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Étiquette : IIIe vs IVe

  • Selon « Le Parisien » le IVe devance largement le IIIe dans son classement des « villes où il fait bon vivre »…

    Barres contre terrasseRue des Barres (IVe) et chevet de l'église St Gervais St Protais. Un des plus beaux paysages urbains de Marais, dont les élégants degrés sont malencontreusement enlaidis par la contre terrasse du restaurant "Julien" (Photo VlM)

     

     

    L'article du "Parisien" du 23 septembre va causer suivant les cas vanité, jalousie ou amertume chez les élus et habitants du Marais. Comment ont-ils mené leur étude à la rédaction du journal ? Voici ce qu'ils en disent :

    "Nous avons traité des milliers de statistiques disponibles pour les 385 communes de plus de 5 000 habitants que compte la région [Île-de-F – NDLR]. Ces données ont servi à nourrir trente et un indicateurs que nous avons classés en huit catégories. Le poids de celles-ci varie en fonction de deux critères : ceux qui sont « capitaux » tous les jours et à tout âge (transport, sécurité, environnement, coût de la vie) pondérés avec le coefficient 10 et ceux que nous avons jugés « utiles » (éducation, santé, commerce, sport et loisirs), auxquels nous avons attribué le coefficient 5. A l’intérieur de chaque catégorie, les indicateurs pèsent plus ou moins. Par exemple, dans «environnement», le fait de disposer d’une grande surface boisée dans sa commune pèse deux fois plus que le fait d’être voisin d’une commune «verte». Au contraire, dans «coût de la vie», un prix de l’immobilier élevé fait perdre des places dans le classement". Accès à l'article complet.

    Sur ces bases-là, le champion est Charenton avec 76,7 points. Le Ve arrive en 3ème position ex-æquo avec le VIIIe à 76,1 pts, puis suivent les IVe en 6ème position et les VIe, XVIe et VIIe. Le 1er est 28ème et le IIe au 83ème rang. Le IIIe déçoit un peu : on ne le trouve qu'en 63ème position.

    Il y a toujours matière à exégèse dans ce genre de classement, qui rappelle un peu celui de Shanghai pour les universités. Il y a fort à parier qu'il fera parler dans les chaumières et dans les mairies. S'agissant du Marais, il faut reconnaitre objectivement que le IVe est favorisé par rapport au IIIe par la présence de la Seine et des Îles St Louis et de la Cité mais le IIIe a d'autres atouts que la méthode adoptée n'a pas dû capitaliser.

    GS

     

  • Une découverte archéologique alsacienne exposée au Musée d’Art et d’Histoire du Judaïsme (IIIe)

      Heritage-inespere-genizah-de-dambach-la-villeUne partie des documents découverts exposés au Musée d'Art et d'Histoire du Judaïsme (IIIe)  

     

      

    Le Musée d’Art et d’Histoire du Judaïsme propose, jusqu’au 28 janvier prochain, une exposition assez inhabituelle intitulée « Héritage inespéré. Une découverte archéologique en Alsace ».

    En effet à l’automne 2012, une genizah a été découverte dans les combles de la synagogue de Dambach-la-Ville dans le Bas-Rhin. Des milliers de documents et d’objets du XIVe au XIXe siècle ont été mis à jour par des chercheurs et des bénévoles. Cette genizah est d’une «  richesse exceptionnelle », tant par la variété que par l’ancienneté

    Une genizah est en fait « un dépôt d’écrits portant le nom de Dieu et, par extension, d’objets de culte usagés. Comme ils ne doivent pas être jetés, ils sont placés dans une cache à l’intérieur de la synagogue dans l’attente d’un enterrement. Ce type de dépôts était jugé de peu d’intérêt en France, contrairement à l’attention dont ils font l’objet dans d’autres pays … »

    C’est ainsi que peuvent être exposés aujourd’hui des « parchemins du XVe siècle, imprimés du XVIe siècle, mappots (langes de circoncision brodés) du début du XVIIe siècle, mezouzots (versets protecteurs), tefillin (phylactères) des XVIIIe et XIXe siècle, et de très nombreux autres objets. »

    Rappelons que les « communautés juives alsaciennes étaient parmi les plus importantes en France avant l’Émancipation, et ont aujourd’hui disparu en raison de l’exode rural et de la Shoah. »

    « L’exposition retrace l’origine des objets et leur donne la parole ; elle fait découvrir, en dépit de la modestie des pièces présentées, la richesse de ce type de fonds pour la connaissance de la vie quotidienne des communautés rurales, sous ses dimensions les plus variées, et leur évolution, sur plusieurs siècles, des débuts de l’ère moderne à la première moitié du XXe siècle. »

     

    Du mardi au vendredi de 11h à 18h, samedi et dimanche de 10h à 18h.

    Hôtel de Saint-Aignan, 71 rue du Temple, 75003 Paris