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Étiquette : La fontaine de la rue Charlemagne Marais Paris

  • La fontaine délaissée de la rue Charlemagne

       Photo La fontaine muette de la rue Charlemagne (IVe) fin août 2014 (Photo VlM)

     

    Adossée au chevet l’église Saint-Paul-Saint-Louis, non loin du lycée Charlemagne (IVe), au 8 de la rue du même nom et à proximité d’un important vestige de l’enceinte de Philippe Auguste, se trouve une fontaine représentant un enfant (certains y verraient le visage du jeune Victor Hugo ?) portant sur ses bras levés un coquillage appelé bénitier. Il est installé au milieu d’une vasque que supportent trois dauphins.

    L’ensemble en fonte a été fabriqué par la Fonderie du Val d’Osne,à Osne le Val, non loin de Joinville en Haute Marne, un département qui comptait autrefois de nombreuses fonderies d’art réputées. C’est de cette fonderie que proviennent les lampadaires encadrant nombre de nos stations de métro, tels ceux de la station Saint-Paul.

    Le reste du monument dont l’architecte n’est pas connu est en pierre. Comme pour d’autres fontaines il est formé d'une niche avec une voûte comportant des motifs sculptés liés à l’eau, des plantes et des animaux aquatiques. Au sol un bassin est censé accueillir l’eau qui devrait jaillir des dauphins en fonte. Le fronton très néoclassique qui coiffe la construction repose sur deux pilastres doriques et rappelle en chiffres romains sculptés la date de la construction : 1840.  L'écusson aux armes de la capitale juste au-dessus indique qui fut le commanditaire. Cette édification fait partie du programme de la ville qui au XIXème siècle a souhaité doter Paris de davantage de fontaines publiques.

    La fontaine de Jarente rue de Turenne (articles des 8 avril 2013 et 1er juillet 2014) date de la même époque et est alimentée elle aussi par l’eau de l’Ourcq. Nous devrions en réalité écrire « était alimentée » puisque, comme la fontaine de la rue Charlemagne, toutes deux se sont tues et ont perdu leur fonction première… ? Curieuse situation amplifiée par l’arrivée de tags qui sont venus s’immiscer dans le décor, façon d’accentuer l’état d’abandon de la fontaine.

    La Mairie de Paris ne doit pas abandonner ses fontaines. Elles font le charme des lieux où elles sont implantées et leur chant plutôt agréable casse les bruits ambiant.

    Espérons que ces mises à l’arrêt sont provisoires et que ces fontaines ne sont pas sacrifiées sur l’autel des restrictions budgétaires.

    Dominique Feutry

     

  • Incroyable ! des voleurs s’attaquent aux bas de portes dans le IVe…

     2014-07-20-103049-001Plaque tordue de protection en cuivre de bas porte, 1ère étape avant le vol (Photo CL)

     

    Les voleurs n'ont aujourd'hui plus de scrupule pour dérober ce qui leur convient.

    Avec la montée du cours des métaux précieux depuis plusieurs années, les forces de l'ordre ont fort à faire qu'il s'agisse des bijouteries, ateliers de métaux précieux (voir nos articles des 5 décembre 2013 et 23 mai 2014), des câbles électriques le long des voies ferrées ou sur les chantiers pour le cuivre dont le prix à la tonne a flambé il est monté de 3 000 dollars la tonne en 2008 à 7 000 actuellement après être passé par un pic à 9 600 en 2011 …

    L'imagination et l'appât du gain n'ont pas de limite. Ainsi vient-il de nous être signalé que les malfaiteurs s'attaquaient désormais aux plaques de cuivre fixées en bas des portes d'entrée des immeubles! La rue du Bourg Tibourg (IVe) a récemment fait les frais de ce nouveau type de pillage, des plaques ont disparu. La Police a été prévenue, une plainte é été déposée. Le mode opératoire consiste à les dévisser et souvent il a été remarqué la veille du vol qu'un coin de la plaque avait été tordu.

       2014-07-20-103028-001Bas de porte dont la plaque de protection a été volée (Photo CL)

     

    Que faire contre ce type de cambriolage qui risque de s'étendre et viser aussi les poignées de porte, les plaques professionnelles du moment qu'elles sont en cuivre ? Augmenter les rondes de Police ? S'attaquer aux receleurs ? Ce n'est pas simple tant cette délinquance en croissance exponentielle avec l'obligation de prendre les pillards en flagrant délit ? Il faudrait des effectifs de police supplémentaires or ce n'est pas la tendance actuelle si l'on en croit de récentes données parues.

    Le plus malheureux est que ces pillages inquiètent les parisiens et qu'aucun quartier n'est épargné. La seule recommandation que nous pouvons préconiser est que chacun soit vigilant et observateur. Tout comportement anormal doit être signalé à la Police. Peut- être faudra t'il prévoir dans le futur que les plaques ne soient plus vissées mais collées avec ces nouvelles colles extrêmement fortes. Il ne sera plus possible alors de les dérober sans que l'on puisse empêcher les détériorations.

    Dominique Feutry