel, 51 rue de Montmorency (IIIe), qui est datée elle de 1407 et qui serait donc plus ancienne que celle-ci. Celà dit, les apparences militent vraiment pour cet édifice dont l'immense linteau en bois, par exemple, atteste d'un âge plus que respectable !

    Quoiqu'il en soit, l'édifice est remarquable et vaut certainement le détour. On s'étonne qu'il ne soit pas l'objet de plus de soins des autorités en charge du patrimoine. Il est pour le moins surprenant de constater que le rez-de-chaussée est occupé par un salon de coiffure et une gargotte à l'enseigne de "PHO", la fameuse soupe asiatique.          

    Il y a dix ans seulement, les grossistes-maroquiniers alternaient avec des épiceries et de minuscules cantines asiatiques. Lors de son passage en 2001, peu de temps après son élection, le Maire de Paris Bertrand Delanoë s'était hasardé à forcer la porte d'un tripot, au grand dam du Maire du IIIe, Pierre Aidenbaum, qui lui faisait remarquer qu'il s'agissait d'un lieu privé …. Pour le reste, de nombreux immeubles étaient insalubres. L'un d'eux, au 25, devait faire l'objet peu de temps après d'une action en justice où nous nous étions portés partie civile, pour travaux sans autorisation.

    La plupart des immeubles depuis ont été réhabilités ou ravalés. De nouvelles boutiques ont fleuri. La communauté asiatique, originaire de la province de Wen Zhou principalement, avec un dynamisme qui lui est propre, délaisse le commerce de gros pour s'intéresser à d'autres activités mieux adaptées à la situation économique du moment.

    Au maire atelier curiosités Au maire 29-31 skate boards

     

     

     

     

     

     

    Jolie boutique, à gauche, qui propose des "curiosités". A visiter pour des idées de cadeaux. PLus étonnante, celle de droite est spécialisée dans les "skate boards" ou planches à roulettes !

     

    Nous avons fait notre propre expérience avec 'L'atelier du Portable", qui se situe dans le troisième tronçon, entre les rues Beaubourg et Saint-Martin. Un urbanisme très comparable au précédent, bien qu'on ne soit plus strictement dans le périmètre du Marais.

    Pour la réparation d'un portable HP avec remplacement d'un ventilateur et extension mémoire de 2 Giga, nous avons payé 151,40 €. Délai record : 24 heures. Accueil commercial et traitement du dossier : très professionnel. C'est un peu cher mais le service rendu est excellent.

    La rue au Maire : une rue qui bouge. Mais attention, une agence immobilière sur Internet annonce des prix au m² au-dessus de 10.000 € !

     

     

  • Volée de bois vert des associations d’habitants sur M. Ian Brossat, président du groupe communiste à la Mairie de Paris pour sa déclaration sur les « nuits parisiennes »

    Ian brossat

    Ian Brossat, président du groupe communiste à la Mairie de Paris

         

    Au vu de son étiquette, on n'aurait jamais pensé que M. Ian Brossat vienne à la rescousse des patrons de bars-brasseries et du monde de la nuit (voir notre article du 30 décembre) pour la défense de leurs intérêts financiers.

    A propos du décrêt sur l'ouverture des discothèques jusqu'à 07h00 du matin, voici ce qu'il écrit sur son blog : Cette mesure ne modifie pas les contraintes règlementaires absurdes qui interdisent de danser dans des bars et des salles concerts. Il laisse les mains libres à la Préfecture pour continuer de procéder à des fermetures administratives souvent arbitraires."

    La réction des associations d'habitants ne s'est pas fait attendre. Il est intéressant de lire les commentaires qui ont été déposés sur son blog blog de Ian Brossat. N'hésitez pas à y ajouter les vôtres.

    Enfin, on lui donne rendez-vous à ses "états généraux de la nuit parisienne", qu'il indique avoir "impulsés", pour dire au Maire de Paris Bertrand Delanoë, et à tous les élus de bonne volonté, qu'il est hors de question que ce sujet soit discuté, s'il doit l'être, en l'absence des associations qui représentent les riverains des différents quartiers concernés.

    Pour rejoindre notre association agréée, loi de 1901, apolitique et culturelle, Cliquer ICI

                                                                                                                                         

                                                                                                          

     

  • Aménagement de la rue Rambuteau : participez avec nous au jeu des 9 erreurs.

    Rambuteau stationnement red  Rambuteau voûte gauche red  Rambuteau space hair red

    Rambuteau bouledogue red  Rambuteau franprix red  Rambuteau halles du marais red

    Rambuteau boucherie red  Rambuteau fleuriste red  Rambuteau mandarin red

    Les deux mairies du IIIe et du IVe ont inscrit dans leur programme pour la mandature, le réaménagement de la rue Rambuteau. On parle aussi de "requalification". De quoi s'agit-il ? d'améliorer la situation actuelle. En quoi n'est-elle pas  satisfaisante ? (Cliquez dans l'image pour l'agrandir. Un deuxième clic l'affiche en plein écran).

     

    Afin d'éclairer ceux qui auront à décider, des groupes de travail se constituent au sein des conseils des quartiers concernés : Sainte-Avoye pour le IIIe et Saint Merri pour le IVe. Il  faudra naturellement que la jonction se fasse car chacun sait que la rue est partagée le long de son axe entre les deux arrondissements. Pour le moment, les volontaires se cherchent et ne se sont pas encore trouvés.

    Il faudra aussi que des échanges aient lieu entre les riverains et les commerçants. Il existe heureusement une "association des commerçants de la rue Rambuteau", dont le président, Manuel Munoz, tient le  prestigieux traiteur du 33 de la rue (IVe).

