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Étiquette : La ville hausse le ton conte l’affichage sauvage Paris Marais

  • L’affichage sauvage dans le collimateur de la Mairie de Paris

    Affiches 57 archives 12 05 16Dernière vague d'affiches sauvages : "Vintage Summer". Rayons cette manifestation de nos agendas ! La mairie du IVe l'héberge, elle devrait poser ses conditions (photo VlM)

     

    Dans la foulée de l'annonce faite récemment par la Maire de Paris d'un plan de lutte contre les incivilités (notre article du 10 mai 2016),  Mao Péninou, Adjoint à la Maire de Paris en charge de la propreté,  dénonce sur le quotidien "Le Parisien" du 12 mai «…les grosses entreprises qui s’affranchissent des lois et qui s’offrent des campagnes de pub gratuites sur nos murs et nos trottoirs ».  Nous ne pouvons qu'applaudir face à ces réactions que nous attendions depuis longtemps. Nous n’avons jamais cessé de dénoncer ces pratiques.

    Il y a peu de temps encore, nombreux étaient les habitants du Marais et les amoureux du quartier à dénoncer de tels agissements comme ceux du magasin de cosmétiques MAC (groupe Esthée Lauder) qui n'a pas hésité à pratiquer un affichage sauvage particulièrement éhonté pour annoncer l'ouverture de son nouveau magasin rue des Francs Bourgeois (IVe) (voir notre article du 30 avril 2016). 

    Francs bougeois lamoignon 22 04 16Publicité MAC Cosmétiques rue des Francs-Bourgeois, sur l'Hôtel de Lamoignon qui héberge la Bibliothèque Historique de la Ville de Paris (Photo VlM)

     

    Nos appels à plus de fermeté ont-ils été entendus par la mairie ?  Nous osons le penser car le discours est en train de changer.  Paris ne peut plus rester à la traîne des grandes villes européennes en matière de classement relatif à la propreté.  Les affiches sauvages, les flyers et les tags hideux contribuent largement à cet état de fait.

    Cette nouvelle attitude des élus, par le passé quelque peu passifs voire tolérants, apporte du baume au cœur à ceux qui constatent impuissants ces dégradations quotidiennes. La Ville va en effet porter plainte et informera le parquet des cas qu'elle rencontrera, saut annonce-t-elle vis à vis des petites associations. Chacun doit cependant être respectueux quelle que soit sa taille ! En tout état de cause, décoller ces affiches et les mettre à la poubelle est un devoir citoyen. C'est souvent le moyen le plus rapide et le plus dissuasif de mettre fin à une pratique illégale qui enlaidit le paysage de la rue.

      Michel le comte 13 affiches qui croulent 15 04 16Carrefour Temple-Rambuteau, affiches sauvages en décrépitude (photo VlM)

     

    La Ville a semble t-il déposé 15 plaintes contre six sociétés en 2015 et encaissé 138 K€ de frais de nettoyage, 5 plaintes l'ont été déposées depuis début 2016 et 105 K€ encaissés. C'est bien mais c'est dérisoire au vu de l'étendue des souillures.

    C'est cependant un point positif qui nous satisfait et va dans le sens des attentes des riverains, l'essai doit être transformé. Plus d'autorité, de réactivité, davantage de dépôts de plaintes et de verbalisations permettront, nous l’espérons, d'endiguer ces comportements illicites et choquants.

    Dominique Feutry

     

  • Troubles nocturnes à l’ordre public : police et mairie reconnaissent leur aggravation et évoquent de nouvelles mesures

    Hommes saoulsPhase ultime de la beuverie : où est "la fête "?

     

    Il semble que la préfecture de police de Paris ait enfin pris la mesure des désordres qui règnent la nuit dans de nombreux quartiers de Paris. Le "collectif des riverains du XIème", membre comme nous du réseau "Vivre Paris !", qui subit régulièrement les dérives nocturnes de fêtards qui viennent se saouler la nuit dans les rues Jean-Pierre Timbaud, des Trois Bornes, Oberkampf… a été reçu sous l'égide du Maire du XIe François Vauglin et de son adjoint Stéphane Martinet, par Serge Boulanger directeur-adjoint de cabinet du Préfet de Police, par le Directeur de la sécurité de proximité de Paris (DTSP 75) Pascal Le Borgne et par le Commissaire central de l'arrondissement Fabrice Corsaut.

    On ne conteste plus désormais la gravité de la situation. Il était temps ! Déjà, en 2012, Mao Péninou alors chargé des "états généraux de la nuit" à l'Hôtel de Ville reconnaissait dans un entretien avec "Vivre le Marais ! que "la situation est devenue hors de contrôle". On est dans ces quartiers confrontés depuis plus de quatre ans à des comportements qui mêlent tapage, dégradations de l'environnement, bagarres souvent violentes, agressions féminines et pour finir comas éthyliques d'individus gisant sur le trottoir, dans le vomi, l'urine et des résidus d'alcool.

    Des décisions importantes ont été annoncées, dont les effets devraient être visibles avant l'été :

    • présence policière visible renforcée de jour ET de nuit (22h00 à 06h30) avec des fonctionnaires spécialement formés aux missions de régulation sociale.
    • renforcement des sanctions à l'égard des établissements récalcitrants
    • sanctions dont le minimum devient 15 jours de fermeture et 30 jours sur récidive
    • lutte contre la "vente à emporter" (pseudo épiceries qui sont des débits de boissons)
    • mobilisation de la BRP (brigade de répression du proxénétisme, dit "groupe cabaret") en charge des établissements "chauds", bénéficiant généralement d'une autorisation de nuit.
    • maintien des patrouilles mixtes, police-DPP (direction de la prévention et de la protection de la mairie de Paris)-brigade anti-criminelle de nuit

    Une liste des établissements qui ne se conforment pas sera établie et suivie avec application de mesures correctives adéquates.