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Étiquette : les derux roues et le strottoirs paris marais

  • Les deux roues en prennent-ils trop à leur aise ?

     

    VelosTrottoirDessin de G. Lejeune

    Que compte faire la Préfecture de Police pour endiguer la montée des incivilités des deux roues ?

    Le développement de l’usage de la bicyclette et de la moto n’a pas que des avantages. En effet pour aller plus vite faute de se satisfaire des contresens autorisés, les cyclistes et le motocyclistes sont de plus en plus nombreux à rouler sur les trottoirs au grand dam  des piétons effrayés pour les plus âgés et mécontents pour les autres qui ont le sentiment que l’espace qui leur est réservé  leur est « volé ». Si on ajoute à ce phénomène les planches à roulettes et les rollers, le trottoir parisien devient une sorte de cour des miracles où n’importe qui se permet n’importe quoi !  Une bien curieuse façon d’appliquer la citoyenneté dont beaucoup de personnes se réclament.  En fait nous assistons au règne de l’égoïsme  qui  prend le pas sur le respect d’autrui. Ce qui est choquant notamment à  Paris où le flux des passants sur les trottoirs est très élevé.

    VeloTrottoir

    Dessin de G. Lejeune

     

    Si la tolérance a ses limites lorsqu’il  s’agit d’un phénomène épisodique il en est tout autrement à partir du moment où ces pratiques pourtant deviennent la norme.

    Il est malheureusement assez rare de voir un cycliste ou un motocycliste  indélicat verbalisé par la police sous prétexte qu’il a emprunté le trottoir pour rouler (l’amende est de 90 €).

    Des instructions fermes doivent être données par la préfecture de police afin de dresser davantage de contraventions si l’in souhaite endiguer ces pratiques. Il est en effet anormal que tout à chacun s’affranchisse des règlements existants au détriment de piétons  inquiets qui se sentent en insécurité sur le trottoir…un comble !

    Dominique Feutry

     

  • La rue Beautreillis (IVe) : artistes et personnalités s’y succèdent

       Beautreillis 6 portail 05 04 14
     Le porche deu N° 6 de la rue Beautreillis (IVe) seul vestige avec l'horloge et des ferronneries  de 
    l'Hôtel Raoul (Photo VlM)

     

    Le Marais avec sa longue histoire est un lieu propice aux découvertes. Dès que l’on emprunte une rue et pour peu que l’on ait du temps, l’œil est attiré par une foultitude de détails, des plaques apposées rappelant les illustres occupants de certains immeubles ou des curiosités architecturales et artistiques souvent inattendues.

    La rue Beautreillis (IVe) est à cet égard intéressante. Percée en 1555 à l’emplacement de l’Hôtel du même nom, elle débouche sur la rue Saint-Antoine. Elle doit son nom dit-on à la très belle treille qui ornait le jardin de cette bâtisse qui alors menaçait ruine. Très vite notre regard est attiré au N° 6 par un porche imposant du XVIIe siècle qui repose seul, ce qui est surprenant, sur le bord de la voie. Il faisait partie de l’Hôtel Raoul (nom du fabricant de limes qui l’acheta en 1810). Il fut démoli en 1960. Une horloge XIXe dite aux dauphins est le second élément miraculé de cette destruction. Elle a été accrochée sur la façade du nouvel immeuble qui a remplacé l'hôtel. le potrail mériterait uen restauration mais il appartient, ainsi que la parcelle où il est construit, aux descendants Raoul qui ne seraient pas opposés à céder cet ensemble pour une somme symbolique à la Ville de Paris. 

    F25_itemL''Hôtel Raoul avec son porche au début du XIXe siècle (Photo Adget- BNF)

     

    Le N° 17-19 est un bel immeuble fin XIXe début XXe, en pierres de taille sculptées dont on remarque de jolis pots à feu. Jim Morison y fut retrouvé noyé dans sa baignoire en 1971.

    Une personnalité moins connue aujourd’hui Eugène Grangé, est né dans cette rue en 1810. Célèbre dramaturge et chansonnier, il produisit des chansons et des opérettes par centaines. L’une d’entre elles fut transformée en opéra-bouffe par Offenbach avec pour titre La Boîte au Lait qui venait après d’autres productions aux noms non moins évocateurs tels que La Pénélope à la Mode de Caen, La Cocotte aux Œufs d’Or ou La Mariée du Mardi Gras

    Photo (25)L'immeuble aux jolies décorations "art nouveau" fin XIXème au n° 17-19 (Photo VlM)

     

    Peut-être le souvenir de cet artiste qui a-t-il conduit à la création d’un théâtre au N°22, le théâtre Espace Marais ? Installée depuis presque 35 ans dans l’aile gauche du grand hôtel de Charny où ont séjourné Baudelaire et Cézanne, cette salle conçue par deux passionnés, Michel Bouttier et Sissia Buggy, a la particularité d’avoir une scène entourée par les spectateurs, créant une osmose entre les acteurs et leur public.

    Photo (24)Le théâtre Espace Marais au N° 22 (photo VlM)

     

    De nombreuses créations, ainsi que des pièces classiques, ont été jouées et sont jouées en ce lieu par de jeunes comédiens et musiciens français et étrangers. Des enseignements des arts de la scène sont aussi dispensés. Sont à l’affiche actuellement Le Mariage de Figaro, Les Liaisons Dangereuses, Don Juan, Le Malade Imaginaire, L’avare ou Cyrano de Bergerac.

    Précisons enfin que ce n’est qu’en 1836 que la rue se voit attribuer son tracé actuel.

    Dominique Feutry