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Étiquette : Journées patrimoine 2015 Marais Paris

  • Journées européennes du patrimoine des 19 et 20 septembre 2015 : à la découverte de lieux inhabituels du Marais

     

    Pdf_cmjn_a5-7427fAffiche des Journées européennes du patrimoine 2015

     

    Cette année, comme nous l’indiquions dans notre article du 26 août 2015, les journées européennes du patrimoine auront lieu les 19 et 20 septembre prochains. Une occasion de découvrir des lieux qui habituellement sont fermés au public.

    Nous recommandons pour cette édition quelques sites d’exception du Marais ou tout proches.

    Le premier site où il faut se rendre est la Galerie dorée de l’Hôtel de Toulouse, siège de la Banque de France (notre article du 31 janvier 2013), une pure merveille dont une lourde restauration vient juste de s’achever (réservation au 01 42 92 26 33 ou 01 42 92 21 71).

    Les Archives Nationales, 60 rue des Francs Bourgeois IIIe, exposent des exemplaires des décors préservés de l'Hôtel  Voyer d'Argenson en cours de réinstallation dans leur nouveau cadre, l'Hôtel de Rohan. Intitulée «Renaissance d'un chef d’œuvre »", cette courte exposition (jusqu’au  20 septembre) est à voir absolument, elle révèle au public une partie des décors qui se trouvaient en caisses jusqu'à peu.

    Très différente est la Bibliothèque des Amis de l’Instruction Publique, 54 rue de Turenne (IIIe) avec son ambiance XIXe si particulière (voir notre article du 9 juin 2014). Ouverte seulement le 19 septembre de 14h00 à 18h00, une inscription préalable est nécessaire au 01 42 71 03 43.

     

    L'échauguette de l'Hôtel de Lamoignon 24 rue Pavée (IVe) (Photo VlM) 

     

    De son côté la Bibliothèque Historique de la Ville de Paris installée dans l’Hôtel de Lamoignon 24, rue Pavée (IIIe) (notre article du 6 mars 2013) permettra à cet occasion de faire découvrir ses poutres peintes, le plan peint de  Fédor Hoffbauer, l'intérieur de l'échauguette et le pavillon d’Angoulême où se trouvent les gisants de Diane de France et de Charles d’Angoulême.

    La caserne des pompiers du 9 rue Sévigné (IVe) ouvre ses portes et offre aux visiteurs les belles perspectives de l’Hôtel Bouthillier de Chavigny (voir article du 9 juillet 2015).

    Nous en saurions trop insister aussi sur la visite de la Cour administrative d’appel de Paris abritée dans l’Hôtel de Beauvais 68 rue François Miron (IVe) construit par Antoine le Pautre,  inauguré par Louis XIV en 1660 et dans lequel a séjourné Mozart. L’inscription se faiten appelant le 01 58 28 90 00.

      

    Intérieur de l'Hôtel de Beauvais 68 rue François Miron (IVe) (Photo LBM)

     

    Originale aussi est la Maison du Pastel 20 rue Rambuteau (IIIe) qui organise des visites commentées sur l’histoire d’une « institution » qui a pignon sur rue depuis 1720. Un film est même prévu pour expliquer la fabrication des pastels. Réservation au 06 22 92 06 16.

    Notez que le Crédit Municipal innove à cette occasion en proposant  un jeu de piste avec de nombreux lots,  un stand de l'association "Le Rucher de Ma Tante" (voir notre article du 8 novembre 2012) autour d'ateliers et la dégustation de miel des ruches du toit de l’établissement, ainsi qu'une  exposition sur les grandes étapes de la construction de l'institution avec projection d'un film  dans la salle des ventes. Il sera possible aussi de faire expertiser gratuitement vos bijoux par des commissaires-priseurs.

    La Bibliothèque Forney située dans l'Hôtel de Sens, 1 rue du Figueir (IVe) profite de ces journées pour organiser une grande braderie de livres.  

