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Étiquette : le connétable

  • Coups et blessures ce week-end au « Connétable » (IIIe)

    Haudriettes 2 connétable musée 10 06 13"Le Connétable", restaurant et bar de nuit, 2 rue des Haudriettes (IIIe). A droite, le Musée de la Chasse et de la Nature, angle Archives/Quatre-Fils.

     

    Le week-end des 8 et 9 juin 2013 a été agité autour de cet établissement qui fait restaurant avec animation musicale le soir et bar du nuit ensuite. Déjà, dans la nuit de vendredi à samedi, vers 3h00 du matin, les habitants de l'immeuble appelaient la police pour tapage de clients consommant sur le trottoir le long de la rue des Archives, devant le Musée de la Chasse et de la Nature. Nous n'avons pas de certitude que les fonctionnaires de police soient intervenus.

    Dans la nuit de samedi, des évènements encore plus grâves se sont produits. Il était entre 1h00 et 2h00 quand une altercation violente s'est produite entre consommateurs du bar. Un riverain raconte : "Un homme a reçu un coup de poing dans la face. Tombé à terre, il a été roué de coups de pieds par son agresseur. Des personnes ont tenté de s'interposer. L'une d'elle, une femme, a reçu des coups collatéraux. Pour finir, le blessé a été ramené à l'intérieur du bar".

    La police est arrivée. Puis les pompiers. Au bout d'une heure le calme était revenu dans un bar déserté. Triste fin pour ce qui devait être un soir de fête.

    Cette affaire tombe mal pour l'établissement. Il y a deux ans, le Tribunal de Police le condamnait, pour tapage nocturne, à une amende de classe 3 de 450 € et à 1.100 € de dommages-intérêts aux riverains-plaignants et à notre association, qui s'était portée partie civile. Le Président du Tribunal avait clairement signifié à la gérante que toute récidive l'exposerait à des sanctions de fermeture administrative.

    Il faudrait pour cela qu'un procès-verbal ait été établi par la police, ce que nous ignorons à cette heure. Il conviendrait, pour le moins, que constatant l'incapacité du personnel de nuit à faire régner le calme, la Préfecture de Police ait la sagesse de retirer au bar son autorisation de nuit.

    Dominique Feutry

     

     

  • Affichage sauvage et marchands de tapis !

     

    Affiche tapis d'orient 07 04 13

    Ces affiches ont proliféré une fois de plus, quartier Ste Avoye (IIIe), les samedi et dimanche 6-7 avril 2013

     

    Le week-end du 2 février dernier puis celui du 9 mars et ce dimanche 7 avril, toutes les rues aux alentours de la rue de Braque, de la rue aux Ours à la rue des Archives, de la rue Saint Martin à la rue Rambuteau et la rue du Temple, des Arts et Métiers à Beaubourg, étaient envahies, telle une déferlante, par des affiches en grand nombre de couleur orange fluorescent invitant les passants à venir acheter des tapis "à la tonne !" dans une salle louée au 11 rue de Braque.

    Ces poses d’affiches sur les potelets, les poteaux de signalisation, les feux rouges sont totalement interdites. Comme le précise la Mairie de Paris sur son site : « L’affichage est interdit sur les arbres, le mobilier urbain et sur les immeubles privés sans autorisation écrite du propriétaire. La loi autorise l’enlèvement immédiat des affiches sauvages sans mise en demeure préalable du responsable : c’est l’enlèvement d’office par les services municipaux.»

    Ces panneaux publicitaires enlaidissent notre quartier qui n’a manifestement pas besoin de cela, il y a déjà suffisamment de tags, d’affiches collées sur les locaux inoccupés. Certains sont ainsi posés qu'ils gênent le passage, voire obstruent la vue notamment lorsqu’il faut traverser un carrefour, lieu de prédilection des colleurs d’affiches. Se conduire ainsi sans être verbalisé ne peut qu’inciter d’autres contrevenants à agir de la sorte. Nous avons pourtant alerté à chaque fois le Commissaire de Police du IIIe arrondissement mais force est de constater que le fautif ou les fautifs ont recommencé de façon insolente à deux reprises et risquent de revenir à nouveau si rien n’est fait. Nous venons d’informer le Maire du IIIe sur ces agissements.

    Braque 11 arches du marais 09 04 13
    Le local des "Arches du Marais", rez de chaussée du 11 rue de Braque (IIIe)


    Plus les semaines passent et plus l’affichage est devenu abondant comme si l’impunité était un encouragement à aller toujours plus loin ! Ces écarts à la réglementation ne doivent plus être tolérés.Trop c’est trop ! Quel spectacle que notre Marais et ses environs immédiats bariolé pour la cause des tapis ! On se croirait à l’approche d’un champ de foire ou d’un cirque, ce qui aurait, reconnaissons le, plus de sens.

    Notre quartier exceptionnel mérite mieux et n’est-ce pas finalement une incitation pour tous ceux, nombreux, qui agissent dans la légalité ! Nous réitérons donc avec force notre demande d’endiguer au plus vite ces pratiques que l’impunité ne peut qu’encourager et perpétuer. Ce serait d'ailleurs inciter la population à le faire elle-même, avec les risques d'altercations qui en découlent.

