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Étiquette : JO 2024

  • Nos amis de « XVIème demain » livrent leurs réflexions sur des thèmes qui nous sont communs…..

    Hector-guimard-synagogue pavée 10

    Hector-guimard-bretagne 10

    Immeuble 10 rue de Bretagne (IIIe) et synagogue 10 rue Pavée (IVe), deux ouvrages qui portent la signature du célèbre architecte Hector Guimard (Photo VlM), tout comme certaines de nos bouches de métro.

     

     

    JO de 2024, périphérique, Hôtel Dieu, jardins de Notre-Dame de Paris, transition énergétique, chauffage au gaz, état des toits de Paris…. Sans compter Hector Guimard, chantre de l'Art Nouveau, qui a plusieurs constructions à son actif dans le XVIe et qui est l'auteur chez nous d'un immeuble de rapport 10 rue de Bretagne et de la remarquable synagogue de la rue Pavée.

    Des sujets qui nous concernent aussi. Ils sont intelligemment exposés dans la lettre de XVIème demain dont nous vous proposons la lecture.

     

  • Les bouquinistes de la Seine déclarés non grata aux JO de 2024 !

    BouquinistesLes bouquinistes des quais de Seine et leurs "boites"… (Photo VlM)

     

     

    Les parisiens sont profondément attachés à leurs bouquinistes des bords de Seine. Ils sont une signature de leur ville, au même titre que les monuments car ils attestent d'un art de vivre indissolublement attaché à notre pays et à sa capitale. Il n'est pas nécessaire de les inscrire au patrimoine immatériel de l'UNESCO pour qu'ils comptent dans nos cœurs.

    En 2010, ces boites étaient dans un état déplorable, victimes du manque de soins et des tags. "Vivre le Marais !" a trouvé une écoute à l'Hôtel de Ville en la personne du Maire-adjoint à la propreté de l'époque, François Dagnaud, aujourd'hui Maire du XIXe. Il lui a fallu quelques mois pour déclencher une opération salutaire de remise en état, associant les bouquinistes et leurs représentants. Depuis lors, les coffres sont généralement propres, en dépit de quelques crétins-tagueurs qui s'attaquent périodiquement à eux avec leurs bombes maudites.

    Tenir ces commerces n'est pas une activité particulièrement lucrative mais les propriétaires des boites n'en ont cure : il font ce travail par plaisir, en dilettante.

    On vient de porter atteinte à leur tranquillité : la mairie de Paris et la Préfecture leur enjoignent de dégager leurs boites pendant les JO, car ils font écran à la parade de l'inauguration sur la Seine et posent un problème de sécurité.

    Cette mesure se comprend, évidemment, mais elle ne va pas faciliter l'existence et le devenir de la profession. Nous n'y avons pas pensé, quand nous commentions il y a six ans la candidature de Paris pour  les JO de 2024, en nous prononçant pour la décision sage d'y renoncer, comme l'avait fait Boston, Hambourg, Rome et Budapest.

    Anne Hidalgo avait affiché son opposition dans un premier temps mais le Président François Hollande, en mal de popularité, avait demandé à la Maire de Paris qu'elle s'engage. Les observateurs suggéraient à l'époque qu'elle avait obtenu en contrepartie le vote par l'assemblée nationale, majoritairement socialiste, d'un décret lui permettant de capitaliser 30 ans de loyers des bailleurs-sociaux de la Ville pour améliorer le bilan de la mairie de Paris !

    Si arrangement il y a eu, les bouquinistes ne seront pas les seuls à en payer le prix. Les parisiens vont majoritairement fuir leur ville pendant les jeux. Certains, plus malins, se consoleront en louant à prix d'or leur logement sur une plateforme de location saisonnière….

    GS

     

  • Evelyne Dress dédicace son nouveau roman : « je veux peindre et aimer ! »

    Evelyne couverture

     

    Vendredi 3 mars, de 18h00 à 21h00

    Évelyne Dress attend ses amis de "Vivre le Marais !"

