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Étiquette : jeux olympiques 2024 paris

  • Jeux Olympiques de 2024 : les Verts de Paris sont contre et demandent un référendum

     

    ImagesGP15R3M2Pour … ou contre !

     

    Notre article du 13 février a trouvé un écho, sans doute fortuit, auprès des Vert (EELV) de Paris. Dans une lettre ouverte à la Maire de Paris Anne Hidalgo, divulguée par le Journal du Dimanche du 22 février, ils se prononcent pour un référendum sur le sujet.

    Voir la lettre de Anne Souyris et David Belliard, les deux coprésidents du groupe EELV à l'Hôtel de Ville

    Les partisans d'un dépôt de la candidature de Paris (qui coutera à lui seul plus de 60 Millions d'€), avant qu'on change d'unité pour que les Milliards remplacent les Millions, se targuent d'une majorité d'opinions favorables. Le sondage auquel nous nous sommes livrés auprès de nos adhérents et lecteurs nous donne exactement l'inverse : 80 % d'opinions défavorables.

    Au fond d'elle même la Maire n'y est pas favorable mais les pressions sont fortes. Voilà une occasion pour elle de faire la preuve de sa stamina, que certains mettent en doute !

     

  • Jeux Olympiques 2024 à Paris : Eldorado ou miroir aux alouettes ?

     

    ImagesGP15R3M2Le pour … et le contre

     

    "Fluctuat … sed mergitur" (elle est ballotée ET elle sombre) va-t-elle devenir la devise actualisée de la Ville de Paris ? La Maire Anne Hidalgo s'opposait en novembre au Président de la République sur la candidature de Paris aux Jeux olympiques de 2024. C'était faire preuve de cran et nous l'avions salué.

    Car rien ne démontre l'intérêt pour les parisiens que cet évènement ait lieu chez eux. On apprend pourtant qu'Anne Hidalgo change d'attitude et pourrait, si le conseil de Paris l'approuve, présenter un dossier de candidature auprès du Comité Olympique.

    On sait depuis Edgar Faure que "ce n'est pas la girouette qui tourne, c'est le vent". Ce revirement nous désoriente quelque peu car rien à notre connaissance n'a changé dans la façon dont le problème se pose. On en connait le cadre : Paris est saturée par sa densité de population, la plus élevée d'Europe, par le tourisme qui enregistre un record mondial, Paris subit une pollution qu'aucune mesure ne parait devoir endiguer (*), Paris concentre sur 100 km² la plus forte activité économique du territoire, la circulation y est impossible, les moyens de transports n'y suffisent plus ….

    La France en dehors de Paris et de sa communauté urbaine est un semi désert. Mais c'est à Paris pourtant qu'on envisage de consacrer des dépenses colossales qui accentueront le sort inéquitable des collectivités territoriales. Dans les années 70/80 nous avions la DATAR (délégation interministérielle à l'aménagement du territoire) qui intervenait de façon directive sur le choix des sites d'implantation d'activités.

    Au fil des années et de ses changements de dénomination, il semble qu'elle ait perdu de sa raison d'être. Sinon comment comprendre qu'elle ne tape pas sur la table dans le débat qui nous intéresse en disant : c'est ailleurs qu'à Paris que les Jeux Olympiques doivent se tenir car d'autres métropoles ont à la fois la capacité de le faire et le besoin impérieux d’accroitre leur attractivité pour appuyer leur développement.

    Lille et sa métropole, Lyon et sa région, Marseille-Provence, Bordeaux et tout le Bordelais peuvent y prétendre. Il y aurait ainsi quelque chance de provoquer un rééquilibrage au moins partiel du territoire national. Avec un coût présumé de 6 Milliards d'€, on sait que le comité olympique contribue pour 1,8 Milliards alors que les entreprises peuvent être sollicitées à hauteur de 2 Milliards d'€. Si l’État apporte un concours pour boucler le dossier financier, il est préférable qu'il le consacre au développement régional plutôt qu'à accentuer un déséquilibre entre la France et sa capitale.

    Rappelons que Paris est déjà retenue pour l'organisation des Jeux Olympiques Gay (Gay Games) en 2018 et qu'une exposition universelle se profile pour 2025.

    Les sondages sur Internet montrent que plus des trois-quarts de la population parisienne est opposée à la candidature de Paris. Anne Hidalgo déclarait à BFM-TV le 10 février : "il n'y a pas une ville engagée pour les jeux qui s'y soit retrouvée financièrement". On le sait. Il convient d'ajouter qu'à cette triste perspective qui conduirait les parisiens à mettre une fois de plus la main à la poche, c'est leur qualité de vie qui serait mise à rude épreuve avant, pendant et après les jeux. C'est donc tout autant l'intérêt que la générosité qui les pousse à souhaiter que les bienfaits d'une candidature profitent à une autre métropole.

    Gérard Simonet

     

    (*)     Dioxyde d'azote (NO2) :       46 % au-dessus de la limite admise par l'OMS

                Particules fines PM 10 :         79 %                     idem

    Source : associations agréées de surveillance de la qualifié de l'air (AASQA)

     

  • « Street Art ? » : quand des songe-creux se prennent pour Nietzsche et couvrent les murs de pensées existentielles !

