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Étiquette : les limites du street art

  • Les décorations atypiques du Marais, des roues de bicyclettes et des chaussures !

     PhotoLa roue de bicyclette de la maison de retraite, 2 rue de la Perle (IIIe)

     

    A l’angle du 2 rue de la Perle et de la rue de Thorigny (IIIe) se trouve la maison de retraite Madeleine Béjart. Ses murs sont de temps à autre la proie de tags et collages d’affiches non autorisés. Nous venons de monter d’un cran dans l’imagination de ceux qui souhaitent à leur façon « décorer » ce bâtiment puisqu’une roue de bicyclette, autant meurtrie que laide, vient d’y être scellée da façon sauvage et de manière à être bien visible pour ceux qui arrivent de la rue du Parc Royal ou de la rue Elzévir.

    Posée à cet endroit, elle est comme une réplique à ce demi petit vélo rose (notre article du 19 novembre 2012) toujours planté telle une enseigne rue de Francs Bourgeois (IVe), face au débouché de la rue Elzévir. Il est curieux de devoir constater que ce type d’installation soit possible et résiste à l’enlèvement. En effet, la demie bicyclette rose est présente sur un mur XVIIe depuis plus de 17 mois déjà ! Sa petite sœur a donc de beaux jours devant elle et constituera sans aucun doute une entrée en matière surprise pour les milliers de touristes qui vont se rendre quotidiennement au Musée Picasso. Espérons qu’elle ne lui fera pas de l’ombre ?

     

    Chaussures-accrochees-Street-art-Beaubourg-4Les chaussures pendues de la rue Rambuteau (photo Palagret Archéologie du quotidien)

      

    Il faudrait que les services compétents de la ville enlèvent rapidement ces objets hétéroclites qui n’ont que faire en ces lieux sinon de choquer, seul but très certainement recherché par leur auteur. Nous pouvons d’ailleurs pousser le raisonnement en s’interrogeant sur l’intérêt de laisser prospérer des chaussures pendues sur des fils dans les rues du quartier (rues Rambuteau du Temple et des Francs Bourgeois notamment). Dans le blog « Archéologie du quotidien », il est dit « qu’il s'agit d'une forme d'art urbain, le "shoefiti" (contraction de shoes et graffiti) ou shoe flinging, une manière de marquer le territoire, aérien celui-là. Des papiers collés, chaussures blanches sur fond rouge, accompagnent ces lancers et montrent bien qu'il s'agit d'une action organisée ». Il est même ajouté « qu’une variante consiste à jeter des chaussures sur un arbre, à les accrocher à une barrière. Les sacs plastiques dans les arbres inspirent aussi certains artistes de rue ». L'accrochage de cadenas d'amour sur les ponts ressort du même principe.

     

      Pont-des-artsLes cadenas du Pont des Arts  

     

    Alors que faut-il faire ? Laisser les choses en l’état et bientôt nous verrons apparaître, pourquoi pas, d’autres formes de créations. Ainsi des guirlandes d’objets insolites (lunettes, chapeaux, chaussettes voire des casserolesqui sonnant au vent) seront tendues au-dessus de nos têtes, comme le linge qui sèche entre les maisons dans les rues des villes italiennes! Ou bien, plus raisonnablement, n’y a-t-il pas lieu de donner un coup de frein à ces exagérations qui ne riment pas à grand-chose sinon d’accentuer et d’accréditer l’idée de mauvais entretien et d’insuffisante propreté du quartier.

    Nos élus du Marais seraient bien inspirés de se saisir du sujet avant qu’ils ne soient débordés comme le sont leurs collègues en charge du pont des Arts qui est devenu dangereux car trop alourdi par les cadenas accrochés en nombre ! Le "street art" a  ses limites !

    Dominique Feutry

     

  • Enseignes et devantures en infraction dans le Marais : des signes encourageants d’amélioration dans le secteur le plus touché

    Temple 81 axiatiffeCette enseigne et son mauvais calembour rue du Temple (IIIe), défigure une très belle façade Louis XIV aux fenêtres cintrées et garde-fous en fer forgé, sobres et élégants.

     

    Le PSMV (plan de sauvegarde et de mise en valeur) du Marais est exigeant en matière d'enseignes et devantures. Il a pourtant un défaut : une prescription de trois ans fait qu'on ne peut rien exiger des réalisations anciennes quelque hideuses qu'elles soient. Le commerce ci-dessus en est l'illustration et il n'est pas le seul.

     

    Rambuteau 11 mandarin enseigne11 rue Rambuteau (IVe)

     

    Le restaurant "Mandarin Rambuteau" (IVe) accumule à lui seul toutes les irrégularités (taille des lettres, couleurs agressives, tubes néon, enseigne en drapeau au-dessus du plancher du premier étage), il y a eu récemment un ravalement complet de l'immeuble. Le gérant est resté sourd aux attentes des habitants, à commencer par ceux du premier étage qui souffrent pourtant chaque nuit du clignotement des néons.

    Le secteur le plus touché est celui de la rue du Temple, dans sa partie nord et la fameuse rue des Gravilliers, bien connue pour ses grossistes-importateurs de maroquinerie. Les signes encourageants viennent notamment de cette rue. Au-delà de l'hôtel à la mode, Jules & Jim, qui a remplacé l'immeuble "Pochat" au n° 11, on découvre aujourd'hui des locaux que les entrepôts de sacs ont abandonné et qui se préparent à accueillir de nouvelles enseignes, en respectant cette fois les normes imposées par le PSMV.

    Gravilliers 12 nouvelle devanture 07 03 14Bel ensemble façade-magasin qui ne manque pas de classe, 16 rue des Gravilliers (IIIe)

     

    Ces normes ont été rassemblées dans un triptyque que l'association a édité il y a quelques années. On les retrouve dans les "liens utiles" du blog sous le titre "enseignes & devantures du Marais". L'une des conditions à respecter est d'inscrire la devanture dans l'architecture de l'immeuble quand ce dernier est de qualité. C'est ce qu'on constate au-dessus en observant que les vitrines s'inscrivent sous le linteau et autour des piles de la façace. Ce serait indispensable a fortiori s'il s'agissait de formes cintrées.

    Il y a plein de bonnes surprises aussi dans la rue Pastourelle qui la prolonge et conduit à la Poste : c'est un lieu discret qui ne manque pas de charme cependant, en dépit de l'immeuble stalinien qui borde  sa rive impaire, ancienne propriété de France Telecom. Nous y avons remarqué deux magasins au moins, dignes des annales de la revitalisation du quartier.

    Pastourelle 30 devantures 07 03 14
    Façade et devanture du 30. Portail cintré, grandes fenêtres avec garde-corps au premier étage, local à gauche dont l'entrée se caractérise par un beau linteau et deux piliers en bois bruts. Un regret : le magasin de droite avec son rideau métallique et son coffrage inesthétique. Il a lui aussi vocation à se transformer.

    Pastourelle 44 devanture or 07 03 14

    Magasin d'or au 42, qui se distingue pas une porte d'immeuble simple mais ouvragée, une devanture inscrite dans l'architecture en pierres apparentes et une enseigne parallèle à la fois discrète et raffinée, bien en phase avec l'objet du commerce.

    Gérard Simonet

     

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