    à la Librairie "Les Nouveautés"

    45 bis, rue du Faubourg du Temple – 75 010 – PARIS

    pour la sortie de son nouveau livre

    "Je veux peindre et aimer"

    Evelyne photoEvelyne Dress

  • Saccage du jardin Berthe Weill, près du musée Picasso : qu’attend la mairie ?

    Berthe weill jardin tags bisLe jardin Berthe Weill, rue de Thorigny (IIIe) (Photo VlM)

     

     

    Nous n'avons pas de tendresse envers les élus Verts chaque fois qu'ils défigurent Paris par des initiatives plus inspirées par l'idéologie que par le bon sens et le bon goût. On pense au mobilier urbain et aux pieds d'arbres, on relève la gabegie et les nuisances de l'Académie du Climat, on appréhende les prochaines mesures en matière de circulation automobile dans le centre de Paris…. Une de leurs initiatives mérite pourtant un satisfecit : le jardin Berthe Weill, rue de Thorigny, dans l'espace attenant à l'Hôtel Salé qui abrite le musée Picasso.

    Un panneau d'information en décrit les visées : "Ce jardin est un îlot de fraîcheur. Des espaces de détente alternent avec un jardin pédagogique ouvert à toutes les générations et aux personnes en situation de handicap. La pelouse est accessible et un salon de lecture avec bancs invite au repos. L'autre partie du jardin, la plus végétalisée, est conçue pour protéger la biodiversité et attirer insectes et oiseaux."

    Des barbares débiles et malfaisants qui profitent de la complicité de la nuit pour saccager le cadre de vie des habitants, ont sévi dans ce havre de paix en barbouillant leur signature sur les murs et les bancs. Plusieurs semaines après, les marques de leur passage sont toujours là. On le regrette car la lenteur des services de la mairie à réparer les dégâts les comble d'une satisfaction malsaine. Nous le martelons sans répit : l'intervention en mode LIFO (last in first out) ne prend pas plus de temps mais elle est apte à décourager des actions qui ont pour leurs auteurs un coût et comportent un risque non nul de sanction, apte à les guérir d'une addiction aussi stupide que nuisible.

    GS

     

  • L’attribution des JO ne doit pas inciter la mairie de Paris à remiser la lutte contre les nuisibles….

    Nuisibles

     

     

    A vaincre sans péril, on triomphe sans gloire… (Corneille – Le Cid) pourrait-on dire à propos de l'attribution des JO de 2024 à Paris, mais l'armée de communicants au service de la Ville de Paris nous en fait une présentation dithyrambique au profit de la municipalité en place et de ses supporters.

    Pendant que ce monde exulte, en attendant l'arrivée des premiers déboires, le flou le plus complet subsiste en matière d’éradication de l'infestation des nuisibles à Paris et notamment des rats….

    Après la polémique et les critiques (nos articles des 1er et 08 décembre 2016, 15 mars et 09 juin 2017), le silence a repris ses droits, des squares fermés ont été ré ouverts et des panneaux roses ont été apposés aux entrées des jardins publics demandant aux usagers d’être vigilants. Pourtant les rats demeurent et il est toujours facile d’en apercevoir même en plein jour.

    « Mais que fait la mairie ?» nous est–il inlassablement répété par les parisiens lassés, désabusés et dépités par cette forme d’inaction et de cette malpropreté rampante, sujet il est vrai qui tranche avec la célébration à grands frais du « choix » de Paris pour les JO de 2024 et qui nécessitera une véritable solution si l’on veut éviter la participation des rats à ces jeux.

