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Étiquette : la jeune rue

  • Des acteurs du projet de « La Jeune Rue » devant le Tribunal de Commerce

    Fr-la_jeune_rue-01La Jeune Rue (IIIe)

     

    Le projet de l'entrepreneur Cédric Naudon dénommé la Jeune Rue concernant l’aménagement de trente commerces de bouche et des restaurants dans les rues du Vertbois, Volta et Notre-Dame-de-Nazareth (IIIe) (notre article du 07 mai 2014) vient d'être porté devant le Tribunal de Commerce de Paris. Deux actions en justice ont en effet été intentées contre le responsable du projet et sa structure juridique.

    Les plaignants regroupent notamment le chef de chantier et la société de communication qui ont quitté le bateau. Ils demandent le paiement des prestations fournies non honorées et estiment, comme les autres intervenants, avoir été trompés par le promoteur du dossier.

    La presse a fait état des difficultés de la Jeune Rue dès l'été dernier. Nous rappelons que deux commerces seulement ont ouvert leurs portes à ce jour (notre article du 04 décembre 2014). Ce nouvel épisode vient sans doute de porter le coup fatal à ce projet ambitieux dont beaucoup s'étaient réjouis pendant que d'autres restaient sceptiques.

    Dominique Feutry

     

  • L’appartement communautaire

     AppartLe livre "L'Appartement communautaire. L'histoire cachée du logement soviétique" Ed du Sextant

     

    Parmi les sujets que souhaitent porter au prochain conseil les élus de Paris, l'un d'eux rappelle un livre fort intéressant et édifiant paru en 2007 aux Éditions du Sextant dont nous recommandons la lecture, son titre évocateur est le suivant :

    L'Appartement communautaire. L'histoire cachée du logement soviétique

    Il est le résultat d'un immense travail de la chercheuse Katerina Azarova qui a travaillé à partir de nombreux témoignages. Le livre, comme l'explique la notice établie lors de sa parution, « lève un énorme et salutaire pan de voile. Car, parmi les réformes du gouvernement bolchevique après la révolution de 1917, le partage des « mètres carrés habitables » est sans doute la plus radicale et a les effets les plus immédiats sur la vie des citadins. En décembre 1918, les appartements des immeubles de rapport et les hôtels particuliers sont divisés en parties individuelles et en parties communes. Conçue au départ comme provisoire, l’habitation communautaire devient peu à peu le logement le plus répandu dans les grandes villes : c'est là le rappel permanent de la précarité économique, cachée derrière les façades des immeubles et donc facilement supprimée de l’image affichée du pays socialiste »… 

    « Un enfer au quotidien : le téléphone commun, placé dans l'entrée de l'appartement, d'où il n'est pas possible de passer un coup de fil sans que l'ensemble des habitants du logement n'entende les plus infimes secrets ; la cuisine ou la salle de bains, toujours en désordre parce que personne ne se sent vraiment responsable de sa propreté, etc. l'appartement communautaire vient de loin, si l'on peut dire. Il est la traduction concrète du grand mouvement utopique, notamment français, du XIXe siècle. On y trouve les idées de Fourier (le phalanstère), de Bakounine, la nostalgie du Mir, la vieille communauté foncière russe ».

    Et si les idées de Fourier redevenaient tendance à l'Hôtel de Ville ! Mais au fait nous avons changé de siècle voilà 14 ans déjà…il ne s'agit que d'un projet d'extension des préemptions d'appartements soit, dans un premier temps, 250 immeubles parisiens représentant 8 000 logements visés.

    Dominique Feutry