    Dominique Feutry

     

  • Une association se crée pour lutter contre les nuisances nocturnes d’un bar

    Archives 51 haudriettes 3 Haudriettes 2 connétable bis

    Face à face, l'immeuble du 51 rue des Archives et le restaurant bar de nuit "Le Connétable" (IIIe)

                                                                                                                                          

    Les immeubles du 51 rue des Archives (IIIe) font partie du parc de logements locatifs de la Ville de Paris.  Précédemment gérés par la SAGI, la Mairie de Paris en a transféré le mandat récemment à  PARIS  HABITAT, un autre bailleur social de la Ville. La résidence comporte 57 logements qui donnent sur les rues des Archives et des  Haudriettes.

    Les locataires viennent de décider la constitution d'une association pour lutter contre le bruit généré par les usagers du bar de nuit "Le Connétable" situé juste en face dans l'immeuble du 2 rue des Haudriettes, dont les habitants se battent depuis plusieurs années pour avoir la faveur de dormir la nuit.

    L'association se nomme "AL du 51 Archives". Elle est présidée par Marie Cazaux. Ses griefs : les consommateurs du bar se répandent la nuit sous les fenêtres des résidents et, l'alcool aidant, parlent bruyamment quand ils ne hurlent pas, laissent des détritus partout, urinent, vomissent, taguent et laissent la place immonde à six ou sept heures du matin.

    L'association s'est rapprochée de nous. Dans un souci de conciliation nous en avons reçu la présidente ainsi que la gérante du bar et la représentante de l'immeuble qui l'héberge. Un consensus se dégage sur le diagnostic : les consommateurs viennent dans ce bar pour finir leur nuit en bacchanale. Quand les restaurants et les bars comme "La Perle", qui attire chaque soir des centaines de personnes, ferment, entre minuit et deux heures du matin, leur clientèle se dirige vers les établissements qui ont l'autorisation de nuit, dont on regrette qu'elle ait été distribuée avec une largesse excessive par la préfecture de police de Paris.

    La gérante reconnaît son incapacité à gérer les débordements de ceux qui ont trop bu  (mais qu'elle a accepté de servir).  Elle s'engage à mieux faire la police et à nettoyer les lieux après la bataille mais elle envisage des mesures plus radicales : rendre à l'établissement sa vocation première de restaurant de qualité et limiter l'ouverture de nuit à deux ou trois jours par semaine.

    Nous lisions aujourd'hui avec étonnement un article du "Parisien" qui rapporte la complainte des gérants de bars de nuit parisiens, qui se plaignent de la réaction des habitants :  "Paris est à la traine par rapport aux autres capitales européennes", disent-ils. Nous sommes surpris que "Le Parisien" se fasse l'écho de pareilles sornettes. Paris est la ville la plus visitée du monde.  Villes les plus visitées, Wikipédia             

    Le IVe arrondissement, avec 15 millions de touristes par an, tient à lui seul un record. Il n'est pas étonnant que les bénéficiaires du business nocturne en veuillent encore plus, mais par pitié, qu'ils ne cherchent pas à nous faire passer des vessies pour des lanternes.

                                                                                                                                            

  • Immeuble aux arcades, 35 rue Pastourelle : la Mairie de Paris, déboutée, fait appel. Le Maire du IIIe, Pierre Aidenbaum négocie.

    Pastourelle 35 nov 08 

    Le trop fameux immeuble à l'angle Temple-Pastourelle, dont les arcades sont évacuées de leurs occupants chaque jour par les forces de police et nettoyées de leurs immondices par la Propreté de Paris.

     

    Le bar qui lui fait face, "Le Roi du Café", ne décolère pas. Ce ballet quotidien et les nuisances qui l'accompagnent ne font pas ses affaires, pas plus qu'il ne réjouit des riverains, à qui les arcades sont interdites de fait, et qui redoutent un nouvel incendie, comme en février 2008, où le feu à un parc de deux-roues a mis leur immeuble du 119 rue du Temple, juste en face, en danger sérieux.

    L'immeuble, vide, appartient à France Telecom qui a décidé de le vendre. Un rénovateur a fait une offre. La Mairie de Paris a exercé son droit de préemption à un prix qui est inférieur de 40%. France Telecom a refusé et l'affaire est allée devant le Tribunal Administratif. Le jugement est tombé : la Mairie de Paris doit s'aligner sur le prix de l'offre ou renoncer à préempter.

    Soucieux de ne pas perdre la possibilité de réaliser des logements à caractère social dans cet immeuble qui comporte une dizaine d'appartements, le Maire du IIIe, Pierre Aidenbaum, a engagé des négociations avec le repreneur potentiel. Habile et conciliant, il a obtenu en principe que le rez-de-chaussée lui soit réservé, ainsi que les sous-sols, et que un tiers des appartements lui soient cédés à un prix préférentiel, compatible avec une offre de logements à loyers modérés. C'est mieux que le PLU (plan local d'urbanisme) de Paris qui fixe cette obligation à 25% de la surface habitable.

    Il est légitime, pour Pierre Aidenbaum, de se demander dans ces conditions s'il faut poursuivre la procédure d'appel, avec le risque de perdre à nouveau. Il s'engagerait alors dans une voie qui n'aurait pas de chances d'aboutir à la mise de logements sur le marché avant 4 ou 5 ans. A l'opposé, le repreneur s'engage à livrer l'immeuble rénové sous 20 mois et à commencer immédiatement les travaux, ce qui aurait pour effet de libérer le quartier des nuisances que nous subissons du fait de l'état d''abandon de l'immeuble.

    Pierre Aidenbaum a donc la possibilité de régler le problème au mieux de l'intérêt général. Il lui reste à finaliser sa négociation et à convaincre l'Hôtel de Ville de le suivre.