     

    A1Panneau de la mairie apposé sur les grilles d'entrée du Square des Blancs Manteaux (IVe)

      

    Il importe de souligner pour être complet que la réglementation européenne limite l’utilisation de certains produits pourtant efficaces mais déclarés dangereux et que les rats ont aussi des défenseurs puisqu’une pétition intitulée « Stoppez le génocide de rats » a recueilli tout de même 25.000 signatures …

    Enfin ce tableau ne serait pas complet si nous n’évoquions pas une autre infestation, celle des punaises de lit (notre article du 1er avril 2017) qui sont toujours présentes elles aussi. Une rapide analyse des commentaires des spécialistes sur les raisons de cette invasion est, sans ambages et sans contestation possible, la multiplication des voyages et des locations saisonnières mais aussi les efforts insuffisants de la part des pouvoirs publics. De nombreux hôtels, des maisons de retraite et des crèches sont aussi concernées mais il n'est pas bon d'en faire état.

    Ce dossier de la prolifération des nuisibles est à prendre très au sérieux et constitue une sévère alerte à laquelle il doit être répondu avec l’énergie la plus ferme.  C’est un problème de santé publique auquel doit être attachée une analyse complète des causes. Sans cela et la mise en œuvre de moyens adaptés, l’échec sera patent et les parisiens seront les dindons de la farce !

    Dominique Feutry

     

  • Les commerces de la rue des Gravilliers évoluent à grands pas

      

     

    A0Hank Pizza 18 rue des Gravilliers (IIIe) (photo VlM)

     

     

    Nous avons évoqué à plusieurs reprises l’évolution rapide de la rue des Gravilliers (IIIe) du fait de l’installation, dans sa partie entre la rue du Temple et la rue Beaubourg, de nouveaux commerces qui changent son aspect, une sorte de renaissance depuis le maintien de la boucherie "Chez Manu " rénovée depuis et la création de "l’Hôtel Jules et Jim".  Il y a peu nous avons publié un article sur la rénovation de la devanture d’un ancien bar-tabac au n° 61 (article du 18 juillet).

    Nous avions aussi indiqué, à la place d’une ancienne boulangerie, l’arrivée d’une laverie « Lav Express » du Groupement des  laveries françaises dont  la devanture aurait mérité davantage de soins et l’ouverture d’un « escape game »  sous le nom de « Victory » au n° 37,  ainsi que celle du restaurant italien « Il Ristretto » au 21.  Depuis, et les changements s’accélèrent,  d’autres commerces,  le plus souvent  "végétaliens", se sont installés.

     

    Cafe-ineko-paris-liselemasson-parisbouge-1-1663968738Café Ineko 13 rue des Gravilliers

     

     

    Signalons en particulier au 18, « Hank Pizza » à la vitrine de couleur rouge, spécialisé dans les plats « vegan » (sans produits d’origine animale). Il en est de même d’ailleurs pour « Mon Épicerie Paris »,  au n° 31,  qui se présente comme un magasin « végétalien » qui ne propose que des produits alimentaires sélectionnés notamment pour leurs qualités gustatives. La devanture est noire et s’insère bien dans le paysage de la rue.

    Au n° 13, jouxtant "l’Hôtel Jules et Jim" a été ouvert, voilà quelques semaines, « Café Ineko » qui se définit comme « le nouveau repère végétalien » a investi les locaux  qui étaient, il y a longtemps déjà, une boulangerie. Tout en longueur, ce café-salon de thé-restaurant propose des plats à l’esprit méditerranéen et un grand choix de desserts. L’aménagement est réussi, la façade tout de bois et habillée de plantes respecte l’environnement immédiat et la décoration intérieure est cosy et chaleureuse.

    Img_0015_2Mon Epicerie Paris 31 rue des Gravilliers

     

    Signalons enfin au 46, le dernier arrivé, un magasin de produits italiens.  Des commerces de grossistes sont à céder, des panneaux sont  apposés sur les vitrines ici et là.  La  rue va donc continuer à évoluer à la satisfaction des habitants qui constatent un retour des magasins de bouche.

    Seule ombre au tableau, l’état déplorable du passage privé des Gravilliers, tagué de toutes parts et dans lequel se trouvent des galeries d’art…. Souhaitons  que cette « verrue »,  qui remise en état ne manquerait pas de charme,  soit réhabilitée après accord des différents propriétaires concernés et avec peut-être l’aide et l’impulsion  de la mairie.

    Dominique Feutry