Archives



Liens utiles

Liens que j’ai trouvés utiles et que je voulais partager.


Rechercher sur ce site

Étiquette : Les deux roues abandonnés Paris Marais

  • Multiplication des épaves de deux-roues abandonnées

    IMG_2833Vélo en partie démembré, abandonné depuis plus de 6 mois, accroché à un panneau de signalisation rue Beaubourg (IIIe) (photo VlM)

     

    Renforçant l’impression de laisser-aller, comme un écho aux bicyclettes plantées depuis des années dans les murs de monuments historiques sans qu’il soit procédé à leur enlèvement, nos rues  offrent de plus en plus le spectacle de vélos abandonnés souvent depuis des mois.

    Il s'agit de véritables épaves qui, à un poteau de signalisation, qui,  à un  râtelier à bicyclettes, dépecées au fil des semaines. Elles agrémentent les circuits touristiques, encombrent les trottoirs et réduisent les places de stationnement réservées aux deux roues.

     IMG_2831Bicyclette abandonnée et dépecée dans un râtelier près du gymnase de la rue Michel le Comte (IIIe) (photo VlM)

     

    Peu est fait pour apporter à notre quartier tant visité le soin qu’il mériterait. En effet cette situation qui s’ajoute à d’autres négligences et à un entretien qui laisse à désirer contribue à déclasser un ensemble qui devient de moins en moins unique puisqu’il n’a pas de traitement spécifique, malgré une « surfréquentation » que  personne ne conteste.

    Mais dans les faits, normalisation à tout crin oblige, il semble qu’aucune disposition spécifique n’ait été mise en place, malgré l’existence d’un Plan de Sauvegarde et de Mise en Valeur (PSMV) qui entraine pourtant des devoirs qui semblent tout simplement oubliés…

    Quand sera entreprise une campagne d’enlèvement des deux roues abandonnés ?

    Dominique Feutry

     

  • La mobilisation des riverains des rues Blondel et Sainte-Apolline (IIIe) se renforce

    Adonai-hair-cosmetics-5-rue-ste-apollineUne boutique devenue "typique"' de la rue Sainte -Apolline (IIIe)

     

    Nous avons déjà évoqué le cas spécifique des rues Blondel et Sainte Apolline (IIIe) dans un article du 1er décembre 2014 dans le cadre de la création d’un collectif de riverains qui s’insurgeait des désagréments provoqués par la mono activité rampante qui s’installait dans ces deux artères aux commerces auparavant diversifiés. Depuis lors le collectif s’est étendu à  la partie voisine de la rue Saint-Martin qui est aussi concernée.

    Le collectif qui adhère à "Vivre le Marais !" vient d’en appeler par courrier au Maire du IIIe arrondissement face, est-il indiqué, « …au spectacle désolant de nos rues de plus en plus dégradées… » du fait depuis 3 ans « …de l'installation des boutiques … de coiffure, d'onglerie et de restauration ». Il semblerait que des « rabatteurs » chargés d’attirer les clients soient à l’origine « du tapage diurne et nocturne, parlant très fort à toute heure… » et qu’ils se soucient peu « … de la tranquillité des habitants… », ils sont d’ailleurs qualifiés de « … dangereux quand ils sont nombreux et ivres ».

    Selon le collectif, plusieurs boutiques seraient « illégales » et ses adhérents souhaitent que Pierre Aidenbaum agisse pour contenir le phénomène pendant qu’il en est encore temps car il commence à faire tache d’huile. Certes non loin de là (1 impasse de la Planchette, voir nos articles des 13 novembre 2013 et 25 juin 2014), malgré les demandes faites par la mairie du IIIe et des courriers adressés à diverses administrations par le collectif, il n’a pas été possible d’obtenir des propriétaires privés que l’endroit, un accès à un parking qui attire des personnes alcoolisées bruyantes, soit approprié et fermé par une grille.

    L’impatience des riverains est donc à son comble face à cette inertie, impatience doublée de colère car de nouveaux locaux qui se libèrent vont sans doute subir le même sort… alors que l’activité est atone et qu’il est difficile d’expliquer le pourquoi de la pérennité de ces commerces sachant toutefois que des procédures pour travail dissimilé ont été engagés contre plusieurs gérants en 2014 et 2015 sans que la moindre fermeture s’en suive.

    Le collectif suggère que la SEMAEST avec l’appui du maire du IIIe se porte acquéreur des nouvelles boutiques qui se libèrent, afin de pouvoir apporter une réelle diversité dans ces rues et éviter ainsi cette emprise dénoncée par la plupart des riverains.

    La lettre enfin rappelle que l'installation d'une caméra de surveillance au coin des rues Ste Apolline et St Martin a été demandée, selon le commissariat du 3ème arrondissement celle-ci figurerait dans le déploiement prévu en 2017.

    Nous sentons au travers de ce courrier tout le désarroi d’un quartier qui peu à peu s’enlise dans une situation qui lui parait inextricable et provoque des départs d’habitants qui est la pire des solutions, C’est pourquoi le rôle des pouvoirs publics et de ceux qui détiennent l’autorité est essentiel pour apporter des solutions en faisant notamment respecter la loi et la réglementation, un minimum que chacun est en droit d’attendre .