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Étiquette : Internationalisation du réseau Vivre Paris

  • Contre les nuisances sonores nocturnes, l’action du réseau « Vivre Paris ! » s’internationalise

      LisbonneLa fête la nuit dans les riues de Lisbonne

     

    "Vivre le Marais !" fait partie du réseau "Vivre Paris !" créé en 2010. Il recouvre la plupart des arrondissements de Paris avec comme objectif  la défense de l'espace public en s’opposant à l’extension excessive des terrasses de cafés et restaurants et contre les nuisances sonores nocturnes de manière à ne pas voir se dététiorer la qualité de vie des habitants.

    Le phénomène du « tapage nocturne festif » ne cesse de s’étendre dans tout Paris. Il touche notamment les quartiers Jean-Pierre Timbaud (11e), le Marais (4e), la Butte aux Cailles (13e), les Halles-Montorgueil (1er- 2e), Belleville-Ménilmontant (20e), Pigalle (9e), le Parc de la Villette (19e), le canal Saint-Martin (10e), mais aussi des « micro-quartiers » comme les rues Princesse, Guisarde et Callot (6e), la rue de Lappe et la rue Daval (11e), la place du marché Sainte- Catherine (4e), la rue des Martyrs et la place des Abbesses (9e), le passage Thiéré, la rue des Taillandiers et la rue Keller (11e)… C’est devenu également un phénomène national et européen. Des associations se sont donc constituées à Strasbourg, Toulouse, Nantes ou Montpellier…mais aussi à Barcelone, Berlin, Lisbonne, Rome, Genève, etc.

     

    Les-habitants-de-cet-ancien-quartier-de-pecheurs-les-manifestations-se-multiplient-depuis-cet-ete-contre-le-comportement-antisocial-de-touristes-de-plus-en-plus-nombreux-afpDéfilé des habitants de Barcelone s'insurgeant contre les ravages nocturnes des touristes (Photo AFP)  

     

    Le réseau « Vivre Paris ! » est en contact étroit avec diverses associations et un mouvement européen est en train de voir le jour. Les demandes portées par ce mouvement sont simples : pour rester vivante, une ville doit être un lieu où les gens peuvent vivre, travailler, et se reposer la nuit, c'est-à-dire dormir. Sans les Parisiens, les Romains et les Lisboètes, Paris, Rome et Lisbonne ne seraient plus de vraies villes, mais de simples décors de cartes postales, des « villes musées ».

    Depuis le début de l'été des représentants du réseau "Vivre Paris !" ont rencontré les adjoints d’Anne Hidalgo concernés par ces questions. Nous tentons de leur faire comprendre que, face à des comportements inciviques et irresponsables, la médiation ne suffit pas et qu’il faut mettre en place des mesures répressives, portées non seulement par la police mais par la Ville de Paris elle-même. Nous attendons de nos élus un discours clair sur les deux questions suivantes : que faire pour que tous les Parisiens aient la possibilité de dormir la nuit ? Quelles mesures la Ville de Paris prévoit-elle contre l’alcoolisation massive et effrayante des jeunes, véritable problème de santé publique et principale cause des nuisances que nous endurons la nuit ?  

    La gestion responsable d’une ville et le développement d’un tourisme de qualité doivent intégrer la notion de respect des autres, de préservation de l’environnement, de développement durable. La principale réponse apportée par l’équipe municipale de Bertrand Delanoë aux demandes du réseau « Vivre Paris ! » avait été la mise en place des « Pierrots de la nuit », des clowns médiateurs à l’efficacité discutable et dont le nombre est dérisoire par rapport aux nuisances.

    Dominique Feutry

     

  • Les « cadenas d’amour » : Einstein avait raison, l’imbécilité des humains, comme l’univers, n’a pas de limite !

    Cadenas pont seine 12 06 13Les "cadenas du bonheur" (photo VlM)

     

    "Beaucoup trop", et "trop c'est trop !", tel est l'avis de nombreux parisiens et de visiteurs à propos des cadenas accrochés à nos ponts.

    Si le Pont des Arts a défrayé la chronique car il menaçait de se briser sous le poids des cadenas, d'autres ponts sont enlaidis et en danger. C'est le cas dans notre quartier du Pont de l'Archevêché derrière Notre Dame. Même les passerelles du Canal Saint- Martin attirent ces curieuses décorations !

    Pas moins de 700 000 cadenas pendraient ainsi sur les ponts de la capitale ! Si fabricants et revendeurs y trouvent leur compte, seule la sécurité importe pourtant. Mais ce débat n'enflamme pas les élus car les réponses restent timides et dès que des cadenas sont retirés, d'autres les remplacent.

    Les experts estiment que les cadenas représentent 300 kg par mètre de garde-corps et comme ils rouillent, ils entraînent aussi le pont dans leur corrosion et accentuent leur aspect inesthétique et sa fragilité.

    Les aficionados mettent en avant l'aspect tradition citant les nombreux pays où cette pratique est courante comme en Hongrie, en Serbie, en Allemagne, en Italie ou à Sydney et à New York. Nous pouvons aussi nous demander ce qui a pu traverser la tête de Frederico Maccia lorsqu'il a écrit son roman "Trois mètres au-dessus du ciel" ou deux personnes consacrent leur amour en suspendant un cadenas sur le Pont Milvius de Rome. Ce serait dit-on le véritable point de départ de cette curieuse pratique !

    Il faut que nos élus montrent de la fermeté, sans angélisme aucun car les risques d'accidents sont trop élevés. Faut-il que se produise un grave accident pour interdire les accrochages de cadenas ?

    Ah, une précision. Einstein a ajouté à son aphorisme célèbre : "mais pour l'univers, j'ai encore quelques doutes"…

    Dominique Feutry

     

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