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Étiquette : insécurité vols à la tire agressions marais paris

  • Des mesures encore timides contre la montée de la délinquance au quotidien. Le Marais est aussi concerné !

     443783_17151985_460x306Vol d'un portefeuille disposé dans la poche arrière du pantalon de la victime

     

    La Mairie et la Préfecture de Police, qui a finalement refusé l’aide de policiers chinois face à la montée des vols à la tire et des escroqueries touchant les touristes, ont publié un guide "Paris en toute sécurité" et annoncent de nouvelles mesures pour protéger les touristes. Ceci est louable mais n’oublions pas que les parisiens sont eux aussi victimes de ce fléau (voir notre article du 29 mai 2014). Car si le marché potentiel pour ces malfrats est de 30 millions de touristes, il faut aussi y ajouter les parisiens….

    De nouveaux quartiers comme la place du Châtelet, le boulevard Saint-Germain et une partie du quartier latin entrent désormais dans le champ de ce plan d’action. Des renforts d’effectifs sont prévus sur les Champs Elysées, à la gare du Nord,  mais qu’en est-il du Marais qui draine à lui seul des millions de touristes chaque année et où nous sommes un nombre non négligeable de riverains à s’être fait dépouillés et agressés ?

    Peut-on dire comme l’écrit  la Ville de Paris sur son site en ligne que la Ville de Paris est engagée pour la tranquillité au quotidien des Parisiens ? Voit-on nombre d’« agents municipaux sur la voie publique jouant un rôle important sur le terrain, complémentaire à celui des services de police, en luttant contre les incivilités et en assurant la médiation sociale avec les usagers. » ? Est-ce que toutes les caméras de vidéo-surveillance annoncées (1 000) sont et seront mises en  place ?  

    Nous constatons certes ici ou là quelques renforts de police, mais est-ce suffisant ?

     

    Chaine-en-or1Exemple fréquent de vol d'une chaîne en or arraché du cou de son porteur

     

    Contentons-nous donc pour l'instant de mettre en pratique  les principaux conseils formulés par la Préfecture de police dont la plupart figurent dans le guide cité plus haut.

    Préférer un sac porté en bandoulière de petite taille ou une banane au sac à dos.

    – Prendre le minimum d’argent liquide avec vous et ne pas ranger son portefeuille dans les poches arrière. Ne pas manipuler d’argent en public et ne jamais changer de devises dans la rue.

    – Se méfier des individus qui peuvent détourner l’attention pour voler nos effets personnels, notamment à la terrasse des cafés, lors de retrait d’argent au distributeur ou lors de la signature de pétitions.

    -  Ne pas laisser ses moyens de paiement au  vestiaire ou dans son manteau posé sur une chaise (au restaurant ou dans les cafés par exemple), un pickpocket pourrait s’asseoir derrière vous et subtiliser  vos effets. Ne jamais poser son sac à ses pieds et ne pas laisser sur la table de café ou de restaurant son téléphone portable ou son portefeuille. Ne pas ranger son téléphone dans une poche extérieure de son sac ou d’un vêtement, ne le prêter à un inconnu.

    – Si vous êtes victime d’une agression, essayez de faire fuir l’agresseur en faisant un maximum de bruit (cris).; Réfugiez-vous chez le commerçant le plus proche et faites appeler les forces de police  et donnez le signalement de votre agresseur.

    Bien entendu après toute agression ou vol, il est recommandé de se rendre dans le commissariat le plus proche afin de porter plainte.

    Voilà quelques recommandations de bon sens dont nous devons nous inspirer dans notre quotidien, bien que cela nous en coûte, tant que les malfrats grands et petits continueront à sévir en nombre.

    Dominique Feutry

     

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  • Les décorations atypiques du Marais, des roues de bicyclettes et des chaussures !

     PhotoLa roue de bicyclette de la maison de retraite, 2 rue de la Perle (IIIe)

     

    A l’angle du 2 rue de la Perle et de la rue de Thorigny (IIIe) se trouve la maison de retraite Madeleine Béjart. Ses murs sont de temps à autre la proie de tags et collages d’affiches non autorisés. Nous venons de monter d’un cran dans l’imagination de ceux qui souhaitent à leur façon « décorer » ce bâtiment puisqu’une roue de bicyclette, autant meurtrie que laide, vient d’y être scellée da façon sauvage et de manière à être bien visible pour ceux qui arrivent de la rue du Parc Royal ou de la rue Elzévir.

    Posée à cet endroit, elle est comme une réplique à ce demi petit vélo rose (notre article du 19 novembre 2012) toujours planté telle une enseigne rue de Francs Bourgeois (IVe), face au débouché de la rue Elzévir. Il est curieux de devoir constater que ce type d’installation soit possible et résiste à l’enlèvement. En effet, la demie bicyclette rose est présente sur un mur XVIIe depuis plus de 17 mois déjà ! Sa petite sœur a donc de beaux jours devant elle et constituera sans aucun doute une entrée en matière surprise pour les milliers de touristes qui vont se rendre quotidiennement au Musée Picasso. Espérons qu’elle ne lui fera pas de l’ombre ?

     

    Chaussures-accrochees-Street-art-Beaubourg-4Les chaussures pendues de la rue Rambuteau (photo Palagret Archéologie du quotidien)

      

    Il faudrait que les services compétents de la ville enlèvent rapidement ces objets hétéroclites qui n’ont que faire en ces lieux sinon de choquer, seul but très certainement recherché par leur auteur. Nous pouvons d’ailleurs pousser le raisonnement en s’interrogeant sur l’intérêt de laisser prospérer des chaussures pendues sur des fils dans les rues du quartier (rues Rambuteau du Temple et des Francs Bourgeois notamment). Dans le blog « Archéologie du quotidien », il est dit « qu’il s'agit d'une forme d'art urbain, le "shoefiti" (contraction de shoes et graffiti) ou shoe flinging, une manière de marquer le territoire, aérien celui-là. Des papiers collés, chaussures blanches sur fond rouge, accompagnent ces lancers et montrent bien qu'il s'agit d'une action organisée ». Il est même ajouté « qu’une variante consiste à jeter des chaussures sur un arbre, à les accrocher à une barrière. Les sacs plastiques dans les arbres inspirent aussi certains artistes de rue ». L'accrochage de cadenas d'amour sur les ponts ressort du même principe.

     

      Pont-des-artsLes cadenas du Pont des Arts  

     

    Alors que faut-il faire ? Laisser les choses en l’état et bientôt nous verrons apparaître, pourquoi pas, d’autres formes de créations. Ainsi des guirlandes d’objets insolites (lunettes, chapeaux, chaussettes voire des casserolesqui sonnant au vent) seront tendues au-dessus de nos têtes, comme le linge qui sèche entre les maisons dans les rues des villes italiennes! Ou bien, plus raisonnablement, n’y a-t-il pas lieu de donner un coup de frein à ces exagérations qui ne riment pas à grand-chose sinon d’accentuer et d’accréditer l’idée de mauvais entretien et d’insuffisante propreté du quartier.

    Nos élus du Marais seraient bien inspirés de se saisir du sujet avant qu’ils ne soient débordés comme le sont leurs collègues en charge du pont des Arts qui est devenu dangereux car trop alourdi par les cadenas accrochés en nombre ! Le "street art" a  ses limites !

    Dominique Feutry