    V du t 3636 rue Vieille du Temple (IVe)

     

    Comment faire comprendre à l'auteur de cette dégradation, qu'une phrase connue, même vaguement spirituelle, n'est pas un aphorisme digne de Nietzsche et que, en tout état de cause, les murs et les devantures de commerces ne sont pas là pour lui servir de support ?

    Qu'il ne se plaigne pas : nous lui faisons de la publicité. L'espace d'un moment, car nous avons demandé à la Mairie de Paris l'enlèvement immédiat de cette souillure.

    Nous en profitons pour rappeler le lien qui permet l'accès direct aux services d'enlèvement gratuit des graffiti et affiches sauvages par la Mairie de Paris. A user sans modération.

    Nous rappelons par ailleurs aux barbouilleurs que "les dispositions en vigueur du code général des collectivités territoriales (CGCT), du code pénal et du code de procédure pénale prévoient un ensemble de mécanismes permettant de lutter contre le phénomène des tags et des graffiti du point de vue de la répression pénale, de la réparation des dommages causés et de la prévention.

    En premier lieu, l'apposition de graffiti, tags, inscriptions, signes et dessins sur des façades, des véhicules, du mobilier urbain ou des voies publiques est réprimée par la législation en vigueur. L'article 322-1 du code pénal dispose que le fait de tracer des inscriptions, des signes ou des dessins, sans autorisation préalable, sur les façades, les véhicules, les voies publiques ou le mobilier urbain est un délit puni de 3.750 euros d'amende et d'une peine de travail d'intérêt général. Par ailleurs, l'article L.322-3 du code pénal réprime ce délit de 15.000 euros d'amende et d'une peine de travail d'intérêt général en fonction de certaines circonstances aggravantes  …."

    Assemblée Nationale : réponse publiée au JO le : 20/03/2012 page : 2419

     

    Autre contrevenant :

     Blancs-manteaux 1919 rue des Blancs-Manteaux (IVe)

     

    Quand on libère les murs, voilà le résulat, à chacun de décider si c'est le "plus "bel endroit du monde" :

     Quatre-fils vieille du temple pignon 03 05 14Mur pignon du 95 rue Vieille du Temple (IIIe) (Photo VlM)

     

     

  • La « Sécurité Routière » plaide pour un renforcement de la verbalisation des cyclistes en infraction

    ImagesInterpellation d'un cycliste (Photo Le Monde)

     

    Le Conseil National de la Sécurité Routière (CNSR) qui s’est réuni lundi dernier recommande « d'étendre aux agglomérations le principe d'amendes minorées adaptées aux cyclistes » en se fondant sur un dispositif qui a été expérimenté à Strasbourg qui a abaissé le nombre d’accidents de bicyclettes de 37% sur un an.

    Ainsi il ne sera plus possible de passer un stop ou un feu rouge en bicyclette, sans risquer un PV au même titre que les automobilistes ou les cyclomotoristes. Le code de la route est le même pour tous. Le Conseil rappelle en effet que147 cyclistes ont été tués, la mortalité suite à des accidents de bicyclette est en hausse de 6 % cette année, Il est aussi réclamé par les spécialistes et surtout les membres du CNSR que soit mise en œuvre au titre de la prévention une campagne de sensibilisation sur le respect des règles de conduite.

    Notons que la Préfecture de Police de Paris a mené fin septembre une opération de sensibilisation pour informer les cyclistes des dangers de la route. 2013 avait vu 679 accidentés cyclistes et un tué. Les 7 premiers mois de 2014 totalisent déjà 450 blessés soit 800 probables en année pleine !

    Une infraction au Code de la route commise avec un vélo n’a aucun effet sur le retrait de points sur le permis. Mais un cycliste peut être verbalisé de 11 € pour une infraction de 1ère classe et de 22 à 35 € pour une contravention de 2 ème classe. Ces montants devenant 90 à 135 € pour une infraction de 4 ème classe et être majorés si le « verbalisé » ne s’exécute pas pour payer dans un délai de 45 jours.

    Eclairage intéressant, une étude d’ OpinionWay / MMA sur un échantillon de plus de 2 100 cyclistes révèle que 60 % d’entre eux se sentent plus en danger à vélo qu'à pied ou en voiture et 46 % disent avoir déjà eu au moins un accident. Parallèlement ces cyclistes avouent à 88 % avoir commis une infraction. 71 % ne cachent pas avoir circulé sur les trottoirs, 42 % avoir grillé les feux rouges et 49 % avoir emprunté des sens interdits.

    N’est-ce pas le sentiment d’immunité et un certain égoïsme ambiant qui expliqueraient ce phénomène ? Il n’empêche que si davantage de contraventions sont dressées et si les forces de police en ont les moyens alors peut-être aurons-nous une circulation plus respectueuse de la part de certains cyclistes qui sans scrupule roulent où bon leur chante. Une façon de réconcilier les piétons et les cyclistes qui estiment alors que s’y ajoute la question des motos (voir notre article du 4 décembre 2014), que l’espace réservé aux marcheurs a souvent été amputé au profit des adeptes du vélo.

    Dominique Feutry