     

    Dominique Feutry

     

  • Saleté de Paris : la Maire Anne Hidalgo ouvertement mise en cause par les parisiens

    A1Détritus square Renée Vivien rue des Haudriettes (IIIe) (Photo VlM)

     

    Paris est sale, c'est même devenu une tautologie. La capitale de la France est sale, très sale et cela ne fait qu'empirer au fil des mois.

    Les constats sont de plus en plus nombreux et cinglants. Ils arrivent de toute part, les habitants s'insurgent, les touristes comparent le taux de crasse. Tout concourt à ce terrible constat, les salissures, les papiers sales, les traces grasses, les poubelles qui débordent, les mégots, les gobelets jetables, le verre cassé, les canettes qui maculent les trottoirs comme aussi les épanchements d'urine, les flyers souillés ou collés, les crottes de chiens comme les crachats et les déjections canines sans oublier les multiples vomissures jonchant les endroits les plus fréquentés. N'oublions pas les affiches et les dépôts sauvages, les publicités peintes sur les trottoirs et la multiplication des tags.  Quelle vision ! Quelles odeurs ! Quel laisser aller ! Pitoyable et inconvenant à la fois !

    Et les transports en commun ne sont pas en reste, il suffit là encore de comparer notre métro à celui d'autres capitales.

    Les auteurs de cette forme de saccage ont-ils un soupçon de décence à l'égard des agents de la propreté qui n'en peuvent plus mais de nettoyer autant qu'ils leur est possible ces souillures permanentes?

    A1Affiche de la Mairie de Paris pour la campagne sur la propreté voulue par la Maire de Paris, si peu explicite qu'on se demande ce qu'elle veut dire !

     

    Pourtant certains élus qui doivent de temps à autre se déplacer à pied ont des yeux pour constater, des oreilles pour entendre leurs administrés et un nez pour sentir les mauvaises odeurs de plus en plus prégnantes. Mais ils continuent à nier. L'annonce de la Maire de Paris de s'attaquer à la propreté et d'en faire la priorité 2015 (notre article du 27 octobre 2014), la récente opération "Paris fais toi belle" (voir notre article du 20 mai 2015) sont sans effet, elles sont aux antipodes de ce que réclame la situation. Certains édiles essaient même de persuader leurs interlocuteurs qu'il ne s'agit que d'une impression de saleté. Tout au plus concèdent-ils que les incivilités progressent !

    Mais est-ce bien la réponse appropriée à l'importance prise par ce problème qui devient aussi  une question de santé publique. Les rats, les corbeaux et autres oiseaux qui se repaissent des déchets n'ont jamais été aussi nombreux. 

      A3Sans commentaire rue du Square Sainte Croix de la Bretonnerie (IVe)

     

    Paris ne peut plus jouer l'autruche face à cette très sérieuse question de la propreté qui n'est pas nouvelle (voir notre article du. ) mais prend une tournure inquiétante qui déclasse Paris et constitue un sérieux handicap  aux yeux des habitants et des  touristes qui comparent.

    La municipalité, la RATP doivent prendre la mesure du phénomène  qui  gagne du terrain jour après jour et mettre en œuvre des plans d'actions puissants et efficaces qui passent par des moyens sensiblement renforcés, des sanctions plus nombreuses et plus chères à l'égard des contrevenants,  une modification de l'approche actuelle en la fondant davantage sur des systèmes de mesure et des objectifs ambitieux comme le ferait une entreprise confrontée à une problématique de cette importance.

    Avec un conseil à la Maire de Paris dont la réputation est en jeu : rien ne sert de postuler pour les Jeux Olympiques en 2024 si la ville donne le spectacle d'un dépotoir à ciel ouvert. Rien ne sert de coller des rustines ici ou là : c'est aux causes du fléau qu'il convient de s'attaquer. Méditez l'équation : attractivité entraine densification, sur-activité et sur-fréquentation, avec toutes les conséquences de plus en plus insupportables que doivent subir malgré eux les parisiens. Il est grand temps de se ressaisir !

    Dominique Feutry