    Enfin, le sujet n'a pas encore été sérieusement abordé, mais il faut décider où s'exercera la volonté de revoir cette rue. Il nous semblerait raisonnable de se limiter au tronçon Archives-Beaubourg, car au-delà nous entrons dans "l'espace Beaubourg", pour finir aux Halles, en passant par le secteur semi-piétonier Saint-Martin- Sébastopol, qui relève de traitements d'une tout autre nature, que nous n'avons pas la prétention d'aborder ici.

    Il ne faut pas s'y méprendre : notre analyse ne vise pas à stigmatiser les commerces. En tant que riverains, nous avons un grand attachement à leur présence et aux services qu'ils rendent. Nos commentaires sur le partage de l'espace public ne sont là que pour obtenir de la Mairie de Paris des modifications de voirie qui permettent aux commerçants de disposer en toute légalité de terrasses et d'étals sur les trottoirs, sans pour autant pousser les piétons vers la chaussée.

    Les critiques que nous formulons sur certaines devantures et enseignes, non conformes aux dispositions du PSMV (plan de sauvegarde et de mise en valeur) du Marais nous paraissent doublement  légitimes. Elles ne font que rappeler la loi en la matière et nous considérons qu'un effort des commerçants pour être en règle et améliorer l'esthétique de leurs magasins en accroît la fréquentation et ne peut qu'améliorer leurs affaires.

    Nous avons relevé neuf anomalies. Toutes peuvent être corrigées. Certaines au prix d'un investissement de voirie que la Mairie de Paris semble prête à faire (avec nos impôts, naturellement), d'autres sous réserve de la bonne volonté des commerçants et la conscience de leur intérêt bien compris. Ce que le secteur sauvegardé leur apporte mérite que des efforts soient faits pour le mettre en valeur.

    Voici les neuf erreurs :

    1. Stationnement strictement interdit (avec "enlèvement demandé") devant les 2-4-6 de la rue (IIIe). Peu respecté. Pourquoi ne pas créer des places de livraison supplémentaires le long de la voie, en veillant à sécuriser le passage du bus 29 ?
    2. Profusion de graffitis sous la voûte du passage Ste Avoye, visibles depuis la rue et sur l'accès à la crèche, côté Rambuteau et côté Temple. En attendant la réfection des voûtes qui semble nécessaire, les copropriétés concernées pourraient peut-être donner un coup de badigeon sur les parois, de façon à supprimer l'effet détestable qu'ils provoquent.
    3. Le salon de coiffure "Space Hair", au n° 8 (IIIe), a défrayé la chronique à son ouverture avec ses couleurs "criardes" et sa sono envahissante. Depuis, il s'est rangé des voitures. Sa devanture et son enseigne ont de la classe et sa musique s'est fait plus discrète. On se demande alors pourquoi il conserve comme un vestige de la préhistoire, son enseigne en drapeau en forme de demi lune, aux couleurs anciennes et en infraction par sa position et sa taille.
    4. Le restaurant "Le Bouledogue", au n° 20 (IIIe), fait partie des endroits les plus branchés du secteur. Sa carte est excellente. Il veut sa terrasse, comme tout le monde. Puisque la largeur du trottoir n'est pas suffisante, il le colonise complètement à l'heure des repas et le piéton fait comme il peut. Un trottoir plus large à cet  endroit permettrait sans doute de donner satisfaction à tout le monde. Rappelons que la largeur minimum pour les piétons est de 1,60 mètre.
    5. La supérette Franprix, au n°26 (IIIe), rend bien des services, mais est-elle obligée de nous infliger une enseigne aussi agressive et une devanture aussi laide ? Elle est en tout cas en infraction aux règles du PSMV. Certes il y a prescription, mais une pression amicale de la Ville et la prise de conscience du gérant qu'il a tout à y gagner devraient avoir raison d'une situation qui est peu satisfaisante pour l'environnement.
    6. "Les Halles du Marais", au n°31 (IVe), dispose d'un étalage qui va un peu au-delà de l'emprise réglementaire. Tout rentrerait dans l'ordre avec un recalibrage de la chaussée au profit des trottoirs pairs et impairs.
    7. C'est encore plus vrai de la boucherie "Provins", juste à côté (IVe). On voit sur la photo que deux personnes passent difficilement de front.
    8. On voudrait célébrer le fleuriste du n° 15 (IVe) car on a besoin de fleurs et de végétation dans notre univers trop minéral. Mais lui aussi envahit le trottoir et rejette les passants contre les voitures et motos en stationnement.
    9. La palme va au restaurant "Mandarin Rambuteau" (IVe) dont les enseignes cumulent toutes les infractions possibles (lettres hors normes et agressives, enseigne perpendiculaire sur toute la hauteur du premier étage et trop grande, tubes néon). Il est décevant et même choquant de constater qu'il n'a pas envisagé un instant de se mettre en règle et en harmonie avec le cadre architectural alors que l'immeuble était ravalé.

    Cet inventaire n'a pas la prétention d'être exhaustif. Mais si une bonne partie des anomalies signalées (et pourquoi pas toutes ?) étaient corrigées, la rue Rambuteau, dans cette partie de son parcours, gagnerait en élégance et en confort pour les usagers. Pour réussir la transformation, on peut compter sur le professionnalisme des agents de la voirie et du paysage de la rue (direction de l'urbanisme), mais il faudra aussi que l'appropriation par les mairies du concept de secteur sauvegardé se concrétise par des démarches visant à convaincre quand on ne peut pas imposer.

     

    Mots-clés : rue Rambuteau, réaménagement, occupation espace public, terrasses de bars, PSMV, Marais